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Une lettre pour Laye  : Du mooré sur Air France

Publié le vendredi 14 avril 2006 à 04h50min

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Cher Wambi,

A la veille de la fête pascale et des funérailles dans toutes les contrées, l’on se pose encore cette question : faut-il toujours déguster le poulet burkinabè ? Malgré l’assurance donnée par le ministre des Ressources animales, les citadins sont dans l’embarras depuis qu’un foyer de la grippe aviaire a été déclaré à Gampèla, aux portes mêmes de la capitale.

Je sais que par mesure de sécurité et de prudence, "La Consolatrice de Dawanziri Gampèla" a cessé momentanément la vente de poulets grillés, jetant son dévolu sur le poisson, le lapin, le mouton au four, les brochettes, et j’en oublie. En tout cas, cher cousin, tous les yeux sont aujourd’hui tournés vers le ministère des Ressources animales, et pour cause :

la riposte annoncée se fait toujours attendre, si ce n’est une farce. Nos cris de détresse sont parvenus aux oreilles des partenaires au développement qui, chacun selon ses moyens, ont réagi promptement.

Pourquoi donc cette lenteur maladive dans la mise à exécution des mesures de riposte ? Avons-nous été surpris ou le foyer déclaré n’en est vraiment pas un ? Autant de questions qui tourmentent les populations et dont les réponses tardent à venir.

En attendant, ce sont les acteurs de l’élevage traditionnel qui trinquent à Gampèla, pendant qu’à Simonille, les vendeurs de poulets flambés, frits, bicyclettes n’en peuvent plus de porter leur croix. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les spécialistes du poisson, du porc et du mouton grillés ou au four s’en frottent les mains.

Cela ne sera sûrement pas une surprise pour toi si je te disais que la grippe aviaire est venue comme pour reléguer au second rang certains maux dont souffrent nos populations tant des villes que des campagnes. Ainsi, à Ouagadougou, l’on ne parle que de cette nouvelle maladie des oiseaux qui a éloigné momentanément certains clients des lieux renommés comme le Rim, le Boulgou, le Goodo, etc.


Sache que ta petite cousine Lamoussa, qui revient de Kiembara, m’a donné la chair de poule en me relatant ce que vivent les pauvres habitants de cette localité située à quelque 50 km de Ouahigouya et à 45 km de Tougan.

Là-bas, m’a-t-elle laissé entendre, pas un jour où l’on ne déplore de décès des suites de méningite. La plupart des victimes, des enfants, rendent l’âme devant des parents et un personnel sanitaire impuissants, le dispensaire étant démuni pour sauver ceux qui y sont admis.

D’où cet appel de détresse qu’elle te prie de bien vouloir transmettre à l’instituteur du village pour que, faute de s’en référer au ministre de la Santé, en personne, il en touche un mot à quelque candidat (municipales aidant) qui accepterait d’écouter les cris de ces pauvres hères.


Une fois encore, cher cousin, le département de Komtoèga, dans la province du Boulgou, s’invite dans ma missive hebdomadaire. Tu imagines aisément que les municipales du 23 avril 2006 y sont pour quelque chose.

En tous les cas, je ne te l’apprends pas, les candidats de l’Union pour la République (UPR) au scrutin municipal sont très remontés contre les pratiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), d’où cette lettre ouverte au président de la Commission électorale nationale indépendant (CENI) :

A

Monsieur le président de la Commission électorale nationale indépendante
OUAGADOUGOU -

Monsieur le président, la campagne pour les communales du 23 avril 2006 se déroule dans le département de Komtoèga avec des pratiques et des méthodes peu orthodoxes, et pour cause :

Les militants d’un autre parti en lice, en l’occurrence le CDP, ont trouvé la formule scandaleuse qui consiste à abandonner les malades à eux-mêmes. L’unique ambulance (don des ressortissants résidant en Italie) devant servir aux évacuations d’urgence est utilisée à des buts inavouables.

