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<I>Pot-pourri </I> : Une grosse fraude qui fait des vagues

Publié le vendredi 24 février 2006 à 07h02min

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La Coordination nationale de la lutte contre la fraude fait-elle
actuellement face à une grosse affaire de fraude ? Selon des
sources bien informées, un dossier de fraude sur la base de
fausses factures dans le secteur du textile mobilise
actuellement les uns et les autres.

Le commerçant incriminé, un
certain T.G, de nationalité étrangère et basé à Abidjan en Côte
d’Ivoire (pour qui 3 à 4 personnes travaillent à partir de Bobo
Dioulasso). Son procédé est simple : il achète du textile par
mètre commandé par containers de 40 pieds dont les valeurs
oscillent entre 80 et 120 000 dollars (environ entre 44 et 66
millions de F CFA).

Dès que ladite commande arrive au Burkina,
TG sort de faux documents pour les mêmes containers et
déclare par kg et en stock-lot, bien que la marchandise soit de
premier choix. Il produit alors une facture comprise entre 2700 et
4000 dollars (environ 1 485 000 et 2 200 000 F CFA), ceci pour
échapper au contrôle de COTECNA, la structure qui vérifie les
prix, la quantité, la qualité et l’origine des produits.

En faisant
donc ces fausses déclarations, TG échappe ainsi aux contrôles
réglementaires. Pour ce faire, il adresse les factures et
documents originaux à une Banque suisse par le biais de son
fournisseur, après paiement. Comme cet exemple : pour une
facture réelle de 117 000 dollars, il fait une fausse facture et
déclare en douane, pour le même produit, 3840 dollars. Ainsi,
avec un chiffre d’affaires très bas, il échappe aux impôts et à la
douane.

Mieux, TG, présenté comme un grand stratège dans le
domaine du faux, a changé le nom de sa société et agit
apparemment sans inquiétude, parce que protégé, apprend-on
par des "hommes forts". Depuis 2003, TG a commencé à
importer des marchandises au nom d’individus burkinabè venus
de la Côte d’Ivoire. Et tout cela sans compter les importantes
sommes transférées à l’étranger (1,16 milliard de F CFA en
2001, 751 millions en 2002, et 682 millions de F CFA en 2000).
Conséquence de ce comportement et selon nos sources, c’est
un manque à gagner mensuel de 250 millions de F CFA pour
l’Etat burkinabè.

Ces produits fraudés empruntent les mêmes
circuits de distribution et freinent l’épanouissement des
honnêtes opérateurs économiques.
Mais que dit la Coordination nationale de la lutte contre la fraude
 ? TG y avait-t-il été convoqué ? L’enquête en cours sera-t-elle
menée jusqu’au bout ? Va-t-on laisser traîner le dossier pour
mieux l’étouffer ? Epargnera-t-on la Coordination de toute
pression pour lui permettre de sévir contre les hors-la-loi ?
Questions !


Un créancier de mauvaise foi

Les gros poissons avalent les petits pour grossir davantage.
C’est la dure loi des affaires qu’un "grand" opérateur
économique de la place essaie malhonnêtement d’appliquer à
un propriétaire d’une alimentation.

En effet, ledit grand opérateur
économique a acheté à crédit des marchandises, dont des
bouteilles de champagne, pour des millions de francs CFA. Le
drame, c’est que l’acheteur abuse de la confiance du vendeur
depuis décembre 2005. Après lui avoir délivré un chèque sans
provision, ce qui est puni par la loi, chèque que la victime a
évidemment essayé de toucher en vain, la société de l’opérateur
économique a trouvé la diabolique astuce des faux rendez-vous.

C’est ainsi que le pauvre propriétaire d’alimentation passe tout
son temps dans les locaux de celui qui lui doit.
Quand il est lassé d’être tourné en rond, il envoie un de ses
employés. Le résultat est le même. Le crédit n’est pas payé.
Pourtant, le vendeur lésé est harcelé par ses fournisseurs, sans
oublier qu’il est contraint d’honorer les impôts qui, comme on le
sait, sont sans pitié.

