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<I>On mumure</I> : Le préfet de Mansila tué par des braqueurs

Publié le mercredi 25 janvier 2006 à 07h39min

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C’est avec beaucoup de tristesse que Kantigui a appris le meurtre du préfet de Mansila, province du Yaga, M. Soumana C. Ouali, suite à un braquage. M. Ouali a été victime d’une attaque à main armée sur une route du département de Mansila le lundi 23 janvier 2006.

Cet instituteur certifié avait été nommé préfet le 19 août 2005. Kantigui adresse ses condoléances à la famille de M. Ouali. Il invite autorités, forces de sécurité et populations à établir une franche et étroite synergie afin de mettre « knock-out » tous ces malfrats qui empêchent les paisibles populations de vaquer à leurs occupations.


Les militaires célèbrent le jubilé d’argent de leur paroisse

Kantigui a ouï dire que les Forces armées et de sécurité célèbrent, à partir de ce samedi 28 janvier, le jubilé d’argent de la Paroisse militaire Saint-Sébastien. Plusieurs activités sont au programme parmi lesquelles une conférence à l’église St-Sébastien au camp « Général-Aboubacar-Sangoulé-Lamizana » sous le thème : « L’homme de tenue et sa foi, » animée par Monseigneur Philippe Ouédraogo, évêque de Ouahigouya. Plusieurs autres activités spécifiques marqueront la célébration de ce jubilé prévue pour s’étaler tout le long de l’année.

La clôture solennelle quant à elle, interviendra les 27 et 28 janvier 2007. Placé sous le thème central : « L’homme de tenue et sa foi », ce jubilé d’argent (25 ans) est soutenu par le slogan « Soldat burkinabè, pour la nation, dans la foi au Christ ».

En rappel, c’est en janvier 1981 que l’aumônerie militaire principale catholique a bénéficié de la réalisation de sa toute première église sise au camp de l’Unité de Gounghin. Elle prendra le patronyme de « Saint Sébastien » et évoluera en paroisse autonome.

Armée de terre, armée de l’air, gendarmerie nationale, brigade des sapeurs pompiers, les eaux et forêts, le régiment central des armées, la douane et la police nationale ainsi que la garde de sécurité pénitentiaire sont les différentes entités qui prendront part à ce jubilé.


* Le personnel de PRODIA à l’inspection du travail

Kantigui dans ses investigations a rencontré les travailleurs de la Promotion du développement industriel, agricole et artisanal (PRODIA), une institution de la micro-finance, lundi 23 janvier 2006 à l’Inspection du travail. Ces travailleurs sont allés se plaindre de la façon dont est géré leur service. Kantigui rappelle que les travailleurs de PRODIA, dans un souci de transparence et de performance dans la gestion de « leur chose commune » avaient déposé en 2000, une plate-forme revendicative sur le bureau de leur directeur exécutif.

Cette plate-forme comportait 12 points dont les plus importants sont la mise en place du statut et du règlement intérieur, la détermination d’une grille salariale, l’élaboration de manuels de gestion et l’élection du délégué de personnel. A l’époque, le conseil d’administration, selon les travailleurs, avait mandaté le directeur exécutif Mahamadou Ouédraogo, à ce poste depuis 1993, de tout faire pour satisfaire les doléances des travailleurs concernant la détermination de la grille salariale et le délégué du personnel. Mais depuis lors, rien n’est fait. M. Ouédraogo prétextant que les travaux devant aboutir à l’exécution de la plate-forme sont en étude chez un consultant. C’est pour mettre un terme à ce problème qui les pénalise que les travailleurs de PRODIA ont demandé l’arbitrage de l’Inspection du travail, lundi 23 janvier 2006.

L’Inspection du travail, qui a reconnu la légalité et la légitimité de la délégation du personnel, a donné des instructions pour que cela soit fait au cours de cette semaine. Concernant les autres points, le directeur exécutif a décidé de se référer au conseil d’administration, bien que celui-ci lui eût donné le feu vert depuis 2000, de satisfaire les doléances de ses agents. Kantigui a appris que le personnel qui se dit floué pendant plus de 5 ans, promet de prendre ses responsabilités si rien n’est fait dans les jours à venir.


