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Clôture de la SNC : des dispositions drastiques pour la sécurité du PF

Publié le mercredi 5 avril 2006 à 07h00min

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Un fait qui est en passe d’être une tradition dans la tenue des Semaines nationales de la culture, c’est la présence, lors de la clôture, du président du Faso. Pour Bobo’2006, Blaise Compaoré a atterri sur la terre de Sya peu avant 19 h, le samedi 1er avril.

Il était donc attendu pour la nuit des lauréats qui était prévue pour 20 h. Du coup, il n’était plus aisé de circuler sur certaines artères de Bobo Dioulasso, les éléments de la sécurité ayant barré le passage sur les voies par lesquelles le cortège présidentiel devrait passer.

Le dispositif sécuritaire au théâtre de l’Amitié avait été renforcé. Les parkings avaient changé d’emplacement, bref, il y avait une nette rupture d’avec les mesures habituelles qui ont prévalu lors des précédentes nuits pour les compétitions du GPNAL. C’est par le scanner que les centaines de festivaliers sont passés un à un, pour faire le plein du théâtre de l’Amitié. A l’intérieur de la salle de spectacles, l’accès à la tribune presse a été strictement refusé aux journalistes, excepté ceux de la « Radiodiffusion et Télévision du Burkina, RTB. Vous avez dit badges presse ?

Les pandores n’en avaient cure. Cette discrimination qui a mis en boule certains confrères de la presse écrite notamment mérite bien d’être repensée. A l’issue du spectacle, il n’était pas non plus aisé de quitter la salle, les portails étant restés hermétiquement fermés pendant plus d’une demi-heure, le temps que l’invité de dernière minute regagne tranquillement son pied-à-terre. tDes couacs d’apr s SNC

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RTB : Des discriminations entre journalistes de radio et de télé

Les rideaux sont tombés samedi dernier sur la 13e édition de la Semaine nationale de la culture. Si les organisateurs de cette biennale de la culture burkinabè en ont tiré un bilan organisationnel « globalement satisfaisant », certains artistes et autres invités ont toutefois décrié quelques frasques dans les conditions d’hébergement, de restauration, de paiement des primes, d’accessibilité des lieux de spectacles, etc. Pour la couverture médiatique de l’évènement, des journalistes ont, en grand nombre, fait le déplacement de Bobo Dioulasso. Mais tous ne sont pas partis satisfaits des conditions de prise en charge au cours de leur séjour sur la terre de la princesse Guimbi Ouattara. Dans la matinée du lundi 3 avril, nous avons reçu un coup de fil anonyme venant de Ouagadougou et dénonçant une « monumentale et regrettable discrimination entre l’équipe de la télévision nationale et celle de la radio nationale du Burkina, tous étant pourtant venus sous l’égide de la maison mère qu’est la RTB.

L’auteur du coup de fil a dit ne rien comprendre dans l’attitude de la direction de la RTB qui, selon lui, aurait mis les journalistes de la section télévision dans des conditions meilleures que celles des journalistes de radio Burkina venus de Ouaga. Pour lui, l’écart était grand pour ce qui est du montant des perdiems reçus, du standing des hôtels réservés, des conditions de travail, etc. où davantage de largesses étaient accordées à l’équipe de la télévision, en comparaison de celle de la radio. Cette situation que notre interlocuteur a délibérément qualifiée de discriminatoire n’est pas, semble-t-il, un exemple isolé.

En plus, il a été question d’une somme de 100. 000 F CFA remise à la RTB par le gouverneur des Hauts-Bassins et dont la seule équipe de la télé s’en serait accaparé. Un confrère de radio Burkina avec qui nous avons eu un entretien téléphonique sur cette question, a reconnu, avec des exemples à l’appui, qu’il y a eu à plusieurs occasions, des situations de discrimination entre les équipes de la radio et celles de la télé. Des discriminations qui selon lui, s’opèrent au vu et au su de la direction de la RTB qui, malheureusement ne fait rien pour les aplanir.

Mais, a-t-il précisé, pour ce qui est des primes journalières allouées aux éléments de la RTB qui étaient accrédités pour la 13e SNC, l’équité était de mise. La différence, toujours selon notre confrère, pourrait être venue du fait que les équipes de la télé aient passé plus de jours à Bobo Dioulasso que celles de la radio. Il a d’autre part, souhaité que la direction de la RTB prenne des mesures pour colmater ces déséquilibres pécuniaires que rien ne justifie.


* Municipales 2006 : la chasse aux voix est ouverte

La chasse aux voix pour les élections municipales du 23 avril 2006 est ouverte depuis le samedi 1er avril dernier. A Bobo Dioulasso, la section provinciale du Houet de l’Union pour la République (UPR) a battu le rappel de ses militants dimanche dernier au secteur 20. Il était question de donner le coup d’envoi officiel de son marathon électoral à l’issue duquel le parti espère glaner le maximum de voix pour le maximum d’élus locaux. Au même moment, les membres de la section provinciale du Houet du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) étaient en concertation au siège du parti.

Il s’est agi pour eux également de lancer officiellement la campagne, et définir la stratégie à mettre en œuvre pour « une victoire éclatante au soir du 23 avril ». Hier 4 avril, c’est l’Alliance pour la démocratie et la fédération /Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) qui tenait, sur le boulevard de la révolution, son meeting de lancement de campagne. Pour l’heure, c’est un fair-play apparent qui prévaut au sein des états-majors des différents partis en lice.


*Le photographe Aloïse n’est plus

Aloïse Bassono, précédemment photographe exerçant à Bobo Dioulasso a quitté le monde des vivants le lundi 3 avril dernier aux environs de 1 h du matin, par suite de maladie. Il a été inhumé dans l’après-midi au cimetière du secteur 22 de Bobo Dioulasso. Ce jeune homme qui était très connu dans le milieu de la presse bobolaise laisse derrière lui une fillette et une veuve inconsolable. Les Editions « Le Pays » auprès de qui Aloïse Bassono est longtemps resté un loyal et fidèle collaborateur présentent à la famille du disparu ses condoléances les plus attristées.

Le Pays

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