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<I>On Murmure </I> : Des chamboulements à l’Assemblée nationale

Publié le mercredi 8 février 2006 à 07h47min

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Kantigui qui n’est point au repos bien que l’Assemblée nationale soit actuellement au repos, vient d’apprendre que des chamboulements seraient en vue au sein de cette institution à l’ouverture de la prochaine session parlementaire prévue pour le 1er mercredi du mois de mars 2006.

Il est en effet parvenu aux oreilles de Kantigui que de nouvelles têtes occupent des fonctions au niveau des postes vacants à l’hémicycle. Il s’agirait d’abord du poste de 3e vice-président auparavant occupé par l’actuel ministre des Transports, Me Gilbert Ouédraogo.

Kantigui a ouï dire que le député Bado Baporé Grégoire serait pressenti à ce poste. Mais à ce qu’il parait, étant président du groupe parlementaire ADF/RDA une autre personne devrait occuper le poste de 3e vice-président de l’Assemblée nationale. Dans le même sens, Me Gilbert Ouédraogo étant au Parlement africain, ce poste devrait également trouver un remplaçant.

Kantigui qui suit de près les mouvements, a entendu dire que les deux dames du groupe parlementaire ADF/RDA seraient mieux positionnées pour ces deux postes. Reste à le découvrir et Kantigui suit cela de très près. Parlant toujours du même groupe parlementaire, il a été soufflé à Kantigui que le poste occupé par l’un de ses pandores à la Haute Cour de Justice reviendrait à une autre personne.


* Le président de la Fédération Wendyam (FWY) et ses anciens collaborateurs en justice

Le différend qui oppose le président de la FWY (Fédération Wendyam) à ses anciens collaborateurs est loin de trouver une solution. Ce différend est né des incompréhensions entre le premier responsable de l’ONG et ses principaux collaborateurs en 2001-2002 suite à la décentralisation de la structure. Incompréhensions qui ont abouti au départ de huit responsables départementaux qui seront accusés plus tard de détournement de fonds et de matériel, de démobilisation des membres. Ils seront exclus de la Fédération au cours d’une AG extraordinaire et poursuivis pour les motifs ci-dessus cités. Les huit démissionnaires ont ensuite créé leur organisation du nom de Fédération des Unions et Associations Kakoadb Pam Panga (FUAKPP) qui est en plein essor.

Ce différend qui semblait clos est revenu à la surface ce lundi 06 février 2006 au palais de justice de Ziniaré où les différents protagonistes ont été entendus toute la journée. Mais vu la complicité du dossier, celui-ci a été déposé sur le bureau de la juge d’instruction. Il semblerait même que le président de la FWY a interdit la diffusion de tout communiqué de la FUAKPP sur les ondes de sa radio dite Radio communautaire Kakoadb Yam Vénégré. Les commentaires vont bon train à Ziniaré et nous suivons l’affaire de près.


* Effervescence particulière du côté de Léo

Depuis quelques jours, Kantigui sent un bouillonnement dans la province de la Sissili, principalement dans la ville de Léo.

Une effervescence qui ne dit pas son nom. Renseignements pris : la ville de Léo s’apprête à abriter le 11 février 2006 la 4e édition de la Coupe de Solidarité en football qui a pour promotrice, Marie Diasso, ou du moins, Madame Gisèle Guigma, ministre de la Promotion de la femme. Aussi, simultanément les Sissiliens fêteront leur journée de l’igname qui est à sa quinzième édition. A ce qu’on dit , il y aurait à gogo des mets succulents à base d’igname et de beurre de karité. Kantigui souhaite bonne fête de football et d’igname aux Sissiliens


* Validation des candidatures aux municipales de 2006, les femmes de CDP de Boromo « out » !

Kantigui qui suit de près les tractations liées aux prochaines élections municipales du 12 mars prochain a ouï dire que dans la commune urbaine de Boromo, les femmes candidates au sein du CDP ont été écartées des listes.

Sauf dans les villages, dans les 4 secteurs de la ville aucune femme ne rêve siéger dans le prochain conseil municipal.

