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Des Burkinabè encore victimes à Abidjan

Publié le mercredi 1er février 2006 à 08h19min

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Suite aux attaques des deux camps militaires d’Akouédo, le lundi 2 janvier 2006, des Burkinabè ont été tués, blessés ou détenus comme étant des assaillants. Kantigui, à cet effet, a été ampliataire d’une lettre de l’ambassade du Burkina Faso à Abidjan, laquelle lettre nous situe sur une liste nominative des personnes tuées, blessées ou détenues. Kantigui vous invite à la parcourir avec lui.

A/ Des personnes tuées

1) Mahama Dicko, berger, né en 1983 à Sillia/Titao/Burkina Faso tué à bout portant pendant son sommeil à la gare d’Adjamé-Faranzo, le 2 janvier 2006 à 21 heures. Son corps et ceux des autres personnes tuées ont ensuite été enlevés par les éléments du CECOS pour une destination inconnue,

2) Moumouni Sow, manœuvre, exécuté, le vendredi 6 janvier 2006 vers 8 h 30 mn à M’Badon-village,

3) Emmanuel Yélémou, manœuvre, exécuté, le vendredi 6 janvier 2006 vers 8 h 30 mn à M’Badon-village,

4) Pascal Ki, manœuvre, exécuté, le vendredi 6 janvier 2006 vers 8 h 30 mn à M’Badon-village,

5) Abou Ouédraogo, maçon, exécuté, le 4 janvier 2006 dans la forêt du Banco,

6) Daniel Kaboré, menuisier, exécuté le 4 janvier 2006 dans la forêt du Banco,

B/ Des personnes blessées

1) Seydou Kéré, blessé chez lui à Gobélé-village, le 2 janvier 2006

2) Bouminga Séoné, blessé chez lui à Bingerville, le 2 janvier 2006

3) Soumaïla Dabré, blessé chez lui à Gobélé-village, le 2 janvier 2006

4) Rasmané Sawadogo, blessé chez lui à Blingué le 2 janvier 2006

C/ Des personnes détenues à la gendarmerie d’Agban

1) Saîdou Tingandé Gouba, étanchéiste, né en 1949 à Zabré/Tenkodogo, réside depuis de longues années à Bingerville, arrêté le 2 janvier 2006

2) Boukari Kaboré, raflé le 3 janvier 2006

3) Joachim Kaboré, raflé le 3 janvier 2006

4) Amadou Kaboré, raflé le 3 janvier 2006

5) Adama Dapiolgo, raflé le 3 janvier 2006

6) Amado Sandwidi, raflé le 3 janvier 2006

7) Moustapha Tingueri, raflé le 3 janvier 2006

8) Aboudou Sow, raflé le 3 janvier 2006

9) Rasmané Dapelogo, raflé le 3 janvier 2006

10) Mathieu, raflé le 3 janvier 2006

11) Pascal, raflé le 3 janvier 2006

12) Prosper, raflé le 3 janvier 2006.


Le Conseil supérieur de la communication régule la couverture médiatique des municipales

Le collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication a tenu sa 26e réunion ordinaire, le mercredi 25 janvier 2006 sous la direction du président Luc Adolphe Tiao. C’est ce qu’a appris Kantigui par le truchement du département de la communication et des relations publiques de ladite institution.

Cette session fait suite à celle du 09 janvier dernier qui avait examiné les propositions du comité préparatoire de la couverture médiatique des élections municipales de mars prochain.

Le collège des conseillers a adopté quatre décisions relatives à la gestion électorale de ce scrutin qui revêt un caractère particulier. Ces décisions ont la particularité de réduire le nombre de publications et d’émissions parrainées par le Conseil supérieur de la communication. C’est ainsi que la durée des émissions passe de dix à cinq mn par formation politique et des débats contradictoires par région seront initiés. En outre, les radios privées locales sont invitées à s’impliquer fortement dans la couverture des élections au regard de leur caractère local.

