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<I>Pot-pourri </I> : Charles de Foucauld célébré au Burkina

Publié le vendredi 10 février 2006 à 08h13min

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Pour célébrer la béatification de Charles de Foucauld, prêtre diocésain et moine ermite du désert, la famille spirituelle du Frère Charles au Burkina organise des activités les 18 et 19 février 2006.

Au programme, des conférences et animations de chorales, une heure sainte, une eucharistie, une exposition, des repas fraternels, etc., tout cela à la paroisse Saint-Camille. Charles de Foucauld, en rappel, a été béatifié le 13 novembre dernier par le saint-père.


Journée du paysan : une promesse non tenue ?

La Journée nationale du paysan a eu lieu du 27 au 28 janvier dernier à Manga. Le monde rural, selon une tradition établie depuis plusieurs années, a eu l’occasion d’échanger directement avec le chef de l’Etat. Sur le plan organisationnel, les mille producteurs invités sont repartis chacun avec des semences et une attestation de reconnaissance signée du président du Faso. Un d’entre eux avoue, toutefois, dans l’anonymat, qu’une annonce avait été publiquement faite de remettre une enveloppe de 50 000 F CFA à chaque participant. Mais à ce jour, il dit n’être pas encore rentré en possession de cette somme. Que s’est-il passé pour que la promesse ne soit pas tenue ?


Djibo : des lotissements qui inquiètent

Les problèmes de lotissement qui alimentent quotidiennement l’actualité se posent encore avec plus d’acuité à la veille des élections municipales du 12 mars 2006. Si à Ouagadougou des arrondissements tels celui de Boulmiougou et Bogodogo sont constamment en ébullition par rapport au sujet, à Djibo, on s’inquiète que le maire de cette ville renoue avec les opérations de lotissement à un mois des municipales. En principe, compte tenu de la proximité du scrutin, ce genre d’opération est-il indiqué ?


Le Burkina prépare son forum social

L’année 2006 verra-t-elle la tenue d’un forum social au Burkina ? En tout cas, l’idée fait son chemin, depuis le Forum des peuples à Fana (Mali), auquel ont pris part des organisations de la société civile burkinabè. De retour à Ouaga, elles se sont retrouvées pour envisager la mise en oeuvre du projet dont le comité d’organisation devrait être mis en place dès le mois de mars. Tous les mouvements ou organisations populaires du Burkina sont les bienvenus à ce forum, en particulier, les paysans et éleveurs, dont la mobilisation devrait être assurée par la Confédération paysanne du Faso.


Les étudiants devancent les municipales

C’est en principe le dimanche 26 février que les étudiants résidant en cité universitaire iront aux urnes pour désigner leurs délégués. Si les textes en vigueur interdisent l’installation des corporations dans les cités universitaires, ils permettent bel et bien celle des délégués de cité et pour cela, de belles empoignades sont en perspective.

La commission électorale mise en place et présidée par le directeur du logement du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) est à pied d’oeuvre pour que les élections se déroulent de façon normale et dans les délais. Il y aura d’abord une opération d’identification physique de tous les résidents.

Ensuite, la campagne s’ouvrira et mettra en effervescence le campus, le MEFA, l’ANEB et les autres associations affichant la volonté ferme de placer un des leurs. L’affichage des listes complétera les différentes opérations avant le jour J, les candidats ayant l’obligation de se manifester officiellement 17 jours avant les élections proprement dites. Selon les responsables du CENOU, le respect du processus mis en place procède de la volonté de rendre le scrutin le plus transparent possible.


Les matériaux locaux pour lutter contre la pauvreté

146 milliards de F CFA, soit environ 5% de la richesse nationale. C’est la part qu’a apportée, selon des chiffres de l’Institut national des statistiques et du développement, le secteur du bâtiment et travaux publics, au produit intérieur brut du Burkina. Bien qu’étant hautement créateur d’emplois, ce domaine connaît des insuffisances. Pour combler cette défaillance, la coopération suisse qui soutient depuis 10 ans le secteur de la construction en matériaux locaux au Burkina, organise par le biais du bureau Initiatives Conseil international une conférence-débat sur "Les matériaux locaux, un outil de développement".

Plus de 200 représentants de l’Etat et de bailleurs de fonds, ainsi que des professionnels échangeront sur les bienfaits de la construction en matériaux locaux, tant pour les populations que pour l’économie nationale. L’utilisation des matériaux locaux favorise donc la valorisation des ressources naturelles, la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté au Burkina.


