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Halidou Ouédraogo a commencé sa rééducation

Publié le jeudi 9 mars 2006 à 07h33min

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Evacué dans la capitale française, le jeudi 2 mars dernier, suite
à une attaque cérébrale, Me Halidou Ouédraogo, président du
MBDHP et de l’UIDH, reçoit actuellement des soins à l’hôpital
américain de Neuilly.

Selon l’Amicale pour le soutien de Halidou
Ouédraogo (ASHO) qui a joint au téléphone son épouse, le
défenseur des droits humains parle et a commencé sa
rééducation.


Egypte : Les étudiants burkinabè en colère

C’est une histoire de feuillets qui a mis le feu aux poudres et qui
a entraîné une manifestation des étudiants burkinabè en
Egypte. Le 3 mars dernier, et selon une note de l’Association
des étudiants burkinabè qui nous est parvenue, les étudiants
ont pris d’assaut l’ambassade du Burkina au Caire pour
exprimer leur colère face, disent-ils, à l’augmentation des prix
des prestations de service. Il y a même eu des vitres cassées.

Les étudiants estiment que le montant de 160 livres
égyptiennes (environ 16 000 F CFA) pour avoir certains
documents est excessivement cher pour eux qui perçoivent une
bourse mensuelle de moins de 90 livres (environ 9 000 F CFA).

Dans leurs revendications, ils exigent, notamment, la baisse du
coût des prestations de services à moins de 200 livres. Un
communiqué du ministère des Affaires étrangères indique de
son côté, que la manifestation a entraîné les blessures et des
dégâts matériels. Quelques étudiants ont été arrêtés.


Mort suspecte d’une tourterelle : l’Elevage introuvable

Mardi 7 mars dernier, un résident de la Patte-d’oie retrouve à
son réveil, le cadavre d’une tourterelle dans sa cour. L’animal,
visiblement, ne portait aucune blessure. Dans cette psychose
de fièvre aviaire, il prit la précaution de téléphoner à la Direction
des services vétérinaires qui lui demandèrent de localiser
précisément son domicile.

Tâche parfois difficile dans certains
quartiers périphériques de Ouagadougou où la plupart des rues
ne sont pas encore baptisées. Retrouver par conséquent une
concession à partir du numéro plaqué sur la porte relève du
miracle. Si bien que manifestement, les services approchés
avaient des difficultés à s’orienter suite aux explications du
résident.

Néanmoins, la conversation fut empreinte d’attention,
traduisant leur souci d’apporter des réponses aux angoisses
d’un résident qui s’est malheureusement entendu dire que
l’équipe de tournée était déjà sur le terrain et qu’il était
impossible de se rendre à son domicile pour procéder aux
opérations de ramassage de l’oiseau mort. Restait une solution
dans ce cas de figure. Il fut conseillé à ce résident de se ganter
les mains, de mettre l’animal dans un sachet, de l’incinérer ou
de l’enterrer et de désinfecter l’endroit où était couché le
cadavre.

La question que l’on peut se poser est de savoir si le
Burkina est suffisamment armé pour faire face à une épidémie
de la grippe aviaire si elle se généralisait. Si pour un cas isolé
comme celui qui s’est produit à la Patte-d’oie, il est question de
manque de moyens qu’en sera-t-il lorsqu’il peut aller sur tous
les fronts ?

En effet, si l’on devait attendre que cette équipe revienne de ses
tournées pour se déporter sur l’endroit indiqué, combien de
temps cet oiseau serait-il resté sur place avec tous les risques
de propagation du risque ? La question mérite d’être posée. En
tous les cas, le résident en question s’est vite exécuté en
éloignant l’animal de sa cour.

Le Pays

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