Kantigui aurait appris que dans un premier temps, la désignation des candidats du parti s’est déroulée dans l’ignorance de l’autre moitié du ciel. Secondo, une mission de bons offices conduite par un ancien ministre n’a pu rétablir la parité à Boromo.

Pour éviter un vote-sanction de deux candidats qui semblent être acquis à la cause des jeunes, les responsables du parti ont fini par retirer leurs instructions demandant à ces deux candidats de laisser la place à deux femmes des secteurs n°1 et n°4


* Conseil municipal de Banfora : trois prétendants au poste de maire se neutralisent par des révelations

Kantigui a ouï dire que l’atmosphère est tendue à Banfora à la veille de la campagne municipale. Et pour cause ! Trois des prétendants au poste de maire et actuellement conseillers de secteurs se sont neutralisés à la dernière session du conseil municipal tenue le 27 janvier 2006 en faisant des révélations compromettantes pour chacun.

En effet, selon les sources de Kantigui, une pétition a été initiée par une vingtaine de conseillers du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et du Rassemblement pour le développement du Burkina (RDB) pour demander la démission de l’actuel maire de la commune pour mal gouvernance. Cette lettre a été initiée par un ancien député et l’actuel président du comité local de jumelage. Informé de ce qui se tramait, le clan du maire de la commune qui aurait reconnu les faits, a contre-attaqué et lui reprocherait une gestion opaque des dons offerts à la commune.

Et pour enfoncer le clou, certains membres du comité local de jumelage auraient écrit contre leur président qu’ils accusent ouvertement de détournement et mauvaise gestion. Suite à ces menaces, celui-ci a rengainé, suivi des autres conseillers CDP acquis à sa cause. A la dernière minute, Kantigui a appris que les conseillers CDP (une quinzaine environ) qui avaient été contactés pour apposer leur signature sur ladite pétition, se sont tous retractés. Après la capitulation du clan du président du comité local de jumelage, le clan de l’actuel maire aurait demandé à celui de l’ancien député de jouer balle à terre afin que le linge sale soit lavé en famille.

Pour calmer un peu les ardeurs de ce dernier, Kantigui a appris que l’actuel bourgmestre de Banfora aurait menacé de faire sortir des tiroirs une décision du Conseil d’Etat ordonnant d’annuler un (arrêté ?) non conforme d’attribution de 68 parcelles pris du temps où l’ex-député avait en charge la gestion de la mairie. Un habitant de la ville aurait même engagé des poursuites judiciaires contre la commune pour cette affaire. On susurre dans la cité du Paysan noir que c’est sur l’une de ces parcelles que l’ancien député a bâti sa maison.

D’autres affaires non moins importantes et non encore élucidées telles les « fameux » bons d’essence volants d’une valeur de 70 millions de F CFA qui auraient servi à la construction du rond-point du Paysan noir, ou encore l’affaire du stade municipal inachevé dont la clôture avait cédé, dit-on à l’époque, à cause des « génies » et une autre affaire de plusieurs centaines de parcelles détournées, constitueraient les dossiers sales de l’ancien député.

A cette allure, Kantigui se demande qui peut donner des leçons de bonne gouvernance parmi les trois prétendants au poste de conseillers ? Face à cette situation, les quatre (4) conseillers RDB avec à leur tête l’ancien député qui dit ne rien se reprocher ont repris à leur compte cette lettre en 18 points que Kantigui a vu circuler dans la cité.

Une lettre qui demande entre autres au maire sortant de rendre compte au prochain conseil municipal des points concernant le problème du jardin du secteur n°4, le problème de l’espace vert du secteur n°8, les arriérés de paiement des travaux de construction de bureaux et les logements de la police municipale ainsi qu’une autre affaire de quatre (4) millions F CFA de la LONAB et de la Briqueterie, les attributions de parcelles à l’insu du conseil et le lotissement en cours à Banfora, etc.

Kantigui croit que ces révélations, qui ont fait monter d’un cran la tension dans la Cité du Paysan noir, méritent que le ministère chargé de l’ Administration territoriale commande un audit concernant les trois prétendants pour situer définitivement les uns et les autres sur cette gestion sulfureuse de la chose publique. Kantigui qui ne lâche rien, suit de très près cette affaire


* Cars de transport en commun

Kantigui a accueilli les grincements de dents de certains passagers de cars de transport en commun. Les passagers dénoncent le tintamarre digne des boites de nuit servi dans des cars en lieu et place de la musique bonne et douce, berceuse des oreilles.

