Très
rapidement, le marché est conclu avec un chauffeur. Celui-ci ne trouve rien à
redire quant au coût de la location (35 000 F CFA). Mais le conducteur, à son
retour à Pô, exige du chef de mission le versement du double de la somme
conclue. Ce revirement mit le touriste en colère. Sa fureur culmina quand son
vis-à-vis lui avoua à brûle-pourpoint que l’excursion a nécessité plus de
carburant que prévu.

Des propos désobligeants ont même été échangés
entre les 2 protagonistes. Peine perdue.
Les 70 000 F ont été payés. Mais nos amis de l’Hexagone ne sont pas sortis
de l’auberge. Car, le lendemain, ils voulurent aller à Tiébélé. Et il fallait
trouver un autre chauffeur "blanc comme neige".

Le loueur de voitures
propose aux touristes 2 mini cars de 18 places chacun le tout à moindre coût
(20 000 F la journée).

Or, il se présente avec un véhicule de 18 places et
supplie, agenouillé, 4 membres du groupe de monter sur le toit de la voiture,
juste le temps de regagner le 2e camion à l’autre bout de la ville. Nul ne verra
ce fameux "bus n°2". Ces 4 "malheureux" vont alors s’installer sur des
planches bringuebalantes qui leur servaient de siège.

De retour, le groupe,
tout esquinté, débourse la somme convenue non sans avoir exprimé son
mécontentement.
L’association BTA a été créée dans le but de magnifier et de perpétuer
l’héroïsme des fils et des filles du "pays des Hommes intègres". Elle a à son
actif plusieurs réalisations au Burkina Faso.

Un site de soutien à Halidou Ouédraogo

Cliquez www.ho.chez-alice.fr et la page s’affiche : "Bienvenue sur le site de
soutien à Me Halidou Ouédraogo". On y trouve un portrait du président du
MBDHP, de l’UIDH et du Collectif des organisations démocratiques de masse
et de partis politiques.

Le comité de pilotage fait aussi le point sur ses
différents mandats et donne, dans une page "actualités", les dernières
nouvelles sur son état de santé. Les internautes ont aussi la possibilité
d’adresser un message à Me Halidou Ouédraogo et d’écrire au comité de
pilotage. Le président du "pays réel" se porte mieux. Il poursuit sa
rééducation à la clinique Mirabeau en banlieue parisienne.

Oudalan : un responsable de parti reçoit une gifle

L’incident a eu lieu le 18 mars dernier. Alors qu’il s’entretenait avec des gens,
le responsable provincial d’un parti de l’opposition a reçu une gifle de la part
d’un militant d’une autre formation politique. On ignore les raisons de cette
altercation.

Toujours est-il que la victime menace d’aller en justice si elle
n’obtient pas les excuses de l’agresseur. Dans cette période préélectorale, ce
genre de comportement peut conduire à des dérives. Il convient donc que
certains acteurs politiques de l’Oudalan et d’ailleurs fassent preuve de
sérieux pour préserver le climat socio-politique.

Contractuels non payés de l’INSD : le DG fait des promesses

Les représentants des agents contractuels de l’Institut national de la
statistique et de la démographie (INSD), qui entendaient protester, hier 23
mars, pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire, ont été reçus
par le directeur général de l’Institut.

Selon les intéressés, le DG qui avait le
directeur financier à ses côtés à cette concertation, a promis de débloquer la
situation dans un délai d’une semaine. Une quarantaine d’agents sont dans
cette situation et attendent 2 mois d’arriérés de salaire pour certains et 9 pour
d’autres. Il faut noter qu’ils ont été recrutés dans les 13 directions régionales
de l’Economie et du développement (DRED) pour le suivi des prix des
produits de consommation. Les intéressés entrevoient des actions
énergiques pour rentrer dans leurs droits si le statu quo demeure.

UNIR/MS : le Bureau politique en session

Le Président de l’UNION pour la RENAISSANCE/Mouvement Sankariste
(UNIR/MS), au regard des dispositions de l’article 49 du règlement intérieur,
convoque les membres du Bureau Politique National, à une session ordinaire
qui aura lieu le samedi 25 mars 2006 à partir de 10 h au siège du parti sis
aux 1 200 logements.

L’Ordre du jour comporte :
 le bilan de l’élection présidentielle,
 le point des préparatifs des élections communales,
 des informations et divers.
La direction du parti rappelle que les frais de déplacement et de séjour
restent exclusivement à la charge de chaque membre.

Secteur 30 : un résident victime de vol à domicile

Le samedi dernier, un résident a été victime d’un vol à son domicile. Ce
dernier a reçu en effet la visite d’un voleur dans la nuit du mercredi 22 mars
2006. Profitant du fait que la porte n’était pas fermée à clef, le visiteur
indésirable s’est introduit dans la maison. Le locataire dormant, il s’est
emparé de ses 2 paires de souliers, de son téléphone portable, de sa montre,
de son porte-monnaie contenant 16 650 F et de ses papiers.

Après avoir vidé
le porte-monnaie de son contenu numéraire, le malfrat est revenu le jeter
dans la cour. Heureusement, car celui-ci contenait des pièces importantes,
dont la carte grise d’une moto. La victime dit avoir eu néanmoins de la
chance. Sa moto, sa télé, ses meubles et habits ont été épargnés.