Bien qu’il dise comprendre son partenaire
parce que tout le monde peut connaître des moments difficiles,
le propriétaire d’alimentation qui a déjà alerté la gendarmerie, dit
connaître lui-même des pressions financières.


Le cri de détresse d’un ex-salarié

Dans une lettre qu’il a fait parvenir à notre rédaction, un
ex-employé d’une ambassade de la place, Ablassé Diarra, lance
un véritable cri de détresse en direction de ses ex-employeurs,
notamment du conseiller, leur demandant de respecter leurs
engagements de lui payer ses six mois de salaire.

Selon lui, il
aurait été employé par l’ambassade de 2001 à février 2005 et en
dépit des assurances du conseiller de donner satisfaction à sa
revendication, l’ambassade lui reste redevable. Ablassé Diarra
ressent cette situation comme une injustice à son endroit dans
la mesure où l’ambassade aurait réglé la situation de trois
personnes qui étaient dans le même cas que lui.

L’intéressé fait
remarquer que le sort qui lui est actuellement réservé s’est
soldé par le renvoi de son enfant de l’école, faute d’argent.


Avenue Kwamé N’Krumah : une étude éloquente

La mairie de Ouagadougou et la FONCIAS voyaient-elles venir
l’incendie intervenue le 15 février dernier dans un immeuble sis
sur l’avenue Kwamé N’Krumah ? En tout cas, on peut dire que
l’étude qu’elles ont faite sur cette avenue de la capitale est très
prémonitoire.

Il ressort en effet de cette enquête, qu’un occupant
sur deux n’est pas assuré, que 75% des occupants non
assurés n’y ont jamais pensé et que 4% craignent que la prime
d’assurance soit élevée. Dans son newsletter de septembre
dernier, la même société d’assurance lançait cet avertissement :
"L’incendie n’arrive pas qu’aux autres...". Et de relever que dans
plus de 50% des cas, ce sont les installations électriques qui
sont à l’origine des incendies. Alors, à bon entendeur, salut !


Gaoua : une infirmière et son agresseur à la barre

A moins d’un report, c’est ce matin que le Tribunal correctionnel
de Gaoua (Région du Sud-Ouest) va se pencher sur une affaire
de coups et blessures volontaires (CBV) d’un genre particulier.

Il
s’agit d’une agression physique dont a été victime une infirmière
brevetée du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de
Batié sur son lieu de travail dans la nuit du 24 juin 2005. C’est
un coup porté au front de l’infirmière avec une lampe-torche par
une femme.


Délégation togolaise au Burkina : la presse indésirable

Informée d’une audience que le président du Faso devait
accorder à une délégation togolaise, le mercredi 22 février, la
presse a accouru à la présidence. Mais elle fut poliment
congédiée, au motif qu’elle n’était pas invitée. Visiblement, la
première entame de la médiation burkinabè dans la crise
togolaise se veut discrète.


Les coupures de la chaleur

Les coupures d’électricité en période de chaleur étaient
devenues incontournables. C’est pour y remédier et renforcer
son parc de production du Centre régional de consommation de
Ouagadougou (CRCO), que la nationale de l’électricité a installé
deux nouveaux groupes thermiques à la centrale de Kossodo.

Avant de mettre effectivement ces groupes en service, la
SONABEL passe par une phase d’essais. Selon la cellule de
communication de ladite société et des communiqués diffusés
dans ce sens, ce sont ces essais qui justifient les fréquentes
coupures d’électricité qui dérangent, il faut le reconnaître, les
Ouagalais tant dans leurs activités professionnelles que
domestiques. Pourvu que ces installations soulagent
définitivement les consommateurs, notamment quand la
période de chaleur connaîtra ses pics les plus élevés.


Association africaine de l’eau : le DG de l’ONEA aux commandes

Le Directeur général de l’Office national de l’eau et de
l’assainissement (ONEA), Mamadou Lamine Kouaté, a été élu
président de l’Association africaine de l’eau pour la période
2006-2008. C’était à l’occasion du 13e congrès de cette
structure, tenu du 13 au 16 février 2006 en Algérie.