Quand vous êtes à bord, vous ne pouvez même pas causer avec votre voisin à plus forte raison sommeiller.

Ces gens ignorent totalement qu’il y a des moments de la journée où l’on ne supporte pas les bruits.

Ce sont là les lamentations d’un usager régulier de ces « discothèques ambulantes » à Kantigui. Quand il sait que « le client est roi », Kantigui espère que les vœux des passagers seront toujours les préoccupations des propriétaires et surtout des chauffeurs des cars de transport en commun


* Administration des cours du soir à Manga : réaction positive des autorités

C’est avec enchantement que Kantigui a appris, de sources proches des bénéficiaires, que l’administration des cours du soir qui avait fait l’objet d’un article publié dans la rubrique « On murmure » du 14 décembre 2005 est une réalité depuis la mi-janvier au lycée Naaba Baongo de Manga. Cet acte témoigne sans doute de l’intérêt que les autorités éducatives assignent à ces canaux de formation dans la quête permanente du savoir.

Tout en saluant cette réaction positive des premiers responsables, Kantigui invite les organisateurs à prendre toutes dispositions utiles afin d’éviter de plonger l’administration dans une situation embarrassante. Quant aux apprenants, savoir profiter du temps qui reste doit être une préoccupation afin de décrocher le parchemin qui permet de gravir les échelles de la hiérarchie professionnelle (les fonctionnaires surtout).

Vivement, bonne année scolaire et bonne chance pour les examens


* Le groupe électrogène du CMA de Koupèla en panne ? danger !

Il est parvenu à Kantigui que le groupe électrogène de relais du centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Koupèla serait en panne. Information qui inquiète bien entendu Kantigui. On se demande en effet quelle conduite tenir au bloc opératoire en cas de coupure d’électricité ?

Il y a donc danger quand Kantigui apprend qu’il se passe rarement 24 heures sans coupure de courant à Koupèla. Kantigui souhaite vivement que des mesures diligentes soient prises pour « réveiller » le groupe électrogène du CMA de Koupèla au grand bénéfice des malades et autres usagers de ces locaux


* Que font les agents du centre ONATEL du Building Lamizana ?

C’est avec indignation que Kantigui a constaté que depuis novembre 2005 jusqu’aujourd’hui, le 50 32 49 31 ne marche pas. Et pourtant, le DEP du ministère des Infrastructures a publié un communiqué dans la presse demandant aux usagers qui voudraient des renseignements complémentaires d’appeler au 50 32 49 31 dans le cadre du renouvellement des agréments techniques. Kantigui a alors commencé a appelé a ce numéro le 14 novembre 2005. Figurez-vous que le téléphone sonne mais personne à l’autre bout du fil pour vous répondre. De guère las, Kantigui s’est rendu sur les lieux et s’est étonné de voir trois agents dans le bureau où il devait y avoir les informations sur le renouvellement des agréments, donc le bureau où se trouve le 50 32 49 31.

A la question de savoir pourquoi personne ne répond aux coups de fil des usagers, un homme d’un âge avancé assis au fond du bureau nous répond : « je reviens du sous-sol, c’est du ministère de la Santé, là où se trouve la centrale pour rappeler que notre téléphone est en panne. On m’a répondu « nous allons voir ça ». Je fais cinq fois par semaine le même trajet pour signaler le même problème. J’ai toujours eu la même réponse mais jamais aucun résultat ». Devant une telle réponse, Kantigui n’a pu retenir sa colère devant des agents qui refusent de faire le travail pour lequel ils sont payés.

Kantigui imagine les misères de ceux qui sont en province dans le Burkina Faso profond et demande au directeur général des Infrastructures de prendre toutes les dispositions pour éviter de tels désagréments aux usagers. Quant aux agents commis à la maintenance, Kantigui souhaite l’aboutissement de la privatisation de l’ONATEL pour qu’ils se remettent au travail


* S.O.S pour l’école bilingue de Youba

Il est parvenu à Kantigui qu’à l’école bilingue de Youba située à quelques encablures de Ouahigouya dans la région du Nord, des élèves de certaines classes manquent toujours d’enseignants. Ceux qui sont chargés de préparer ces élèves pour les examens de fin d’année brilleraient par leur absence dans les classes. Les démarches entreprises auprès de la hiérarchie pour changer la donne n’auraient rien produit.

