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<I>Pot-pourri </I> : Le fils de Kadhafi fait tabac à Pouytenga

Publié le vendredi 10 mars 2006 à 08h34min

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La population du Kouritenga en général et de Pouytenga en
particulier s’est mobilisée le mardi 7 mars 2006 pour réserver
un accueil chaleureux à Saïf Al Islam Kadhafi. Prévu pour 10h,
c’est à 13h que le fils du guide lybien, en compagnie du ministre
d’Etat, Salif Diallo et du colonnel Gilbert Diendéré, ont foulé le
sol pouytengalais.

En tout premier lieu, l’Imam Assim de Pouytenga a apporté ses
bénédictions à Saïf Al Islam. Le chef de Pouytenga, porte-parole
du chef de Koupèla, a dit sa joie d’avoir à accueillir chez lui le fils
du guide lybien.

Quant au maire de Pouytenga tout heureux de recevoir
Kadhafi-fils dans sa cité, il le considère comme un digne héritier
de son père. Le maire et son conseil municipal ont honoré la
visite de Kadhafi-fils en lui offrant une parcelle en zone urbaine.

La présence de Saïf Al Islam Kadhafi se justifie par la pose de la
première pierre pour la construction d’un centre de formation,
d’un dispensaire et d’une mosquée financés par la fondation
Kadhafi dont il est le président.

Avant son départ, comme son
père, Al Islam a "lâché les feuilles", au grand bonheur de
certains qui se sont retrouvés avec des billets craquants. Par
contre, c’était la désolation pour d’autres qui ont perdu leur
portable, porte-feuille ou s’en sont sortis avec des blessures.

La
présence de Saïf Al Islam a permis à la communauté
musulmane de s’agrandir avec de nombreuses conversions à
l’Islam.


Tension toujours vive à Komtoèga

Le département de Komtoèga, dans le Boulgou, connaît une
crise dont l’issue est incertaine. Quand ce n’est pas une
question de chefferie ou des arrestations d’individus, ce sont
des actes de violence qui sont régulièrement relevés dans cette
localité.

Le dernier incident en date, selon des "ressortissants
de Komtoèga" qui ont écrit au ministère de la Justice, concerne
le saccage et l’incendie de hangars, dans la nuit du 12 au 13
janvier dernier. Les signataires de la lettre interpellent la Justice
sur cette affaire et sur bien d’autres qui continuent de troubler la
quiétude des habitants de Komtoèga.


8 mars à Kaya : poulets invisibles

La Journée de la femme célébrée à Kaya a naturellement été
suivie d’une réception à la résidence de Mme le gouverneur.
Tout y était sauf l’ombre de poulets. La peur de la grippe aviaire
est dans les esprits et les organisateurs, certainement pour ne
pas mettre mal à l’aise leurs invités, ont choisi la viande de
boeuf et de mouton.


Le jumelage Kaya-Kumasi sur de bons rails

On se rappelle, 8 mois seulement après son installation, le
gouverneur de la région du Centre-Nord, Fatimata Legma, s’était
déplacée à Kumasi avec une forte délégation pour tisser des
relations avec le royaume ashanti.

En septembre 2005, le
Ghana lui rendait la monnaie en effectuant une visite à Kaya.
Très vite, le royaume ashanti et la région du Centre-Nord se sont
mis à regarder dans la même direction. Tout récemment, un
comité de pilotage du jumelage entre ces deux entités a été mis
en place.

Pour témoigner de leur affection pour le Centre-Nord,
Kumasi a fait le déplacement de Kaya le 8 mars dernier avec
une délégation de 12 personnes conduite par le maire Patricia
Appiagyey.


Gaspillage d’eau : la DGIRH met de l’ordre

Tout est rentré dans l’ordre à la Direction générale de l’inventaire
des ressources hydrauliques (DGIRH), sise à Ouaga 2000. La
réaction a été prompte après l’article paru le 1er mars dernier
dans nos colonnes et faisant état d’un gaspillage d’eau lors du
lavage des véhicules.

Un usager (le même qui avait tiré la
sonnette d’alarme) de la voie où ruisselait l’eau de ce gaspillage
nous a adressé un mail pour dire que des "mesures
énergiques et efficaces ont été prises le même jour pour
solutionner le problème."

