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Dédougou : La natte qui fait peur

Publié le lundi 13 février 2006 à 07h37min

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Une natte enroulée et abandonnée au milieu de la route au secteur 1 de Dédougou a créé la panique chez les usagers de la circulation. Pendant plus de 10 jours la natte est restée sur les lieux, et à sa vue, les passants se voient obligés de faire un grand détour.

Dans certains milieux, on affirme que la natte en question aurait été utilisée pour emballer un cadavre. D’autres, par contre, disent que la natte pourrait être tombée d’un camion. En tout cas, personne n’a eu le courage de dégager la natte du milieu de la route.


Le recours du CDP Kouka rejeté

Le tribunal administratif de Dédougou a statué le 3 février dernier sur le recours introduit par la sous-section CDP de Kouka sur une action de protestation contre la candidature de 2 militants de l’ADF/RDA aux prochaines élections municipales. Les personnes mises en cause seraient des anciens militants du CDP qui auraient claqué la porte du parti pour des raisons de positionnement sur la liste de déclaration de candidatures.

Elles ont alors migré vers l’ADF/RDA. Le requérant estime en outre que les deux personnes font l’objet de procédure judiciaire, et que l’une serait un militaire radié de l’armée. Le commissaire du gouvernement a dit dans son rapport, qu’il ne pouvait pas s’appuyer sur une procédure en cours pour trancher. Il a donc bâti son rapport sur la présomption d’innocence. Le président du tribunal a rejeté le recours parce que mal fondé.


Un bébé de moins de 24h jeté dans un puits

Le phénomène d’abandon d’enfant prend des proportions inquiétantes dans la province du Mouhoun et n’émeut plus personne dans la cité de Bankuy. De 2003 à nos jours, plus de 20 cas ont été enregistrés, et ce, malgré les multiples campagnes de sensibilisation. La propagation du VIH/Sida qui devrait freiner les ardeurs des uns et des autres ne semble pas inquiéter outre mesure. Le 9 février dernier, dans la matinée, une élève de 20 ans de la classe de 3e d’un lycée privé de la place a accouché à domicile d’un enfant de sexe masculin. Après son accouchement, elle a mis le nouveau-né dans un sac de voyage qu’elle a jeté dans un puits perdu d’au moins 2 mètres de profondeur au secteur 6 de Dédougou.

Les vagissements du bébé ont alerté les passants, et l’enfant a été sauvé, pris en charge et gardé à la maternité du CHR de Dédougou. Les recherches des gendarmes de la brigade territoriale ont abouti à l’interpellation de l’auteur de cet acte criminel dans la soirée du 9 février. Selon nos sources, la fille justifierait son acte par le fait que l’auteur de sa grossesse est un chômeur à Gaoua. Ils se seraient rencontrés une seule fois.


Des triplés au CHR de Dédougou

Une femme âgée de 24 ans a donné naissance le 8 février, au CHR de Dédougou, à 3 enfants dont deux de sexe féminin . Les nouveaux-nés pèsent respectivement 1,200, 1,100 et 1kg. Ils ont une taille de 39,38 et 37 cm. Selon le service de surveillance de l’unité de soins de la maternité ; l’accouchement se serait bien déroulé. La femme serait à sa 2e maternité. Les nouveaux-nés sont gardés dans une couveuse à la maternité. De père photographe et d’une mère ménagère, ces bébés ont vraisemblablement besoin de soutien, et toute aide serait la bienvenue.


Les masques dans les rues

En prélude à la 8e biennale du Festival international des masques et des arts, on assiste depuis le 9 février 2005 à la sortie coutumière des masques en feuilles dans la cité de Bankuy. Cette année, les gardiens de la tradition ont pris des dispositions pour éviter d’éventuels dérapages et autres actes de vandalisme dont sont souvent coupables les masques. A Dédougou, la sortie des masques donne toujours droit à un beau spectacle. A chaque sortie de masques, les rues sont bondées. Les gens sortent soit pour provoquer les masques, soit pour satisfaire leur curiosité.


CEB de Dédougou I et II : l’orthographe à l’ordre du jour

Les conférences pédagogiques sont des activités d’information et de formation du personnel enseignant. Cette année les enseignants des circonscriptions de l’Enseignement de base de Dédougou I et II, ont choisi de réfléchir sur l’orthographe à l’école primaire. Un thème dont l’importance n’est plus à démontrer quand on sait que de nos jours, un écrit sans faute orthographique force l’admiration. Pendant trois jours, ils ont planché sur les objectifs, les principes et instructions, les différentes formes d’orthographe et les exercices d’orthographe. Les enseignants des CEB de Dédougou I et II ont promis de réinvestir les connaissances acquises dans les classes, afin d’insuffler un dynamisme nouveau à la conduite des leçons d’orthographe au grand bonheur des enfants.

Le Pays

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