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CSC : Luc Adolphe Tiao, rebelotte

Publié le mercredi 22 mars 2006 à 07h59min

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A peine le Conseil supérieur de l’Information (CSI) a revêtu ses habits neufs avec sa nouvelle appellation Conseil supérieur de la communication (CSC), pour se donner plus de visibilité, mais surtout pour véritablement embrasser toutes les questions de communication, que son président Luc A. Tiao et l’ensemble du conseil viennent d’être nommés par décret n°2006-112/PRES du 20 mars 2006.

On se souvient des multiples interrogations sur l’illégalité du mandat du conseil. A présent c’est chose faite. Et voilà le monde des médias comblé de cette confiance renouvelée à un confrère, qui a fait la preuve de son professionnalisme, de son dynamisme. Reconnaissons que sous Luc Adolphe Tiao, le CSC a pris son véritable envol.

L’unanimité est faite sur la qualité de sa gouvernance et le respect qu’il porte à l’ensemble des professionnels de la communication. La prestation de serment des membres du conseil se déroulera le vendredi 31 mars à 9 heures au Palais de justice de Ouagadougou.


* Les préfets de la Kossi, dans le dénuement total

Kantigui aurait appris que dans les départements de la province de la Kossi, ce serait le dénuement total chez les préfets.

A ce qu’il paraît, peu d’entre eux jouiraient de logements et de cadres de travail décents, dignes d’une autorité administrative.

Kantigui aurait même ouï dire que c’est le casse-tête chinois pour certains, qui ne disposeraient pas de moyens roulants. Le ridicule serait poussé à bout : « il n’est pas rare de nos jours de voir arriver les dépositaires de l’autorité de l’Etat dans le meilleur des cas sur la P50 ou la JC de leurs administrés devant qui ils devront garder une certaine impartialité en cas de litige. Et dans le pire des cas, il arrive que le préfet ne puisse pas mettre la main sur le moyen roulant des administrés et qu’il soit obligé à son corps défendant, de faire recours aux motos de partis politiques pour se rendre à Nouna dans le cadre de ses missions ».

Les mêmes sources auraient signifié à Kantigui que certains préfets raseraient les murs à Nouna pour échapper aux créanciers à bout de patience pour leurs factures de réparation, de pièces de rechanges.

Kantigui ne peut souhaiter de meilleures conditions de travail à ces autorités déconcentrées de l’Etat


* Une Semaine mondiale d’action pour l’éducation au Burkina

Les dirigeants du monde entier avaient pris l’engagement devant les acteurs de la société civile d’assurer l’éducation pour tous en 2015. Kantigui constate que cinq ans après cette prise de décision par les dirigeants de la planète, plus de 100 millions d’enfants ne seraient pas scolarisés et 60% d’entre eux seraient des filles.

Selon les mêmes sources, à ce rythme, 86 pays seraient incapables d’atteindre l’éducation primaire complète pour tous les enfants d’ici à 2015. Quant au continent africain, il ne réussirait le pari de l’éducation universel qu’en 2050. Kantigui a ouï dire qu’au regard de cette donne, une quinzaine de structures de la société civile, organisations non gouvernementales et syndicats d’enseignants auraient décidé de la création d’une coalition mondiale dans le cadre d’une campagne mondiale pour l’éducation.

Cette coalition, à ce que Kantigui aurait attendu, s’apprêterait à tenir, du 24 au 30 avril 2006, une Semaine mondiale pour l’éducation (SME). Cette Semaine mondiale pour l’éducation aurait pour thème : « Chaque enfant a besoin d’un enseignant ».

Les organisateurs de cette semaine auraient pour objectif principal de garantir à chaque enfant qu’il pourra non seulement aller à l’école, mais également bénéficier d’un cours dispensé par un enseignant bien formé dans une classe ne dépassant pas 40 élèves


* Un grand prestidigitateur mondial au Burkina Faso

Il est parvenu à Kantigui que le grand prestidigitateur connu dans le monde entier et qui s’appelle Da Sylva, plusieurs fois lauréat de prix internationaux aux USA, en France, en Asie, va faire un passage très remarqué au Burkina Faso.

Et cela, à l’initiative de l’ancien ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme, M. Mahamoudou Ouédraogo. D’ailleurs, pendant la SNC Bobo-2006, Da Sylva donnera plusieurs spectacles à Bobo-Dioulasso. Voilà qui mérite d’être salué et qui sera suivi par Kantigui


* La DPEBA du Kourittenga en ordre de bataille contre la sous scolarisation des filles

Les statistiques scolaires sont révélatrices. Le fossé entre filles et garçons en matière de scolarisation continue de se creuser dans la province du Kourittenga. Tenez ; pendant que les garçons sont à un taux brut de scolarité de 61,7% en 2005, les filles stagnent à 50,5%, soit un écart de 11,4%.