En effet, elle a été utilisée le samedi 08 avril 2006 pour perturber le meeting de notre parti. A bord du véhicule se trouvaient Ibrahim Soré, préfet du département, Daouda Yoda, frère aîné du Ministre de la santé, Alidou Yoda, candidat CDP et huit (08) autres personnes. Au moment où le long cortège s’ébranlait vers le lieu du meeting, l’ambulance était stationnée devant la résidence de monsieur le préfet. Il était 8h 15 mn.

Les occupants du véhicule tentèrent vainement de disperser la marée humaine de nos militants par des provocations de tout genre. Ils poursuivirent leur croisade vers neuf des treize villages que compte le département.

Monsieur le prédisent, à l’endroit même du meeting, un groupe d’individus, sympathisants du parti cité plus haut, a tenté de s’y opposer par des injures distillées à profusion. Nous fûmes obligés de suspendre un instant le programme pour rappeler les nôtres au calme.

Monsieur le président, nous savons compter sur votre prompte et diligente intervention pour mettre fin à de telles pratiques et méthodes qui ont pour but d’entacher sérieusement la tâche combien laborieuse que vous ne cessez d’abattre pour le triomphe de la liberté et le rayonnement de notre jeune démocratie.

Komtoèga, le 11 avril 2006

Pour les militants UPR du département de Komtoèga

Signé :

Prosper Yoda

Délégué


L’affaire Thomas Sankara, cher Wambi, a donc connu un nouveau rebondissement la semaine dernière, avec les constations rendues le 28 mars 2006 par le Comité des droits de l’Homme des Nations unies suite à sa saisine, courant 2003, par Mariam Sankara et ses enfants (Philippe et Auguste) pour qui le Burkina Faso a violé certaines dispositions du pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Mais la lecture que les différentes parties font de la décision, cher cousin, ne semble pas être la même. En effet, pendant que les avocats, la grande famille sankariste et les activistes des droits de l’homme d’ici et d’ailleurs crient victoire parce que l’ONU a déclaré la requête des ayants droit recevable, le gouvernement burkinabè estime, par contre, que le Comité a fait partiellement droit à la requête de la communication plainte de la famille Sankara.

Tous n’ont donc pas la même grille de lecture comme cela arrive souvent dans ces affaires judiciaires souvent complexes. J’ai d’ailleurs parcouru, cher Wambi, le volumineux dossier sur les constations rendues, dont j’ai copie et qui intéresse au premier chef les juristes, mais je t’assure que c’est propre à donner des maux de tête.

Néanmoins, le journal de ton oncle Nakibeugo se propose, à titre documentaire, de le livrer dans une de ses prochaines éditions, à ceux de ses lecteurs que cette littérature intéresse ou même passionne.


Cher cousin, si tu l’ignorais encore, sache que de nouvelles mesures viennent d’être prises à l’adresse des demandeurs de visa pour la France. Toi qui a toujours rêvé de découvrir l’Hexagone, je t’invite à lire ci-après les conditions auxquelles tu devrais te plier : à compter du 24 avril 2006, toutes les personnes titulaires de passeports ordinaires, souhaitant déposer une demande de visa au consulat de France seront reçues sur rendez-vous.

Le rendez-vous sera pris par téléphone uniquement, en composant le n° spécial : 3006. Ce numéro sera en service à partir du 18 avril 2006, six jours sur sept, du lundi au vendredi, de 8 heures à 18 heures, et le samedi matin, de 8 heures à 12 heures. La société locale gérant le système facturera ce service 354 francs CFA la minute.

Lorsqu’ils se présenteront à leur rendez-vous, les demandeurs de visa devront, comme auparavant, être en possession de leur dossier complet. Les formulaires et listes de pièces à produire sont disponibles au Consulat de France aux heures ouvrables ou sur le site Internet de l’ambassade : www.ambafrance-bf.org.

A noter :

1. Les demandeurs de visas pour études ne sont pas soumis à ces nouvelles dispositions. Ces derniers doivent continuer de prendre rendez-vous auprès du "Bureau de l’étudiant" du Service de coopération et d’action culturelle (SCA) de l’ambassade.

