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Comoé : Lutte contre la criminalité transnationale

Publié le vendredi 3 mars 2006 à 07h23min

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Le séminaire de formation sur la gouvernance internationale en matière de criminalité transfrontalière tenu du 21 au 24 février 2006 à Banfora, a regroupé les hauts-commissaires, les directeurs régionaux et provinciaux de la police, de l’Environnement et du Cadre de vie, de l’Action sociale et les responsables de la sécurité venus des provinces de la Comoé, de la Léraba, du Poni, du Noumbiel, du Ioba et de la Bougouriba.

Placé sous le thème : “ La promotion au Burkina Faso des principes de la gouvernance internationale en matière de criminalité transnationale ”, ce séminaire a été initié par l’Institut diplomatique et des relations internationales à travers son projet IDRI / FAED.

L’Institut diplomatique et des relations internationales ( IDRI ) dans sa vocation d’école de formation et des questions transnationales, a initié cette formation pour mieux outiller ces acteurs de premier rang au niveau régional sur les questions relatives à la criminalité transnationale.

La rencontre de Banfora qui se tient après celle de Bobo-Dioulasso est la deuxième d’une série de huit séminaires qui se tiendront à travers l’ensemble du territoire national.

Pendant 4 jours, la trentaine de participants ont échangé autour de six modules tels la participation à un groupe criminel organisé, le trafic et la traite des personnes, le trafic illicite de substances psychotropes et de stupéfiants, le trafic d’armes, les infractions économiques et financières et le terrorisme.

Les sieurs Jean Claude Tahita enseignant à l’Université de Ouagadougou, Mathias Niamba, magistrat et président du Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso et Guy Hervé Kam, président du Tribunal pour enfants de Ouagadougou, ont été les principaux animateurs de cette formation.

Dans leurs exposés, il s’est agi entre autres, pour les communicateurs de définir le concept, d’en donner les éléments constitutifs de l’infraction, avant de préciser les conditions de répression au Burkina Faso.

Selon les conférenciers, le Burkina Faso peut être considéré avant-gardiste dans la lutte contre cette infraction.

Pour ce faire, il a recommandé qu’il y ait une harmonisation des outils internes avec les instruments juridiques internationaux.

Pour ce qui est de la lutte, il ressort que les crimes organisés prennent des racines dans les systèmes de démocratie en transition, si bien qu’il faille que l’Etat de droit fonctionne régulièrement dans tous les Etats à travers la promotion des droits de l’homme et de la bonne gouvernance.

A l’issue de ces quatre jours d’information, de formation, de discussion et de débats, Lambert Alexandre Ouédraogo, directeur de la formation, des programmes et des stages à l’IDRI a souhaité que les connaissances acquises par les participants puissent leur permettre d’agir plus efficacement et plus conséquemment.

Selon lui, cette initiative de l’IDRI serait un coup d’épée dans l’eau si elle se limite seulement aux acteurs du Burkina Faso. Dans cette perspective, il est prévu la convocation d’un colloque international sur le sujet, auquel prendront part des délégués des pays voisins.

Mamadou YERE (yeremama@yahoo.fr)
AIB/Banfora

Sidwaya

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