Ainsi, tous les trous, crevasses et
rigoles de la route incriminée ont été comblés dare-dare et le
lavage des véhicules au bord de la voie a immédiatement
cessé." Bravo donc à ce citoyen qui a donné l’alerte et au
ministère de Salif Diallo de l’avoir entendu !


Promesse de ministre

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la police de proximité, le
ministre de la Sécurité avait rencontré le 7 mars 2005 à
Dédougou, les autorités administratives, politiques, les forces
de sécurité et les leaders d’opinion de la région de la Boucle du
Mouhoun.

A l’issue d’un bref entretien, (calendrier oblige) le
patron de la sécurité avait promis de désintéresser les
participants, sans doute en carburant, dans la mesure de ses
moyens. Un an après, cette promesse tarde à être concrétisée.
Oubli de la part du ministre ?


Un nouveau secrétaire général pour la province du Mouhoun

Après 4 années passées au poste de secrétaire général de la
province du Mouhoun, Mme Sia née Kondé Téné, a passé
officiellement service le 2 mars dernier avec le secrétaire
général entrant, Justin Balima. La cérémonie qui a eu pour
cadre le hall d’attente du haut- commissariat, a connu la
présence des directeurs provinciaux, des chefs de services de
la province et du haut-commissaire du Nayala.

En traduisant
toute sa reconnaissance pour la franche collaboration au
haut-commissaire, la SG sortante a souhaité que son
successeur fasse preuve de disponibilité et d’efforts physique et
intellectuel accrus pour poursuivre le combat contre le
sous-développement et la pauvreté dans la province.


Comoé : du grabuge au CAMJC

Le Collectif des associations et mouvements de jeunesse de la
Comoé (CAMJC) vit une crise sans précédent. Son président,
Norbert Fayama, a reçu une correspondance émanant d’un
groupe de leaders, membres du collectif, faisant état de
difficultés qui, selon eux, freinent la marche du CAMJC et
compromettent les objectifs attendus par sa population cible et
ses fondateurs.

Ces difficultés seraient d’ordre organisationnel,
fonctionnel, relationnel, matériel et financier. Et pour les
endiguer, le groupe pense que certaines actions doivent être
posées. Ce sont, entre autres, la relecture des textes constitutifs
du CAMJC, le remaniement de l’organe dirigeant, l’ouverture de
l’adhésion à toutes les structures de jeunesse, la mise en place
d’un organe d’animation et de gestion de la maison des jeunes
et de la culture. Ils ont par ailleurs invité le président à convoquer
une assemblée générale.

Le président du Collectif, Norbert Fayama estime, pour sa part,
qu’il y a un problème de leadership dans le milieu des jeunes. Il
dit également qu’il n’a pas l’intention de s’approprier le CAMJC et
pour le prouver, il fera tout pour convoquer l’AG à la date
proposée par le groupe de leaders, auteur de la lettre.
Le CAMJC a été créé il y a environ cinq ans.

Très vite, il s’est
avéré être un instrument d’éducation de formation et de
rassemblement de la jeunesse de la Comoé. C’est d’ailleurs ce
rayonnement qui lui a valu une décoration le 11 décembre
dernier où l’organisation a été élevée au rang de chevalier de
l’ordre national avec agrafe jeunesse et sport.


Forum des jeunes du Yatenga : un désordre monstre

Il s’est tenu les 2 et 3 mars 2006 à Ouahigouya, un forum des
jeunes du Yatenga, une croisade parrainée par le ministre d’Etat
Salif Diallo. Certes, l’initiative de ce forum est à saluer, car
devant servir de cadre à la jeunesse du Yatenga pour faire un
diagnostic des difficultés qui entravent son épanouissement.

Les travaux qui se sont déroulés sous forme d’atelier devaient
donc aboutir à l’adoption d’un document-cadre qui répertorie les
propositions de solutions aux problèmes liés à l’emploi, à la
santé, au sport et à la culture.

Cependant, on se demande si la
montagne n’a pas accouché d’une souris, au vu du désordre
constaté dans l’organisation. En effet, peu avant la clôture, le
rapport de synthèse des travaux qui devait être lu en salle avait
disparu. Cela était dû au manque de consensus autour des
recommandations. Toute chose qui a failli dégénérer en un
pugilat entre les participants, au cours de la plénière.

