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Brèves du Sanmatenga

Publié le samedi 11 février 2006 à 07h01min

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Mettre à la disposition des acteurs des moyens matériels et financiers, doter les préfets de moyens adéquats de travail, mettre à la disposition de certaines femmes, surtout les mères de familles, des fonds pour créer des activités génératrices de revenus et créer des cadres officiels et opérationnels de concertation avec les pays voisins dans les localités frontalières...

Voila les conclusions tirées après l’exposé fait par le directeur régional de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, lors de son exposé sur les droits de l’enfant dans la région du Centre - Nord.

Cet exposé, bâti sur le trafic et l’exploitation des enfants, les violences sexuelles faites aux enfants et l’enregistrement des naissances a été fait, lors de la tenue de la première session ordinaire du cadre de concertation technique et provinciale de l’année 2006. De l’exposé, il est ressorti que le trafic concerne les enfants de 0 à 18 ans et leur déplacement à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, par le biais d’un intermédiaire ou non, en vue de leur exploitation. La violence sexuelle comprend les rapports sexuels sous la contrainte, l’excision, le mariage précoce ou forcé. L’enregistrement des naissances étant l’étape donnant droit à un acte de naissance, ne pas le faire serait pénaliser l’enfant.

C’est ainsi que pour le droit des enfants, des ONG, l’UNICEF et l’Action sociale, ont initié des jeux concours avec des radios locales, formés et mis en place des comités villageois de surveillance, des noyaux relais, doté les préfectures de matériels et de motos, etc. Dans le cadre du trafic des enfants, 101 cas ont été recensés au Centre - Nord en 2004. Ce cadre de concertation a pu se tenir dans le cadre de l’appui programme de coopération Burkina UNICEF dans les provinces du Sanmatenga et du Namentenga.


On ne les reprendra plus

Dans le secteur informel, il y a de ces prestataires qui sont souvent sollicités pour les séminaires, ateliers, vœux de fin d’année, etc. Après les prestations, ils sont payés rubis sur ongle. Il se trouve qu’en décembre 2004, deux ont été sollicités pour l’installation du gouverneur de la région du Centre - Nord. Après moults démarches, ce ne fut qu’en janvier 2006 qu’ils sont entrés en possession de leurs dûs. En effet, l’autorité provinciale avait engagé les dépenses pensant qu’elles seraient supporteées par la région. Que nenmi, puisque, les factures avaient été réparties entre les trois provinces.

Sur quelle base honorer ces factures sans un texte fait à cet effet. Pourtant, si nous avons bonne mémoire, la députée Viviane avait dit, qu’au niveau de la commission finances, dans le cadre de la décentralisation, un budget avait été alloué pour les gouverneurs dès 2004 et reconduit en 2005. Bref, ces prestataires peuvent souffler mais ce qui est sûr et certain, on ne les reprendra plus. Bravo au haut-commissaire qui a décrispé la situation.


Le tronçon communal doit être refait !

Il est désagréable de constater, qu’en pleine ville de Kaya, un tronçon de cinq cents mètres environ, crée un calvaire à ceux qui empruntent la voie Kaya - Kongoussi ou si vous voulez Mopti - Sapaga ou la route du poisson. Les cyclistes n’osent pas s’y aventurer et les piétons le font avec précaution. Nous nous sommes demandés, pourquoi lorsque l’entreprise Fadoul Technibois procédait à la réfection de la voie Kaya - Kongoussi, il n’a pas été négocié un avenant pour cette voie, car les fonds de la mairie, même multipliés par dix, ne suffiront pas pour ce tronçon. Dire qu’avec le déménagement du CHR sur son nouveau site, la poussière est devenue le compagnon quotidien des riverains. Nous y reviendrons !


Ils vont chez ceux de Ziniaré !

De nos jours, les accords qu’ils soient régionaux ou internationaux, ne valent que de par l’importance que les acteurs leur accordent. Circulation des biens et des personnes, etc. demandez aux expatriés ce qu’ils en pensent. Bref, il était prévu dans un accord entre la région du Centre - Nord et la région Ashanti, que les productions maraîchères seraient enlevées. Sans cet accord, nous savons que les productions seraient enlevées et quand la SOPROFA avait invité les producteurs à faire des légumes qu’elle allait enlever (et que cela n’a pas été le cas), nous avons fait un écrit.

Une conférence de presse organisée à Bobo-Dioulasso, a discrédité nos propos. Lors de la Journée nationale du paysan tenue à Kaya, le ministre Salif Diallo a dit qu’il fallait relativiser et diviser la poire en deux car les responsabilités étaient partagées. Pour cette fois, les producteurs ont produit. Nous voyons des camions immatriculés au Ghana faire des va-et-vient. Nous nous sommes rendus sur le site de production. Selon les producteurs, les camions ghanéens viennent mais se rendent sur les sites où produisent ceux de Ziniaré. Pour eux, ce n’est pas un problème car en cette période, les tomates produisent beaucoup et le marché est saturé.

Ils sont en train de repiquer pour espérer faire de bonnes affaires en mai, juin, période pendant laquelle les plants produisent moins car il fait chaud. Ce qui est certain, les producteurs de Ziniaré, comme ils les appellent, ont été formés depuis longtemps par M. Koutaba et ont leurs acheteurs patentés. Alors, qu’ils ne s’étonnent pas, qu’ils rejoignent leurs producteurs car c’est la loi du marché. N’est-pas ?

Jacques NONGUIERMA

AIB/Kaya

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