Le choix de la province du Yatenga pour tenir l’atelier se justifie, selon le secrétaire permanent du CONASUR, Belem K. Amadé, par le fait qu’elle constitue une zone à risque. Le CONASUR donc a trouvé nécessaire, malgré les expériences acquises en matière de gestion des crises humanitaires, de renforcer les capacités opérationnelles des membres des structures chargées de la gestion des crises dont le COPROSUR-Yatenga. A noter à titre d’information que depuis 1910, 45 cas de désastres naturels ont été enregistrés au Burkina Faso dont 26 cas liés à la sécheresse, 17 aux épidémies (méningite, choléra, fièvre jaune) 7 aux inondations et 3 à des invasions acridiennes.

En 4 jours de travaux, les participants ont suivi et posé des questions sur certains modules comme en cas de catastrophes humanitaires (typologie internationale), les structures de gestion des crises et leur mandat au niveau national et local, l’évaluation rapide de la situation en cas de catastrophe humanitaire, la coordination et le travail en partenariat (communication et gestion de l’information) etc..

Le haut-commissaire de la province du Yatenga, Ernest Thiombiano qui a présidé la cérémonie a rappelé aux participants le retour massif des rapatriés suite à la crise politique déclenchée en Côte d’Ivoire en 2002. Pour le haut- commissaire la seule province du Yatenga a enregistré plus de 10 000 rapatriés, et ce chiffre pourrait être en-dessus de la réalité car pour des raisons diverses, certains rapatriés n’ont pu être recensés.

Jean-Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya

Sidwaya