Le
désordre ne pouvait plus être dissimulé, lorsque certains
participants, qui avaient pourtant pris part aux travaux depuis la
veille, ont été refoulés de la salle à l’arrivée du parrain. Le pire a
été évité de justesse quand les élèves qui ont servi de haie
d’honneur à l’accueil du parrain se sont vu refermer les portes
de la salle de conférences, sous leur nez. Courroucés, ceux-ci
ont envisagé, séance tenante, de déclencher un cafouillage. Par
ailleurs, un différend financier opposait en sourdine les
organisateurs.


Polémique autour de la mort d’un écolier

Le mardi 28 février 2006, un élève de l’école primaire de
Nimbou dans la CEB de Thiou (province du Yatenga) est mort
en hospitalisation. L’enfant serait mort des sévices que lui aurait
infligés le directeur de l’école. Depuis le mercredi 1er mars
2006, celui-ci se trouve en état d’arrestation. Il se serait, selon
certains, réfugié lui-même chez les forces de l’ordre. Plusieurs
versions sont données autour de ce drame.

En effet, tout aurait
commencé le lundi 27 février, la veille donc du drame. Le
directeur, M. Touré, qui tient la classe du CM2, était en évaluation
avec ses élèves (examen blanc). Dérangé par le brouhaha
provenant de la classe voisine (CP2) dont le maître était absent,
M. Touré décide alors d’y aller mettre de l’ordre. C’est ainsi que,
dans le lot des bavards, il aurait choisi d’administrer la chicotte à
4 élèves.

Selon la version qui incrimine le directeur de meurtre,
la victime aurait été atteinte au flanc, ce qui lui a valu d’être
transportée au dispensaire du village voisin où elle succombera
le lendemain. Mais, les sources proches de l’enseignant disent
que l’élève en question ne faisait pas partie du lot des battus
mais qu’il souffrait d’une fièvre typhoïde.

Même si M. Touré n’a
pas la triste réputation d’être dur envers les élèves, il n’en
demeure pas moins vrai que son affectation à son poste actuel
serait due au mécontentement des parents d’élèves de son
école d’origine.


Centre médical Paul VI : des samaritains venus de Belgique

L’association belge, Médecins sans vacances, séjourne
actuellement au Burkina dans le cadre d’une mission de
gynécologie-obstétrique au centre médical Paul VI. Composée
de 4 personnes dont un gynécologue et un anesthésiste,
l’équipe prévoit de faire des consultations et pour les cas
difficiles, des interventions chirurgicales. Elle sera appuyée par
des spécialistes sur place durant toute cette mission sociale qui
dure du 5 au 17 mars 2006.


Un flash infos sur la grippe aviaire

Depuis le 16 février 2006, la Direction générale des prévisions
et des statistiques agricoles (DGPSA) a initié un flash
d’informations sur l’influenza aviaire hautement pathogène ou la
grippe aviaire, en collaboration avec la représentation de la FAO
au Burkina et la Direction générale des services vétérinaires
(DGSV).

L’objectif est de donner le maximum d’informations sur
les mesures de prévention et de lutte contre l’épizootie dans les
pays menacés ou récemment touchés par le virus. Ainsi,
plusieurs thèmes ont déjà été traités dont la connaissance de la
maladie, les risques d’exposition des êtres humains au virus, le
rôle de l’hygiène dans la prévention, le plan burkinabè de
riposte, etc.

Le flash infos est à son 7e numéro (qui date du
vendredi 3 mars 2006) et est largement diffusé par courrier
électronique.


Une nouvelle usine de duplication de cassettes

Le Top info culture en TIC est ce dépliant édité par l’Union des
journalistes et communicateurs culturels du Burkina (UJCB),
présidé par notre confrère Boureima Djiga.

Ce support, qui sert
d’agenda culturel pour le mois, nous apprend que le Burkina est
désormais doté d’une nouvelle unité de duplication de cassettes
audio.

L’usine érigée par CASAIS Production de l’artiste
musicienne Amity Meria est située à Paspanga et contribuera
avec les autres maisons de duplication déjà installées, à
faciliter la tâche aux musiciens burkinabè.


Kadiogo : les chasseurs en réunion demain

L’Association des chasseurs du Kadiogo (ACK) organise en mai
prochain, la "Journée du chasseur". La manifestation aura lieu
au parc urbain Bangr-Wéogo. Dans cette optique, le président
de l’association, Zindibala Issaka Kaboré, convie tous les
chasseurs de la province du Kadiogo à une réunion de
concertation et d’informations sur le programme des activités, le
11 mars, à 9 h, au parc Bangr-Wéogo.

