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Orodara : Bilan des cinq ans de gestion municipale

Publié le mercredi 1er février 2006 à 07h42min

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Dimanche 15 janvier 2006, la salle de Ciné Faso Kady a servi de cadre à la tenue d’une rencontre - bilan de cinq ans de gestion municipale 2004 - 2005 de la commune de Orodara autour de sept (07) points essentiels.

D’entrée, le maire de la commune de Orodara, Télé Antoine Coulibaly a tout d’abord situé le contexte dans lequel se tient cette rencontre. Une rencontre qui, selon lui, répondrait aux obligations de la loi mais aussi et surtout à cause de la fin du mandat.

Pendant trois heures d’horloge, M. le maire et ses plus proches collaborateurs ont passé en revue les cinq ans de gestion municipale autour de sept points dont les développements ont permis des acquis et des insuffisances. En outre, il est à noter que les points développés ont surtout concerné les aspects estimés essentiels et significatifs de la gestion des affaires de la commune dans les orientations bien comprises du plan de développement communal qui a été exécuté à 65%.

Du fonctionnement des instances

A ce niveau, l’on note comme acquis, la tenue régulière des sessions du conseil municipal, la forte participation du numérique et qualitative des conseillers municipaux et la dynamisation de l’administration communale par sa restructuration et son renforcement en personnel.

Cependant, à signaler que l’instance dirigeante de la commune a été, à un moment, agitée par une crise assez sérieuse qui l’aurait déstabilisée, n’eût été la capacité de dialogue de ses membres, la prise de conscience citoyenne de la société civile et du conseil avisé de son ministère de tutelle.

A toutes ces difficultés, s’ajoutent également les cas de décès de deux conseillers et les insuffisances dans le fonctionnement des commissions permanentes.

De la situation financière de la commune

Si une évolution positive est constatée à ce niveau, il faut tout de même lutter contre l’incivisme fiscal, améliorer le système de recouvrement et renforcer la maîtrise des dépenses. Si la trésorerie de la commune n’est pas brillante, cet état de fait, dira M. le maire, est imputable au lourd passif dont notre mandat a hérité : 44 891 723 F CFA d’arriérés de paiements et de déficits budgétaires qu’il a tenté de juguler durant les cinq ans sans y arriver totalement. En d’autres termes, a-t-il ajouté, nous avons passé plus de temps voire tout le temps, à assainir la situation au détriment, bien sûr, des investissements.

Des infrastructures

Dans ce volet, à noter que le conseil municipal de Orodara a enregistré au cours de ses cinq ans de mandat, à son actif, neuf (09) réalisations achevées dont le coût total est de 181 965 170 avec l’appui de ses partenaires. Les réalisations en cours sont au nombre de onze et les projets communautaires aux financements bouclés sont de huit. En termes de lotissement, M. le maire reconnaît n’avoir pas fait grandes chose à ce niveau. Mais les lotissements n’étant pas fini, il estime que c’est une situation à arranger car un projet sera élaboré à cet effet pour clarifier le cas des anciennes parcelles.

En ce qui concerne le cas spécifique du lotissement du secteur n°1, il dira que 1 500 parcelles seront attribuées à la population. Pour ce qui est des programmes et projets intervenant dans la commune, le bourgmestre de la ville de Orodara en citera trois que sont le PRPC, le PRCCY et la SNV. Durant son mandat, le conseil municipal a pu également bénéficier de plusieurs formations et mener d’importantes études. En définitive, M. le maire dira que les domaines de la communication et du partenariat demeurent à développer tant il est vrai qu’on n’a jamais suffisamment communiqué avec la population et que le partenariat à travers le jumelage - coopération apparaît aujourd’hui comme un axe privilégié dans le renforcement de la décentralisation à travers l’inter-communalité, la rencontre des cultures, les retombées économiques, en un mot le développement de la solidarité et la culture de la paix.

Apolinaire KAM
AIB/Orodara

Sidwaya

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