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Boulkiemdé : deux voleurs cambriolent le magasin de vivres du Centre médical de Koudougou

Publié le samedi 11 mars 2006 à 07h04min

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Le Centre médical de Koudougou a été victime d’un cambriolage dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mars 2006.

Les auteurs de ce cambriolage, ne sont d’autres que les sieurs Yaméogo Nooma Charlemagne et Yaméogo Zouré Eloge âgés respectivement de 21 et 25 ans et résidant non loin du Centre médical au secteur n°1 quartier Dapoya.

En allant cambrioler le Centre médical, les deux malfrats ne visaient rien d’autres que le magasin de stockage des vivres destinés à l’alimentation des malades internés. Ainsi, Charlemagne et Eloge ont découpé les persiennes du magasin et se sont introduit à l’intérieur. Ils ont alors raclé le contenu du magasin à savoir du riz, du spaghetti, des boîtes de sardine et des concentrés de tomate, des tubercules d’ignames, des cubes maggi, de l’huile, du poisson frais et un régulateur de tension. Seul un sachet de sel a été épargné.

C’est dans la matinée du 6 mars que les cuisinières, venues pour préparer à manger aux malades, ont constaté le désastre. Le major du Centre médical alors informé, dépose aussitôt une plainte à la gendarmerie. Le commandant de compagnie de la gendarmerie de Koudougou, le lieutenant Siédou Kadio, met alors ses hommes en branle. Durant toute la journée du lundi 6 mars, les gendarmes, commis à la tâche, n’ont eu de repos qu’aux environs de 18 h après avoir mis la main sur les sieurs Charlemagne et Eloge Yaméogo, auteurs incontestés de cet acte criminel.

Les produits volés sont une dotation de l’Etat, selon le major du Centre médical et constituaient la ration alimentaire des malades pour un certain nombre de jours. Même si quelques boîtes de sardine avaient déjà été consommées par les cambrioleurs, la presque totalité des produits volés a pu être remise aux responsables du Centre médical, excepté le poisson frais déjà en phase de décomposition. Une fois de plus, bravo à la gendarmerie de Koudougou qui a toujours su réduire les voleurs à néant.

François KABORE
AIB/Koudougou

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