Le Ghana, le
Sénégal, le Cameroun, la République démocratique du Congo
et la Tunisie occupent respectivement la 1re, 2e, 3e, 4e et 5e
vice-présidence. Ndri Koffi de la SODECI (Côte d’Ivoire) a été fait
membre d’honneur de l’association. Le 14e congrès aura lieu
en février 2006 au Bénin.


Club ATT : une nouvelle dynamique

Créé en 2003 à l’initiative de jeunes Burkinabè, le club des amis
du président Amadou Toumani Touré (ATT) fait son bonhomme
de chemin. Le club ATT se dit "convaincus qu’il faut plus que
jamais soutenir nos hommes d’Etat qui nous auront convaincus
de leur engagement à lutter pour leur peuple d’origine, certes,
mais dont l’effet catalyseur ne peut que susciter la même
réaction au niveau de leurs pairs".

Le club vient d’obtenir un
soutien de taille, celui du Conseil des Maliens du Burkina Faso
dont le nouveau bureau, mis en place le 11 février dernier, est
dirigé par El Hadj Marafa Touré. En plus du sang neuf que vont
lui injecter de nouveaux membres, le club ATT veut faire
rayonner davantage les idéaux qu’incarne son mentor, Amadou
Toumani Touré.


TOMCARD : un client mécontent

La société Total a lancé depuis quelques mois, un nouveau
produit qui a suscité l’engouement des consommateurs. Il s’agit
de la carte Tomcard qui permet de s’approvisionner en
carburant dans ses stations service. Mais le système semble
connaître des couacs, à en croire un client qui a appelé "Le
Pays" pour raconter sa mésaventure. Dimanche dernier, il n’a pu
utiliser sa carte dans une station pour raison de panne.

Il a dû
débourser de sa poche 25 000 F CFA, l’équivalent du carburant
qu’il venait de prendre, alors que sa carte a un solde créditeur
très important. Ce client, très mécontent, estime que cette
situation lui porte préjudice, en ce sens qu’elle le déprogramme
énormément dans ses dépenses. Souhaitons donc que les
choses rentrent rapidement dans l’ordre, du côté de la carte
TOMCARD.


"Femme Idéale" : bientôt dans les kiosques

Le paysage médiatique burkinabè va s’enrichir bientôt d’un
nouveau magazine, "Femme idéale". Dirigé par Khadidja Touré,
il a pour objectif, selon ses concepteurs, de "rehausser l’image
de la femme burkinabè en lui accordant la place qu’elle mérite".
Le lancement de cet organe, à qui l’on ne peut que souhaiter
bon vent, est prévu pour le 8 mars, Journée internationale de la
femme.


Niou en fête

Niou, dans le Kourwéogo, connaîtra une grande animation
demain samedi. C’est le jour choisi par sa Majesté Naba Karfo,
chef du canton de Niou, pour célébrer sa fête coutumière
dénommée le "Wagré". Le président du Comité d’organisation
de ces rites annuels, Pascal Ouédraogo, invite le public à faire
le déplacement de Niou.


Le jardin de la musique Reem doogo lance ses activités 2006

Dans le cadre du lancement de ses activités de production
scénique de l’année 2006, le Reemdoogo jardin de la musique
organise un grand concert live le samedi 25 février 2006. Une
belle brochette d’artistes est a l’affiche. Bil Aka Kora, Tom Winsé,
Dia Dra, Issouf Kiénou et Awa Melone seront sur un même
plateau pour faire vibrer les lieux.


BLOC-NOTES

  • Un séminaire de formation de 25 étudiants et jeunes
    professionnels se tiendra les 25 et 26 février 2006 à l’ABMAQ,
    sous l’égide du Rotary international à travers sa commission
    RYLA.
  • Le bureau de la session SYNATEB du Kadiogo convie les
    responsables des sous-sections à une importante rencontre le
    samedi 25 février 2006 à l’éducation ouvrière de Ouagadougou
    à partir de 15 heures. Ordre du jour : bilan des activités et
    perspectives.
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