Selon M. Kaboré, "cette
journée culturelle s’inscrit dans une vision de sensibilisation et
d’éducation environnementale au regard des diverses
pressions qui s’exercent sur le couvert végétal, les points d’eau,
les populations fauniques, les terroirs villageois, etc." L’ACK veut
donc "une implication réelle et significative de tous les acteurs
de la filière faune, notamment les chasseurs."


Lotissement à Banfora : les demandeurs bientôt satisfaits

L’opération de lotissement dans la commune de Banfora a
amorcé sa dernière phase. La commune a accueilli depuis le
1er mars 2006 un agent du cadastre et un autre de l’urbanisme
qui sont déjà à pied d’oeuvre dans les zones à lotir. Il faut
rappeler que cette opération s’insère dans le cadre de
l’exécution de l’autorisation n°2004/0325 MITH/DGUH du
29/06/2004 du ministère des Infrastructures, des transports et
de l’habitat donnant suite à la lettre n°2003-427/CBFR du
11/09/2003.

Les zones concernées par ce lotissement sont le
secteur 6 autour de la station de traitement de l’ONEA, la partie
non lotie du secteur n°8, une extension au secteur 5, le secteur
3, la zone de Kossara et une partie du village de Tangora. La
commission d’attribution, qui a à sa tête le maire, s’attelle à faire
l’état des lieux au cas par cas.

Il s’agit de recenser ceux qui sont
installés dans les zones spontanées à lotir afin de tenir compte
d’eux, de leur emplacement dans l’attribution des parcelles.
Selon le directeur des services techniques municipaux (DSTM),
cette approche vise à faire montre de justice sociale. En ce sens
qu’il s’agit d’éviter autant que faire se peut, de déplacer les
habitants des zones spontanées.

Pour ce faire, les techniciens
tiennent compte de plusieurs facteurs. On peut citer entre autres
la taille des familles, le standing des maisons et aussi la
position des voies. Toujours selon le DSTM, tout est mis en
oeuvre pour que les demandeurs entrent en possession de leur
parcelle avant les élections municipales.


Méningite dans la Comoé : la population vaccinée

Il y a environ deux semaines, la région des Cascades avait
franchi le seuil d’épidémie de méningite. Toute chose qui avait
inquiété la population quand on sait les conséquences de cette
maladie sur les finances et la santé des populations. Toutefois,
les malades qui arrivaient dans les formations sanitaires étaient
prises en charge.

Afin de freiner l’évolution de cette maladie et d’en limiter les
dégâts, la région des Cascades a bénéficié du vaccin contre la
souche qui y sévit. Ces doses antiméningocoques sont arrivées
le mercredi 1er mars et une rencontre préparatoire a réuni les
acteurs de santé en vue d’organiser une campagne de
vaccination réactive contre la méningite. Cette campagne a
commencé le 2 mars 2006 et s’est déroulée jusqu’au 6 mars
2006. Pendant ces quatre jours, ce sont des personnes dont
l’âge est compris entre deux et trente ans qui ont été vaccinées.


Une Journée médicale américaine

Dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre
les Etats-Unis d’Amérique et le Burkina, une équipe médicale
militaire américaine, composée de quatre membres, organise,
en partenariat avec le ministère de la Défense, du 7 au 10 mars
2006, dans l’enceinte du Splendid Hotel, un séminaire dont le
thème central est la médecine préventive.

Ce séminaire
regroupe une trentaine de médecins militaires, civils et
d’infirmiers des corps de troupe. C’est le lieu privilégié pour ce
personnel médical d’échanger avantageusement sur des
questions aussi importantes que variées que sont : la grippe
aviaire, le VIH Sida et les IST, la médecine de campagne. Les
conférenciers vont livrer leurs expériences à travers les divers
thèmes dont ils vont traiter afin de susciter un vif intérêt de
l’auditoire.


BLOC-NOTES

L’Association pour le développement de Salbisgo, dans le
département de Ramongo, province du Boulkiemdé, organise à
l’intention de ses ressortissants vivant à Ouaga, une
présentatibn de vœux le dimanche 12 mars 2006 à 16 h au
secteur 3, dans la famille Zongo, située sur l’avenue
Dimdolobson à 100 m de l’école des Douanes.

Le Pays

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