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Banfora : Bagarre entre un surveillant et un élève

Publié le mercredi 8 février 2006 à 07h31min

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Le lundi 30 janvier 2006, la cour du Lycée privé moderne de l’Entente (LPME), établissement secondaire situé au secteur 4 de la ville de Banfora, était le cadre d’une partie de " kick-boxing ". L’action s’est déroulée vers 9h entre un élève de la classe de 4è et un surveillant dudit lycée.

Selon les élèves que nous avons pu rencontrer, l’élève en question fut appelé par le surveillant alors qu’il était en devoir. L’élève est sorti et a demandé au surveillant de lui laisser le temps de terminer son devoir. Ce que n’a pas voulu le surveillant. Il saisit l’élève par la chemise.

Celui-ci se déroba et le surveillant mécontent commença à lui donner des coups. Entre-temps, l’élève parvint à saisir le pied du surveillant. Il le bouscula jusqu’à ce qu’il tombe. Le choc fut tellement violent que le personnel du lycée a été obligé de transporter le surveillant dans leur bureau. Il semble qu’il a été conduit par la suite au bloc opératoire pour des soins.

C’est alors que l’épouse du fondateur appela la police qui se rendit sur les lieux sans se faire prier. Elle a donc emmené avec elle l’élève qui a été entendu au commissariat de police de Banfora.
L’élève a été relâché le même jour.


Un accident tragique à Takalédougou

Le dimanche 5 février dernier, un car qui transportait des compatriotes venant de la Côte d’Ivoire s’est renversé à la sortie de Takalédougou, village situé à 20 km de Banfora, sur la nationale 7 menant à Bobo Dioulasso.
Hormis les blessés graves, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Selon des passagers que nous avons trouvés sur place, le car transportait soixante-seize personnes adultes et des bébés. Ils auraient pris le départ à Vavoua en république de Côte d’Ivoire et se rendaient à Ouagadougou. Leur retour au pays n’est pas lié, selon eux, à un quelconque trouble dans leur pays d’accueil.

L’accident serait dû à une succession de crevaisons des deux pneus avant du véhicule. Le car s’est ainsi retrouvé dans les broussailles.

Les sapeurs-pompiers ont été alertés par un usager de la route grâce à un téléphone portable. Ceux-ci ne se sont pas fait attendre. Ils ont mobilisé deux ambulances et le camion incendie pour se rendre sur les lieux. C’est au bout de deux voyages par ambulance que les blessés ont été transportés au bloc opératoire où ils ont reçu vers 17h 50mn les premiers soins.


La SOSUCO achète une pièce qui lui appartient

Le vendredi 27 janvier 2006, un fournisseur de pièces de la SOSUCO a été interpellé à la gendarmerie de Bérégadougou. L’homme s’était rendu à l’usine pur encaisser le montant d’une facture. C’est alors qu’on lui dit qu’il est demandé à la brigade. Là-bas, on lui reproche de vendre à la société une pièce qui lui appartient déjà. Comment une telle situation peut-elle se produire ?

Il s’agit en fait d’un radiateur qui existait dans le stock de la SOSUCO et dont le numéro d’identification était enregistré dans les ordinateurs. Tout ceci a été découvert lorsqu’à la SOSUCO, on a voulu enregistrer le radiateur. L’ordinateur indiquait la présence de la même pièce dans l’usine. Le service de la sécurité a été saisi et lui à son tour, a saisi la gendarmerie.

A la gendarmerie, le fournisseur déclare qu’il a acheté la pièce avec un mécanicien de la SOSUCO. Le mécanicien qui serait présentement entre les mains de la gendarmerie de Bérégadougou aurait fait sortir frauduleusement le radiateur hors de la SOSUCO pour le vendre au fournisseur. Seulement il n’a pas pris le soin de modifier ou de faire modifier les données informatiques quant à la présence de la pièce.

Selon les ouvriers, l’homme n’est pas à son premier forfait. Il aurait échappé plusieurs fois à des situations semblables. Il était impliqué dans des affaires qui ont causé le licenciement de certains cadres il y a deux ou trois ans de cela. Toutes ces situations de l’avis des ouvriers devaient lui servir de leçon.

Rassemblé par Mamoudou TRAORE
Le Pays

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