2. La délivrance de visas sur passeports diplomatiques et de service ne subit pas de changements.

Comme tu l’auras constaté, cher cousin, il faudra désormais payer 354 F CFA la minute à une société de la place, pour espérer obtenir un rendez-vous auprès des services du consulat de France. A croire que les obstacles sur le parcours du demandeur de visa se suivent même s’ils ne se ressemblent pas.


A présent, cher cousin, allons à la découverte du carnet secret de Tipoko l’Intrigante :

- Les usagers du vol AF 730 Paris-Ouaga du lundi 10 avril dernier, du moins ceux qui glosent la langue de Yennenga, n’en ont pas cru leurs oreilles : Un commandant de bord, monsieur Fage qu’il s’appelle, donnant les informations d’usage en mooré, tant au décollage qu’à l’atterrissage.

Après le français, bien sûr, et l’anglais, évidemment, le commandant Fage a en effet repris le tout dans un mooré assez bien construit, quoique matiné d’un certain accent, mais suffisamment compréhensible pour déclencher et mériter les applaudissements nourris de tous les mooréphones à bord.

Parmi eux, et non des moindres, le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA), Mme Odile Bonkoungou, et le Secrétaire général de la Commission nationale de la Francophonie, M. Paul Ismaël Ouédraogo. Ces deux n’ont certainement pas manqué de savourer l’épisode comme du petit lait dans leur tasse de thé.

L’une et l’autre ne font-ils pas, en effet, de la diversité linguistique et culturelle leur cheval de bataille ? Bravo, commandant Fage !

"Barka !"

"Nin-daaré !"

Merci !

A la prochaine !


- Des cadres burkinabè qui prenaient part aux réunions du CAMES à Libreville (Gabon) il y a une dizaine de jours auraient aperçu notre compatriote Zéphirin Diabré au célèbre hôtel Intercontinental. A ce qu’on dit, l’ancien administrateur associé du PNUD semblait avoir un calendrier particulièrement chargé, multipliant les rencontres avec des membres du gouvernement gabonais et les milieux d’affaires.

Renseignements pris, Diabré était en mission pour le compte de son groupe, AREVA, fortement présent au Gabon depuis plus de quarante ans, dans l’uranium, le manganèse et l’électricité. La presse locale a d’ailleurs annoncé que notre compatriote avait préalablement été reçu en audience par le président Omar Bongo Ondimba, le 6 avril dans l’après-midi, et qu’il aurait eu des séances de travail avec plusieurs dignitaires du régime.


- Eugène Yai a été nommé commissaire au titre de la Côte d’Ivoire en janvier 2003 et a pris service en mars 2003.

1. En novembre 2004, un acte (N° 6/2004) signé du président de la conférence des chefs d’Etat, le Président Tandja, nommait un autre commissaire, Jérôme Bro Grebe, qui n’est autre que le mari de Geneviève Bro Grebe, la patronne des femmes patriotes, qui n’a pas fait le déplacement de Ouaga lors de la prestation de serment de son époux.

2. Le commissaire Eugène Yai introduit une requête auprès de la Cour de Justice de l’UEMOA, qui statue en premier et dernier ressort et annule cet acte.

3. Un autre acte additionnel (N° 1/2005) est pris pour nommer de nouveau monsieur Bro.

4. Ce dernier prend service devant huissier, et les serrures des portes du bureau sont remplacées pour empêcher monsieur Yai de continuer à occuper ledit bureau.

Devant ce fait accompli, M. Yai s’en va, M. Bro s’installe, mais la procédure est pendante devant la Cour de Justice. 5. La Cour de Justice, composée d’un juge par Etat membre, soit 8 juges, présidée par le Béninois Yves Yehouessi, invalide pour la seconde fois une décision des plus hautes instances de notre Union, démontrant ainsi l’indépendance de ses membres vis-à-vis du politique, c’est-à-dire vis-à-vis des chefs d’Etat qui les ont pourtant placés là où ils sont.