Sur le plan du cursus scolaire, alors que 35,1% des garçons parviennent au CM2, seulement 30,4% de filles achèvent leur cycle primaire. Le fossé est énorme et ne semble pas se combler seul. Voilà pourquoi la DPEBA du Kourittenga a décidé d’aller en guerre contre la sous scolarisation des filles.

Avec son partenaire de toujours, à savoir Plan Koupèla, la DPEBA initie dès ce mois de mars, une campagne de masse de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de la scolarisation des filles. Cette campagne qui va cibler les leaders d’opinion des villages et départements ira jusqu’à la période des recrutements scolaires


Grippe aviaire : Déjà des escrocs dans les campagnes...

Grâce au bureau de la coopération autrichienne, la province du Kourittenga a bénéficié d’une campagne d’information et de sensibilisation sur la maladie de la grippe aviaire au cours du mois de mars 2006. Cette campagne qui était animée par une équipe pluridisciplinaire, a touché les neuf départements de la province.

C’est au cours de ces sorties que l’équipe qui assurait la sensibilisation a reçu les témoignages faisant état d’individus qui parcourent les villages et qui prétendent disposer de médicaments contre le virus H5N1. Un appel a alors été lancé aux populations de faire attention et d’alerter les autorités


* Le Premier ministre, face aux députés demain, 23 mars 2006

Il est parvenu à Kantigui que le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli fera, devant les députés à l’Assemblée nationale, le point sur la situation de la Nation. Selon les informations de Kantigui, ce face à face entre le chef du gouvernement et les élus du peuple est prévu par l’ article 109 de la Constitution burkinabè.

A la présente occasion, le Premier ministre dressera un tableau de la situation politique, économique, sociale et culturelle au cours des douze mois de l’année 2005. Dans un deuxième temps, Paramanga Ernest Yonli se prêtera aux questions des députés. Questions auxquelles il apportera des réponses.

Un débat qui ne donne toutefois pas lieu à un vote, comme c’est le cas souvent dans les séances plénières de l’Assemblée nationale. Kantigui sait qu’ils sont nombreux les Burkinabè qui attendent ces moments de bilan du gouvernement. Il espère que les attentes seront comblées


* Un confrère et sa famille victimes d’un accident

Kantigui aurait appris que notre confrère Ouezzin Louis Oulon, président de Reporters du Faso, de la SODEMA/Burkina et journaliste à la RTB a échappé à un grave accident de la circulation hier de retour d’un voyage effectué dans son village.

Notre confrère au volant de son véhicule avait à ses côtés toute sa famille. Selon les sources de Kantigui, l’accident s’est produit à quelques encablures de Kombissiri. Le véhicule de Louis Oulon aurait percuté un âne alors qu’il roulait à 100 km/h. Kantigui est heureux de constater qu’il y a eu plus de peur que de mal.

Notre confrère s’en est sorti sain et sauf ainsi sa famille. Quant à l’animal, il est mort sur le champ


* SNC Bobo-2006 : la GA assure toute la manifestation

La Semaine nationale de la culture (SNC) est à sa XIIIe édition et débutera le week-end prochain. Kantigui qui a fait un tour du côté de Sya (Bobo-Dioulasso), ville hôte de la manifestation, s’est rendu compte de l’effervescence qui y règne. Dans son détour du côté du Comité national d’organisation, Kantigui qui a pu prendre acte de la signature d’une convention de partenariat entre ledit comité et la Générale des Assurances (GA). Cette convention de partenariat stipule que la Générale des Assurances (GA) est l’assureur officiel de la Semaine nationale de la culture.

L’objet d’un tel partenariat serait de permettre la couverture des besoins d’assurance des éditions de la Semaine nationale de la culture par la GA en contrepartie d’une visibilité communicationnelle pendant lesdites manifestations. La Générale des Assurances souhaite ainsi associer son nom au développement de la culture nationale.

Kantigui aurait même appris que la société d’assurance s’apprêterait à offrir des prix spéciaux à la présente édition. Il s’agirait de dotation de contrats d’assurance à certains lauréats (huit) dans des catégories tels les arts plastiques, les arts du spectacle, les sports traditionnels, l’art culinaire.

Kantigui salue vivement cette initiative quand il sait que c’est une première dans l’existence de la SNC et que les mécènes sont de plus en plus rares

Kantigui

Sidwaya

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