Or, selon des sources dignes de foi, des enseignants ont bel et bien été affectés à cette école. Les questions que se pose Kantigui sont : où sont passés ces enseignants ? A quand la fin de ces absences ? Kantigui appelle de tout son vœu la hiérarchie afin qu’une solution soit rapidement trouvée pour ne pas hypothéquer l’année scolaire dans ces classes. C’est urgent et il faut agir viteo


* Komtoèga respire l’or

Kantigui a été ampliateur d’une lettre d’un fidèle lecteur de Sidwaya résidant à Komtoèga. Dans sa missive, il est fait part à Kantigui de l’atmosphère et de l’ambiance nouvelle qui règnent à Komtoèga, depuis la découverte du métal précieux qu’est l’or. Lisez avec Kantigui

A mon ami Kantigui

Je t’informe qu’à Komtoèga dans la province du Boulougou, fief du jeune chef Naaba Sembdo, le métal précieux ( l’or) a été découvert.

En effet, il y a un peu plus d’un mois, plus exactement le 17 décembre 2005, les populations, qui jusque-là évoluaient dans l’oisiveté, se sont muées subitement en orpailleurs. Des huttes, hangars et autres étals sont dressés à perte de vue dans cette petite bourgade située à 07 Km au Nord-Ouest du chef-lieu de département, Komtoèga.

En rappel, sache que le défunt père du chef actuel, ex-docteur vétérinaire de son état, répondait du nom de Naaba Salma qui signifie « or ».

Outre la découverte de ce métal précieux au petit matin du 17 décembre 2005, l’installation (Yi-kêenré) du jeune chef eut lieu ce même jour « contre vents et marées » (pour reprendre l’expression de ton confrère de Sidwaya Plus dans son édition du samedi au lundi 26/12/2005 sous le n° 5485 ) o

Ton fidèle lecteur résidant à Komtoèga

Sak Naaba YODA


* Municipales de 2006, une marche de protestation avortée à Boromo

Kantigui a eu vent d’une marche de protestation contre les autorités municipales de Boromo dans la nuit du 22 à la matinée du 23 janvier dernier. Selon les sources de Kantigui, les responsables de cette manifestation (un clan du CDP opposé à l’actuel maire), seraient contre l’attribution des parcelles avant les élections. Les deux clans s’accuseraient mutuellement en laissant entendre à peu près ces phases : « vous voulez vendre les parcelles avant de partir parce que vous n’êtes pas sûrs d’être réélus ! » et l’autre de retorquer : « vos ambitions, c’est de venir terminer le lotissement que nous avons entamé pour dilapider les parcelles ! »


* Les vœux d’un Naaba au directeur général des éditions Sidwaya

Les vœux pour le nouvel an continuent. Kantigui en reçoit de même que son directeur général. C’est ainsi que Kantigui a été chargé de transmettre des mots gentils au directeur général des Editions Sidwaya de la part de Paul Tennnoaga Ouédraogo dit Naaba Sigré de Sancé.

Monsieur le directeur général,

Au seuil du nouvel an, j’ai l’honneur de vous adresser mes vœux les meilleurs pour 2006 à vous-même, à votre honorable et bien heureuse famille dans ses dimensions africaines, à tous ceux que vous sont chers et à tous vos dévoués collaborateurs, tous compétents chacun en ce qui le concerne.

Je vous y souhaite une très bonne santé physique et morale, la paix des cœurs et des esprits pour réussir vos missions sociales, humaines et économiques privées, pour réussir vos missions sociales, humaines, économiques et politiques publiques.

Je m’arroge l’honneur de voir féliciter pour les qualités de forme, de fond et du contenu de l’organe que vous dirigez avec compétence, et de vous dire mes encouragements

Veuillez agréer, Monsieur
le Directeur général,
mes salutations distinguées.

Kantigui

Sidwaya

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