Burkina - Mali : jumelage entre armées

La communication n’a plus de secret pour le ministère de la Défense, qui
s’ouvre réellement aux médias. Bien entendu, ce qui ne doit pas être rendu
public ne l’est pas, et la grande muette garde toujours bien ses "secrets
défense". L’autre particularité heureuse de nos militaires, c’est leur
collaboration avec leurs frères d’armes de la sous-région et d’ailleurs.

C’est
ainsi qu’avec des pays africains, tout comme des pays européens et les
Etats-Unis, le Burkina entretient une bonne coopération militaire. Dans cette
logique, nos hommes de tenue reçoivent des formations dans des pays
voisins. En retour, des militaires de ces pays sont accueillis dans des centres
de formation burkinabè.

Toujours sur cette lancée, des jumelages sont
concrétisés, à l’instar de celui entre le Prytanée militaire du Kadiogo au
Burkina et celui du Mali, qui devrait officiellement voir le jour ce vendredi 24
mars. Le ministre de la Défense, Yéro Boly, devrait se rendre sur les bords du
Djoliba à cet effet.

La SNC Bobo’2006, c’est demain !

La treizième édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC) s’ouvre
demain à Bobo Dioulasso sur le thème « culture et intégration des peuples ».
Le comité d’organisation de cette grand-messe de la culture nationale, à
travers ses 18 commissions, est toujours et encore sur la brèche pour finaliser
les préparatifs. Bobo, depuis quelque temps, fait sa toilette pour accueillir les
milliers de festivaliers qui viendront pour la circonstance. Les rues sont en
train d’être nettoyées et refaites.

Les places publiques arborent les
banderoles annonciatrices de l’événement. Les podiums de spectacles grand
public sont en train d’être construits à la place de la mairie, à la gare Sitarail
et au rond-point de Dafra. Bref, la ville de Sya change de couleur. Le Théâtre
de l’amitié qui accueille la quasi-totalité des compétitions a également été
mis au goût du jour. Des stands d’exposition ont été installés dans l’enceinte
du secrétariat permanent de la SNC et à la place de la mairie centrale.

Bobo’2006, c’est 1499 artistes en compétition, toutes catégories confondues.
L’ouverture de la manifestation sera marquée notamment par la caravane de
plus de 300 participants, mettant en exergue les spécificités du Burkina et de
bien d’autres communautés étrangères. Outre ce défilé, il est prévu bien
évidemment une série d’allocutions entrecoupées d’animations musicales, et
c’est un feu d’artifice qui va être le bouquet d’ouverture de la manifestation.
Au niveau de la participation étrangère, des festivaliers de la Côte d’Ivoire, du
Mali, du Niger, du Sénégal, de la Gambie, de la Taiwan, de la France, etc.,
seront de la fête.

L’ASPAC et la SNC

En prélude à la 13e édition de la Semaine nationale de la culture qui s’ouvre
demain 25 mars à Bobo Dioulasso, l’Association pour la sauvegarde du
patrimoine artistique et culturel (ASPAC) a, en collaboration avec les frères
Coulibaly, initié une exposition de masques et autres statuettes au musée de
la Musique d’hier et d’aujourd’hui de Bobo Dioulasso.

Le vernissage de cette
exposition qui a eu lieu le vendredi 17 mars dernier a été l’occasion pour
Urbain Kam de l’ASPAC et les exposants, d’expliquer aux nombreux invités
les significations culturelles de chaque type de masques issus des milieux
mossi, gourounsi, lobi, toussian, etc. Pour la 13e SNC, l’ASPAC ouvre ses
portes du 25 mars au 1er avril 2006 pour mieux se faire connaître et en même
temps, réaménager son musée.

Abattage clandestin : les bouchers de l’Abattoir mécontents

Des voix s’élèvent de plus en plus du côté des bouchers de Ouagadougou
pour dénoncer ce qu’ils appellent "l’injustice dans la filière viande". En effet,
pour organiser ce secteur, les autorités ont exigé que les bouchers aient un
agrément pour exercer leur métier. C’est alors qu’un certain nombre d’entre
eux, soucieux de la discipline qui doit y régner, se sont conformés à cette
décision en acquérant cet agrément, donc en faisant face aux exigences
fiscales.

Ces derniers sont malheureusement sidérés que pendant qu’ils
triment pour exercer régulièrement leur métier et surtout pour sécuriser les
consommateurs, d’autres continuent d’inonder Ouagadougou de viande
sauvage, de façon irrégulière. Pour ces bouchers en colère, si l’Etat a injecté
des milliards pour refaire cet abattoir, ce n’est pas pour que les abattages
clandestins continuent.

SNC : sous la protection de la Générale des assurances

La Générale des assurances est l’assureur officiel de la Semaine nationale
de la culture (SNC). A cet effet, l’ensemble des activités et les lieux de
déroulement des manifestations de même que le comité national
d’organisation de la Semaine nationale de la culture (CNO/SNC), ses invités,
ses partenaires, les artistes et les lauréats de cette édition bénéficieront de
diverses couvertures d’assurance tout le long de cette semaine.

Par ailleurs, l’assureur offre une pause-café à l’ensemble des hommes de
presse chaque jour à 9h30mn dans son stand qui sera situé sur l’aire de la
foire.

Le Pays