Après l’adoption de ces textes devant régir la couverture médiatique de ces élections, le Conseil s’est penché sur les résultats du comité qui a examiné les propositions du nouveau logo qui doit accompagner le changement de nom de l’institution intervenu depuis plusieurs mois.

Enfin, le Conseil a prévu une large concertation avec les différents acteurs intervenant dans les élections municipales (hommes des médias, partis politiques, société civile).

Cette démarche qui est devenue une tradition vise un déroulement paisible et satisfaisant du scrutin.


Ces mendiants agressifs

Kantigui remarque une croissance inquiétante de mendiants dans la ville de Ouagadougou. A peine arrivé devant un édifice public qu’une main est tendue. Dans les stations-services et les parkings, impossible d’empocher sa monnaie. Encore des mains qui surgissent de partout ! Ces mendiants nous sont parfois utiles, dira-t-on à Kantigui. Mais, à ce que Kantigui sache et jusqu’à preuve du contraire, l’aumône est volontaire et en la matière, la discrétion est recommandée. Il y a même des mendiants circonstanciels qui, au détour d’un chemin, vous présentent une mine on ne sait plus misérable. Les pièces prennent parfois des destinations inimaginables (dissolution et autre alcool frelaté).

Ce qui est encore plus écœurant, c’est de voir exprimer leur mécontentement quand vos jetons sont glissés ailleurs que dans leurs mains qui ont les dix doigts intacts. Kantigui se demande si, à ce rythme les citoyens ne seront pas un jour simplement dépossédés de leurs biens.


* Finale de la Coupe du maire de Dô : le représentant Afrique de Kappa attendu

C’est ce samedi 4 février que la IXe édition de la coupe du maire de l’arrondissement de Dô qui a débuté le 3 décembre 2005, connaîtra son épilogue sur le plateau omnisports de Yéguéré au secteur n°10 de Bobo-Dioulasso. Pour l’occasion, a-t-on soufflé à Kantigui, le directeur Afrique de la firme Kappa (fabricant de matériels sprotifs), Ibrahim Congo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, effectuera le déplacement de Bobo-Dioulasso. En plus de sa présence, il devrait offrir des médailles en or et en argent d’une valeur de 75 000 F CFA aux finalistes. En outre, il remettra deux coupes, une pour le vainqueur au niveau des écoles primaires et l’autre pour l‘équipe fair-play du tournoi. Enfin, l’équipe de l’arrondissement recevra un lot de matériel sans oublier les nombreux ballons que M. Congo apportera pour les footballeurs de Dô.


* Près d’une centaine de millions perdus par le Trésor public

Il est parvenu à Kantigui que les onze camions de la société SITAB saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude ont été remis aux propriétaires, mardi 25 janvier 2005 à 8 h 30 mn. Une donne qui a surpris Kantigui d’autant plus que c’est finalement 1 450 000 qui a été payé par la société propriétaire des camions ... Et pourtant, la procédure engagées par la Coordination de lutte contre la fraude, lui réclamait, selon nos sources, près de 100 millions de francs CFA. Que s’est-il passé ? Qui a donné l’ordre de donner une telle tournure douanière à cette affaire. En tout cas, Kantigui mène l’enquête, même si du côté de la coordination de lutte contre la fraude, fort choquée de cette donne, « on préfère se taire » ( ? ). L’affaire de la saisie de onze camions transportant des corniers, fers plats et autres d’une valeur de 139 620 942 et d’un fonds de 490 tonnes ne devrait pas en rester là.

La Haute autorité de Coordination de la lutte contre la fraude, le Groupement professionnel des industriels et le Trésor public pourraient s’en saisir. Contre l’oubli, Kantigui, pour sa part, mène l’enquête.


