L’acte est qualifié de « très sérieux » et de « délibéré » par les services de l’Environnement des Cascades, qui gèrent la question avec les services de l’Agriculture.

La pollution s’est étendue sur un kilomètre de long et sur 15 m de large. Sur les lieux, on a pu découvrir des flacons vides de pesticides en l’occurrence du CAPT 88 EC et du CALFOS 500 EC, probablement laissés là par les auteurs de l’acte répréhensible, selon le code de l’Environnement.

Autre conséquence jusque-là suspecte, la mort d’un enfant. Si aucune autopsie n’a permis de confirmer cette mort, dans la localité de Djandoro, on a franchi le pas en épousant l’hypothèse.

Le cours d’eau est source d’approvisionnement pour les populations ainsi que pour les animaux, d’où l’extrême délicatesse de la situation. Les mesures d’urgence envisagées par les autorités ont consisté à interdire la consommation de l’eau polluée à travers des communiqués. En outre, les populations environnantes devront se garder de toute consommation de viande d’animal mort et dont les causes n’auront pas été clairement définies.

Cependant, des risques existent toujours quand on sait que c’est pas demain la veille du jour où des analyses pourront nous situer sur la pollution de Djandoro. Parallèlement, la gendarmerie a entrepris des enquêtes pour appréhender le ou les éventuels auteurs. Elle a déjà procédé à l’interpellation de 4 suspects. A quelle fin les auteurs ont-ils agi ainsi ? On espère que les enquêtes menées nous apporteront des réponses.

Luc Ouattara

L’Observateur