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Comoé : Promouvoir la pharmacopée traditionnelle

Publié le lundi 6 mars 2006 à 07h03min

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Sensibiliser les tradipraticiens de la région des Cascades sur la politique nationale et la réglementation en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelles. C’est sur ce thème que s’est tenu à Banfora, du 07 au 08 février 2006, un atelier organisé par le projet Pharmacopée valorisée de l’ONG GERES (GERES/PHAVA) en partenariat avec le ministère de la Santé avec l’appui financier du ministère français des Affaires Etrangères.

En effet, ils étaient environ une quarantaine de participants composés de professionnels de médecine moderne, de tradipraticiennes et tradipraticiens venus des confins de la grande cité du Paysan noir pour harmoniser leurs actions sur le terrain et chercher à avoir en ce qui concerne les tradipradiciens, une meilleure compréhension des textes en vigueur réglementant leur profession. Deux jours durant, les participants étaient réunis dans la salle de conférence de la direction régionale de la Santé sous la direction du Docteur Evance Zoungrana de la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des Laboratoires (DGPML) et du Docteur Kadéba Chrysostome.

Ils ont passé en revue les grandes articulations de la politique nationale en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelles et la réglementation en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelles au Burkina Faso.

Au nombre des acquis, ils se sont approprié les enjeux de cette politique nationale, son objectif, ses actions prioritaires et ses organes de mise en œuvre. Au regard de l’exposé fait sur la nouvelle législation en la matière, il faut retenir que les participants ont été exhortés à se mettre au diapason des textes régissant leur profession. Cependant, compte tenu des difficultés financières et de la procédure, les tradipraticiens ont trouvé très exigeant le décret qui réglemente leur profession.

Aussi, les participants ont voulu savoir davantage sur la réglementation de la vente des produits dits chinois et leur prolifération sur le marché. Nonobstant les difficultés rencontrées, les tradipraticiens et pradipraticiennes de la région ont promis s’organiser et de se mettre à jour vis-à-vis des textes afin de relever le défi.

Pour le coordonnateur du projet PHAVA, Olivier Marc, cette rencontre dans les Cascades a été fort enrichissante. C’est pourquoi il s’est engagé à travers sa structure, à appuyer les tradipraticiens pour le dépôt de leurs dossier soit pour l’autorisation d’exercice de la medécine, soit pour l’autorisation de mise sur le marché de leurs médicaments.

Mamadou YERE (yeremama@yahoo.fr)
A.I.B. / Banfora

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