Du nouveau au Projet ZACA

Il est parvenu à Kantigui des documents dignes d’intérêt, faisant état d’attribution de marché relatif à la réalisation des travaux d’aménagement du canal principal du Projet ZACA (Zone d’activités commerciales et administratives) d’une part, et des documents relatifs au recrutement d’un bureau d’étude pour le contrôle et la surveillance des travaux de voirie et d’assainissement pluviaux de ZACA. Voilà qui est un ouf de soulagement pour plus d’un Ouagalais si inquiet de voir le Projet ZACA traîner à démarrer...


Où est passé le chef de service ONEA/Orodara ?

Depuis le 19 décembre 2005, le chef de service ONEA de Orodara est porté disparu de la circulation. Selon certaines indiscrétions, il serait allé vers une destination inconnue voire hors du pays et il aurait emporté par devers lui, une somme importante. Vrai ou faux ? That is the question. Kantigui qui suit cette affaire de près vous en situera davantage dans les jours à venir.


* Le Burkina accueillerait en 2006, le Forum social mondial

Le Forum social mondial, espace populaire d’éducation, d’élevage, de communication, d’information, d’actions citoyennes et de construction d’alternatives à la mondialisation néolibérale s’est tenu pour la première fois à Porto Alegre en 2001. Il s’est par la suite, délocalisé au niveau continental, national et même local. Kantigui vient d’apprendre qu’après le forum de Fana au Mali en 2005, le Burkina Faso s’apprêterait à l’accueillir en 2006.

Selon les échos parvenus à Kantigui, l’initiative serait d’organisation, de la société civile telles la Confédération paysanne du Faso (CPF), GERDDES/Burkina, ATTAC/Burkina, UNPC/B. Celles-ci se seraient inspirées de l’édition tenue à Fana au Mali et promettraient de mettre les bouchées doubles pour réussir le forum prévu au Burkina Faso.

Dans sa quête de plus amples informations sur l’évènement, Kantigui se serait laissé dire que le thème du forum porterait sur la souveraineté alimentaire. Ce Forum social mondial au Burkina Faso réunirait les mouvements ou organisations populaires au Burkina Faso, les organisations paysannes, de jeunes, de femmes, de défense des droits humains, les syndicats, la presse, les artistes, les étudiants, les élus locaux, les différentes ligues de commanteurs. Kantigui qui attend cet événement, souhaite bon vent aux préparatifs de ce Forum social mondial.


Sophie Sow élu « ambassadeur exemplaire » du continent africain

L’ambassadeur du Burkina en poste au Caire (Egypte), Sophie Sow a été désigné par le Conseil supérieur de l’Organisation des écrivains afro-asiatiques comme « ambassadeur exemplaire » du continent noir. La diplomate burkinabè rebaptisée par ses pairs « dame de fer » recevra sa distinction au Caire lors d’une cérémonie présidée par le ministre égyptien des affaires étrangères. L’ambassadeur Sow, fait preuve d’un dynamisme et d’une agressivité diplomatique au bon sens du terme que l’association des écrivains a facilement relevé. Avant sa mutation pour conduire notre diplomatie en Egypte, elle a servi au Mali où elle a pu obtenir la construction d’un siège de notre représentation diplomatique. Cette infrastructure que les Burkinabè de passage ou en résidence à Bamako contemplent avec fierté a coûté près d’un milliard 600 millions de F CFA.


Vers la création du Cercle des amis de Célestin Koussoubé ?

Décidément, la politique politicienne bobolaise continuera de surprendre au regard des stratégies développées par les uns et les autres pour se faire une place de choix au soleil.

En effet, Kantigui dont les oreilles sont désormais dressées en permanence, a entendu dire que des jeunes Bobolais seraient sur le point de créer le Cercle des amis de Célestin Koussoubé (CACK), actuel maire de la commune de Bobo-Dioulasso qui, après avoir faussé compagnie au CDP, a déposé ses valises à l’ADF/RDA.