Mais soucieux des intérêts de l’Union, la Cour a estimé que les actes posés par M. Bro du 6 juin 2005 (prestation de serment) jusqu’au 5 avril 2006 (arrêt rendu) sont valables, mais qu’il fallait mettre fin à l’illégalité à ce niveau.

6. Tous les regards sont à présents tournés vers :
- la Commission de l’UEMOA qui s’est entêtée dans le non suivi de la procédure de révocation d’un commissaire, induisant ainsi en erreur le président de la conférence des chefs d’Etat. Les articles 16, 19, 26, 27, 28, 29 et 30 sont assez éloquents. Quel regard auront les partenaires et/ou bailleurs de fonds de la commission quand on sait que le département dont ces Commissaires ont la charge s’occupe de coopération ?

-le pays d’origine de ces commissaires, c’est-à-dire la Côte d’Ivoire, qui a certainement d’autres chats à fouetter en ce moment.

-la Conférence des chefs d’Etats, dont le président Tandja n’est que le mandataire.


- Le 18 septembre 2005, Alain Ludovic Tou, alors ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, était victime d’un grave accident de la circulation. Après son évacuation d’urgence vers l’Hexagone pour des soins, nombre de citoyens se posaient des questions sur son état de santé.

Il y a du nouveau, car de sources proches de sa famille, il serait en rééducation au sein du prestigieux hôpital militaire Percy-Clamart. Il semble qu’il récupère bien et pourrait bientôt nous revenir. En attendant, son mail est : "tou-aicha@yahoo.fr". Voilà qui est réconfortant pour tous ceux qui cherchaient en vain des nouvelles d’Alain Ludovic Tou.


- Ces dernières années, les enseignants de l’université de Ouagadougou bénéficiaient d’indemnités en qualité de membres des jurys d’examens de fin d’année à raison de 50 000 F CFA pour le président de jury et 40 000 F CFA pour le secrétaire de jury.

Du fait des effectifs de plus en plus pléthoriques, la présidence de l’Université a accepté, pendant plusieurs années, de leur payer les copies supplémentaires au-dessus de 200 copies à raison de 200 F la copie, ce qui est inférieur au tarif de la copie corrigée à l’examen du baccalauréat (250 F la copie). Les services financiers de l’université ont décidé, cette année, de payer la copie supplémentaire 100 F au lieu de 200 comme l’année dernière.

A l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux au Président de l’université, Joseph Paré, en janvier 2005, celui-ci a annoncé que désormais, les enseignants recevraient une indemnité de 50 000 F pour l’encadrement des mémoires de maîtrise soutenus. A ce jour, les enseignants attendent leur dû, cette décision n’étant pas encore appliquée. De plus, les indemnités de jury de l’année universitaire 2004-2005 ne sont pas encore payées.

Cette situation a créé un climat désagréable où se mêlent démotivation et protestation silencieuse : refus de faire plusieurs devoirs, encadrement timide des mémoires de maîtrise. Il nous est revenu que las d’attendre leurs indemnités, les enseignants s’organisent pour prendre en otage les examens de juin prochain par des actions multiformes.

Espérons seulement que le ministre Joseph Paré et madame le président Odile Nacoulma sauront prendre les dispositions nécessaires pour diligenter le paiement des indemnités des enseignants, pour éviter que la machine universitaire se grippe en cette fin d’année.


- On le sait déjà, une manifestation des scolaires de Koudougou a entraîné l’intervention de la sécurité, qui a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène et de matraques. Il faut croire que la nuit n’a pas calmé les ardeurs, puisque les élèves ont remis ça ce jeudi 13 avril, avec, comme intention, d’en découdre avec les proviseurs des lycées provincial et municipal de Koudougou (LPK, LMK), à qui ils reprochent de ne pas organiser leurs examens blancs du BEPC et du BAC et de n’avoir rien fait pour leur éviter ces déboires avec la police.