De PointAir à Air Burkina

Une guerre des prix s’était instaurée entre les compagnies aériennes nationales, et semblait opposer PointAir à Air Burkina. Du côté de PointAir, il n’en est rien, car selon un de ses responsables, cette société n’est pas venue pour arracher le marché des autres mais pour satisfaire une clientèle tout autre qui n’avait pas accès à l’avion. A Air Burkina, on a baissé les prix entre-temps en guise de cadeau de fin d’année, mais aussi pour garder la clientèle afin qu’elle n’aille pas voir ailleurs.

La compagnie du bon voisinage dit avoir fait le bon choix car ses avions continuent de voler normalement et transportent maintenant des passagers qui devaient voyager sur PointAir, cette compagnie ayant suspendu ses vols sur Cotonou par exemple.


Wayalghin : une présentation de voeux se termine en queue de poisson

Le dimanche 5 février, la sous-CCB (Communauté chrétienne de base) dénommée Jérusalem, présentait ses voeux du nouvel an à ses frères et soeurs en Christ et d’autres invités. C’était au secteur 27 de Ouagadougou. La cérémonie devait avoir lieu chez le président de la sous-CCB. Après la messe, tout était mis en place : chaises, bancs, sonorisation et tentes qui servent d’abris en attendant 15 h pour le début de la cérémonie. A côté du lieu se trouve un tamarinier sur lequel est accroché un essaim d’abeilles.

A 15 h, toute la communauté était sur place. Après une animation de la chorale, le catéchiste commença la prière inaugurale. C’est ce moment de forte concentration que les abeilles ont choisi pour "visiter" les fidèles. Le catéchiste demanda aux chrétiens de rester en prière car rien ne se passera, selon lui. Mais il n’a pas été entendu, car les "visiteurs" continuaient de piquer.

En moins de 10 mn, les fidèles ont déserté les lieux. Deux ânes qui étaient attachés sous l’arbre n’ont pas été épargnés. Un des fidèles a bravé les abeilles pour les sauver mais c’était un peu trop tard car une des bêtes a succombé le lendemain suite aux piqûres.
Les fidèles étaient obligés de se retrouver à la chapelle pour le repas fraternel.


Rencontre entre Seydou Bouda et l’ABECD

Pour la 3e année consécutive, le ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda, a rencontré l’ABECD (Association des bureaux d’études et conseils en développement) le 29 janvier 2006. Noufou Gnampa, le président de l’ABECD, a apprécié les mesures politiques et administratives prises par l’Etat en vue de permettre au secteur privé de jouer pleinement son rôle de moteur du développement économique. L’ABECD se subdivise selon les objectifs spécifiques suivants : 24 résultats, 53 actions et 87 activités. Cette association mise aussi sur l’emploi. A cet effet, l’expertise s’avère être un secteur de haute création d’emplois.

Par ailleurs, en 2005, une évaluation de 13 bureaux qui pourvoient 427 emplois permanents a été faite. En matière de contribution aux ressources financières nationales, l’évaluation des 13 bureaux a fait ressortir un apport de 800 millions de nos francs. En termes de ressources fiscales, en une année d’exercice, en tant que gestionnaires de fonds publics, l’association gère en moyenne 10 milliards de francs CFA par an.


Circonscription de Ouaga I : les enseignants exigent un cadre de formation

Réunis au sein d’une mutuelle, les enseignants de la circonscription de Ouaga I n’en démordent pas : "Nous voulons une salle de conférences digne de nous". Cette doléance, les éducateurs l’ont formulée à l’adresse des autorités du MEBA (ministère de l’Eneignement de base et de l’Alphabétisement), il y a bientôt 4 ans, en croire Blégné Séma, président de la mutuelle des enseignants de Ouaga I. Depuis, "plus rien", a-t-il ajouté. A l’occasion de leur traditionnelle présentation de voeux au chef de la circonscription de tutelle, cette requête a constitué la seule doléance des éducateurs.


Les anciens de la Sainte Famille se retrouvent

L’Association internationale Sainte Famille du Burkina (AISF-B), après ses activités, compte marquer un petit arrêt pour mieux se relancer. C’est ainsi que cette structure se retrouve en Assemblée générale ce samedi 11 février à 9h à la communauté centrale des Frères de la Sainte Famille. L’AISF-B est une association qui regroupe les anciens élèves et les parents des établissements gérés par les Frères de la Sainte Famille.

Le Pays

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