Le CACK serait, en réalité, la résurrection de l’Association des amis de Célestin Koussoubé, née au lendemain de son élection à la tête de la mairie. D’après les informations parvenues à Kantigui, ce cercle devrait regrouper des jeunes de tous bords politiques qui adhèrent aux idées de l’homme. Vivra-t-il longtemps ? Kantigui ne saurait le dire, mais déjà en 2000, l’association acquise à la cause Koussoubé avait été l’une des pommes de discorde entre ce dernier et Salia Sanou alors qu’ils étaient tous du même parti (le CDP) à l’époque. Maintenant qu’ils ne sont plus dans la même « barque politique », allez-y savoir !


Le positionnement des démissionnaires du CDP sur les listes ADF/RDA fait des mécontents

Kantigui a entendu dire qu’au niveau de l’ADF/RDA à Bobo-Dioulasso, des mécontentements commencent à enfler du fait de l’arrivée de certains anciens militants du CDP et de leur bon positionnement sur les listes du parti de l’éléphant pour les municipales du 12 mars prochain. Ces derniers, a appris Kantigui, ne digèrent pas le pied de nez qui leur a été fait en l’espace de 72 heures dans l’octroi des bonnes places aux « pieds nickelés » à leur détriment alors que certains affirment être de militants de longue date du parti. Au point que d’aucuns seraient prêts à rendre le tablier.

Parmi eux des candidats, mais « mal placés » sur les listes. Ce qui pourrait conduire à une invalidation des listes ADF/RDA, effet recherché, dit-on, par ces dissidents. Et quand on sait que le code électoral veut que le parti se présente dans tous les secteurs d’un arrondissement, cela peut donner des sueurs froides aussi bien aux responsables de ce parti qu’aux militants du CDP qui ont tourné casaque récemment. Ces derniers, surtout les ténors, à défaut d’être têtes de liste sont généralement deuxièmes sur les listes ADF/RDA.


84 conseillers et non 155 pour voter le maire de la commune ?

Dans la guerre de positionnement que se sont livrée la plupart des hommes politiques dans la perspective des municipales de mars prochain, à Bobo, ce sont les fauteuils de maires (commune et les trois arrondissements) qui sont les plus convoités. Et l’histoire des villages rattachés est venue exacerber cette course effrénée aux fauteuils de bourgmestres. Pour les occuper, il faut évidemment avoir la majorité du nombre de conseillers avec soi. Et les villages rattachés devaient être prépondérants pour certains puisqu’ils comptent 71 conseillers contre 84 dans la commune.

Pour ceux-ci, si les conseillers des villages rattachés sont acquis à leur cause, le tour est presque joué. Mais aux dernières nouvelles parvenues à Kantigui, il est de moins en moins probable que les conseillers des villages rattachés votent les maires des arrondissements (Dafra, Dô, Konsa) et de la commune de Bobo-Dioulasso. L’information aurait déjà circulé pour ce qui est des arrondissements. Et le récent séjour du maire de la commune à Ouagadougou pour défendre le budget 2006 laisse présager qu’il pourrait en être de même pour l’élection du maire de la commune. Les chapitres budgétaires relatifs aux villages rattachés auraient été tout simplement biffés pour être pris en compte par un autre budget, provincial certainement. Ce qui reviendrait à dire que pour être maire de Dafra, de Dô, de Konsa et de la commune de Bobo, il faudrait désormais tabler sur respectivement 36, 27, 21 et 84 conseillers et non plus 155. L’enjeu sera donc les conseillers de la commune. Voilà qui va déjouer certains plans et qui augure, de l’avis de Kantigui, une campagne municipale bien animée.


* Que se passe-t-il à la direction régionale de l’Environnement du Sahel

Kantigui a vu passer une correspondance donnant l’information selon laquelle des projets de la direction régionale de l’Environnement du Sahel (Dori) seraient mal gérées. Kantigui a appris que depuis 2000, la direction régionale serait devenue un enfer pour le personnel. Kantigui souhaite vivement que la lumière soit faite dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive pendant qu’il est temps.

Kantigui
Sidwaya

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