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<I>Le pouls de la cité </I> : Les camions de bois, véritables dangers de la circulation

Publié le vendredi 24 février 2006 à 06h50min

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Généralement vieux de plus d’une vingtaine d’années, les camions transportant du bois mort n’ont que leurs blocs moteurs pour rouler. « On s’en fout » des autres systèmes (phares, clignotants, feux de position,...) pouvant réguler la circulation.

Pour la plupart surchargés, ces camions sont les principales causes des accidents mortels sur la nationale n°6 reliant la ville de Sapouy à la ville de Ouagadougou. Des chauffeurs se permettent même d’attacher à l’arrière de leurs camions une importante quantité de bois à l’aide d’une corde. Ce qui constitue pour eux un « deal » en dehors de la commande dûment établie. Il est fréquent de voir sur la nationale n°6 de gros bois éparpillés sur la voie, obligeant les autres usagers à marquer un arrêt pour les dégager.

Les chauffeurs desdits camions ne se rendent compte de la perte d’une partie du « deal » que quand ils arrivent à destination. Nous nous demandons pourquoi une telle tolérance de la part des autorités chargées de réguler la circulation. En attendant, une éventuelle réglementation stricte de la circulation de ces « wanbraado » (camion de bois) la prudence est recommandée aux usagers de la nationale n°6.


* La “beauté” de la SONABEL dans le dépannage

Quand la capitale burkinabè commence à connaître des moments de délestage surtout dans les jours les plus chauds de l’année, certains habitants et même la presse ne s’embarrassent pas pour qualifier la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) de « SONA-VILAINE ». A force de se voir couper le courant, les consommateurs ont à tort ou à raison affiché une laideur à cette entreprise qui fait des mains et des pieds pour éclairer Ouagadougou.

Dans ce souci, elle a développé des initiatives pour renforcer ses capacités d’intervention et d’assistance à ses clients. Samedi 4 février 2006, plongé dans l’ambiance d’un match de quart de finale de la CAN 2006, un locataire d’un celibatérium au secteur n°29 a vu ses appareils et ses ampoules s’éteindre brusquement. Fait curieux, les autres locataires ne connaissaient pas le même problème. Il constata alors que son compteur ne tournait plus. L’électricien venu l’aider conseilla de se référer au service de dépannage de la SONABEL. Après avoir échangé avec un agent de ladite société pour localiser la maison, le locataire s’est laissé surprendre par la promptitude avec laquelle celui-ci a réagi.

Trente (30) minutes après, le service de dépannage de la SONABEL était devant sa porte. Et dix (10) minutes plus tard son courant a été rétabli. « Voilà au moins un numéro de dépannage qui marche et son service fonctionnel », s’est réjoui le locataire. La SONABEL n’est pas aussi « vilaine » que ça. Elle sait retrouver sa « beauté » quand ses moyens le lui permettent .
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Un “hameau” de bandits au terrain Saint-Camille

Le maquis « Stade-de-France » situé entre l’avenue Babangida et le terrain « Saint-Camille » au secteur n° 29 connaît depuis sa rénovation une fréquentation sans commune mesure la nuit venue. Du coup, cette affluence a transformé le terrain en un véritable « hameau » de bandits. Impossible de traverser ce lieu non éclairé à une certaine heure. Les passants sont dépouillés de leurs portables et au pire de leurs engins. De prétendus clients viennent au « Stade-de-France » avec une autre idée derrière la tête : identifier des personnes qu’ils peuvent détrousser. Et c’est dans l’angoisse que les riverains du maquis et du terrain « Saint-Camille » vivent.

L’ambiance a tellement conduit les « filles de joie » dans les environs qu’il est difficile de connaître avec exactitude ces genres de larrons. Le promoteur du maquis a pris conscience de cette menace sur sa clientèle et des forces de l’ordre tentent de sécuriser les lieux. Mais cette garde durera combien de temps ? Cette question suscite des inquiétudes au sein des populations riveraines.


* Conscience en route : Le port de casque est une nécessité vitale

Pourquoi porter un casque ?

La caractéristique principale de la circulation au Burkina Faso est la prédominance de deux roues notamment motorisées. Par ailleurs, les données « accidentologiques » démontrent que l’implication des deux roues est assez importante. En 2004 et 2005 selon les données de la police nationale, les deux roues étaient impliquées dans, respectivement, 65,99% et 67,22% des accidents enregistrés dans la ville de Ouagadougou. Ces données mettent en exergue l’extrême vulnérabilité des usagers de cette catégorie de moyens de transport.

Le non port d’un casque ou le port d’un casque non adapté expose les usagers à de graves conséquences relatives, entre autres, aux traumatisme crâniens en cas d’accident. Le casque est le seul moyen de protection pour les usagers des deux roues. Dès lors, son port est une nécessité vitale aussi bien pour le conducteur que pour le passager.


Comment choisir son casque ?

Essayez-le tout d’abord. Placez-le correctement : le casque doit être de la taille exacte du porteur et ne doit pas comprimer les oreilles. Le cas échéant, il doit permettre le port de lunettes correctives. L’avant doit se placer au ras des sourcils. Cette position vous protège des chocs frontaux et permet de lever la tête sans blocage du cou.

Choisissez un casque qui correspond le mieux à votre environnement, « Jet », « Intégral » ou « Modulaire ». Le « Jet », plus léger, plus confortable permet de ne pas étouffer quand on roule en ville. « L’Intégral » ou « Modulaire » enveloppe complètement la tête. Ce type de casque, très apprécié en période de froid, est indispensable pour les longues distances. N’achetez pas les casques non adaptés (non homologués). Ils peuvent se révéler dangereux et peu protecteur.


* De l’alcool sous les fenêtres des collèges

* Le constat est fait mais que peuvent faire les chefs d’établissements face à la propension délibérée des élèves à s’énivrer d’alcool et de drogue de toutes sortes. Dans les écoles secondaires, professionnelles ou techniques de la ville de Ouagadougou, l’on est surpris par l’ampleur du phénomène. Aux 1200 logements ou ailleurs, les débits de boissons, kiosques de frelatés sont sous la fenêtre des écoles. Cette proximité transforme ces lieux du savoir en aire de détente pour les élèves aux heures creuses.

Ils se précipitent dans la société de consommation avant l’âge. Ces élèves « godeurs » sont tentés d’entreprendre n’importe quoi pour répondre aux exigences d’un monde de plus en plus agressif au plan économique. Il y a lieu de prêter un tant soit peu une oreille attentive aux thèmes de nombreuses chansons en vogue qui passent sur les chaînes de radio et télévisions du pays : « Générations sacrifiées » ; « A qui la faute » ; « La vie est dure au Faso » etc. ...

Et pourtant on pourrait bien aider ces jeunes en allant à la source de leur mal. D’abord il faut éviter la vente d’alcool à proximité des établissements. Ensuite, il faut prioriser l’implantation des écoles, toute nature confondue (enseignement général, professionnel ou technique) en zone périphérique. On éveillerait par cette approche la conscience sur les réalités de notre milieu. Enfin promouvoir un partenariat entre le secteur privé et les collectivités décentralisées en matière de gestion déléguée d’infrastructures socio-éducatives.

Sidwaya

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