Policiers et élèves se sont encore donnés en spectacle ce jeudi donc au grand dam des usagers de la voie et de la population, qui ne comprennent pas qu’une simple requête pour l’organisation d’examens blancs en arrive là. Toute la matinée du jeudi, les élèves ont donné du fil à retordre à la police, qui n’a pas fait économie du lacri et des matraques pour disperser les manifestants et rétablir l’ordre.

Au finish, on a eu l’impression que les élèves prenaient un réel plaisir à cette course-poursuite. Filles comme garçons s’étaient, du reste, habillés en conséquence (tenues de sport) et une a même lancé que "c’est une répétition générale des épreuves physiques et sportives du BEPC et du BAC". Mais croyez-nous, côté policiers, ce n’était pas un exercice de simulation.


- Un meurtrier qui informe la police qu’il va flinguer un homme. L’on se croirait au cinéma. Et pourtant, c’est un fait qui s’est passé à Ouagadougou le week-end dernier. En effet, un militaire aurait téléphoné au n° 17 des flics pour dire qu’il était à la recherche d’un policier pour l’abattre. L’appel aurait été réitéré. La menace devenait sérieuse. Il fallait investiguer pour connaître le mobile de ce crime prémédité, que le bidasse se préparerait à commettre.

Selon certaines informations, il s’agirait d’une histoire de jalousie maladive. Le soldat vit, semble-t-il, avec l’ancienne épouse de l’agent de police, avec qui elle a eu deux enfants. De temps à autre, elle rendrait visite à ses rejetons et, naturellement, rencontrerait son ex-mari, chose qui ne serait pas du goût du militaire, qui croirait que l’autre veut récupérer sa femme. Fou furieux, il décide de le terminer. Est-ce une intimidation ou une menace sérieuse ?

Quoi qu’il en soit, l’affaire ne doit pas être traitée à la légère. Car, sait-on jamais ? Surtout que, ces derniers temps, des hommes de tenue ont abattu qui leur fiancée, qui leur copine !


- A quelque chose malheur est bon, dit un adage populaire. Depuis la déclaration de la grippe aviaire au Burkina, certains petits malins en profitent pour dépouiller des villageois de leurs volailles. Ainsi ces margoulins sillonnent-ils des villages pour dire aux paysans de leur remettre leurs volailles, contre de prétendues fiches qu’ils doivent ramener à Ouaga après les avoir remplies, pour être dédommagés.

C’est ainsi qu’un pauvre éleveur d’un village voisin de la capitale a été délesté de ses 50 poules et pintades et n’a plus maintenant que ses yeux pour pleurer. C’est vrai que "l’argent de la riposte" tarde à venir, mais attention aux profiteurs de malheurs !


- Ce samedi 15 avril 2006, a lieu à la Maison du peuple, à Ouagadougou, à partir de 9 h 00, le tirage au sort des parcelles viabilisées au relais-cité de Bassinko, dans l’arrondissement de Sig-Noghin.


- Le patelin présidentiel, Ziniaré, abritera, du 13 au 16 avril 2006, le Festival scolaire de la culture et des arts de l’Oubritenga (FESCUAO). Au programme : conférence, projection de film, nuit du maracana, kermesse, nuits culturelles. Artistes invités : Sami Rama, Anaconda, DJ Tifis, DJ Marco. Filles et fils de l’Oubritenga, amis de la culture, tous donc à la place de la mairie pour soutenir les artistes en herbe.


- Dans la perspective de doter l’école primaire publique de Zinguédessé (département de Komsilga) de sa 4e classe pour la rentrée scolaire 2006-2007, la population dudit village vous invite à une grande kermesse qu’elle organise le samedi 15 avril 2006 à Zinguedessé. Venez très nombreux encourager et soutenir votre école qui a tant besoin de vous pour la réalisation effective de son rêve.

Aussi voudrait-elle, des généreuses personnes, solliciter toute aide pouvant lui permettre d’atteindre ses objectifs. Dans l’espoir que vous serez sensible à notre préoccupation, recevez d’avance nos sincères remerciements.

"Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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