* A l’attention de M. Thierry Barbier-Mueller

Kantigui a pris bonne note de la correspondance de M. Thierry Barbier-Mueller qui nous est parvenue le 22 janvier 2006. Cependant, il nous a paru difficile de vous contacter, car les adresses portées sur le fax sont illisibles. Aussi souhaiterions-nous que M. Barbier-Mueller nous envoie son adresse afin que nous puissions établir une liaison qui nous permettra de résoudre les problèmes évoqués dans sa correspondance et qui nous tiennent tous à cœur.

Kantigui remercie M. Thierry Barbier-Mueller pour l’intérêt qu’il manifeste pour les personnes vulnérables indigentes qui ont besoin de la solidarité de tous.

Contact des Editions Sidwaya :
Tél : (00-226) 50 30 63 06/07
Fax : (00=226) 50 31 03 62
E-mail : sidwaya84@yahoo.fr


* Commission d’organisation de la JNP : des bisbilles liées à la restauration

Il est parvenu à Kantigui que des incompréhensions se sont installées entre la Commission nationale en charge de la restauration et sa répondante locale.

A l’origine, la diminution vertigineuse des ressources allouées à la locale. Comment comprendre qu’avec le nombre d’invités de la JNP qui croît d’année en année, les ressources pour nourrir ce beau monde aillent decrescendo.

Selon les informations reçues, le nombre de poulets serait passé de 1 000 à 100 et les frais de condiments auraient diminué de 2/3.

La commission locale craint d’être indexée en cas de non satisfaction des hôtes.

Sans prendre partie, Kantigui invite les hautes instances organisationnelles de la JNP à débloquer la situation et rétablir la confiance afin de mettre les Mangalaises dans les conditions optimales favorables à l’accueil de leurs invités. Surtout que ces braves dames ont accepté de se sacrifier malgré l’absence d’une quelconque rémunération.

Tout le monde y gagnera et la JNP en premier.


* JNP à Manga : l’ONEA en pleine activité

Kantigui a pu constater au cours de ses sorties sporadiques à Manga où se tiendra le 28 janvier prochain la Journée nationale du paysan que des coupures d’eau de courte durée mais intempestives surviennent à Manga. Seulement, au vu des mouvements des blouses bleues dans la ville, Kantigui espère que cette situation sera vite maîtrisée afin de permettre aux milliers d’invités de ne pas manquer du liquide vital au cours de leur séjour à Manga.


* JNP 2006 à Manga : Et si la SONABEL fonctionnait en discontinu

Kantigui qui prenait une tasse de thé dans un kiosque de la place a suivi avec intérêt une conversation pleine de sens. Celle-ci avait trait à la fourniture de l’électricité pendant la JNP.

Pour la première partie, ce sera un leurre que de fournir l’électricité 24h/24 pendant la JNP.

Pour les partisans de cette thèse, il serait souhaitable de laisser les hautes autorités découvrir les vraies réalités de Manga, l’unique chef-lieu de région qui ne bénéficie pas d’électricité en continu, peut-être qu’une solution immédiate serait envisagée.

Le protagoniste (probablement un agent de la SONABEL), justifie la nécessité de la fourniture en continu du jus par l’ampleur de la manifestation et les besoins sécuritaires des participants.

Sans le leur dire, Kantigui de conclure : « chacun a sa part de vérité ».


* SOS pour les orphelins de Kouwanrè

Kantigui a ouï dire que l’association Kouwanrè qui vient en aide aux personnes vulnérables, notamment les veuves et les orphelins, serait confrontée à des difficultés financières.

L’association qui ne reçoit pas d’aides extérieures serait actuellement à bout de souffle, financièrement parlant.

Le jeudi 16 janvier dernier, le quotidien Sidwaya a reçu le cri de détresse de la responsable de l’association, mais depuis lors rien n’a changé ! c’est en larmes qu’elle a confié ceci à Kantigui : « nous n’avons plus de vivres, d’ici trois (3) jours les enfants n’auront plus rien à manger. S’il vous plaît, aidez-nous ».

Kantigui se fait le porte-voix de ces personnes en détresse et lance un vibrant appel à toutes les bonnes volontés ou les structures susceptibles de leur apporter un soutien alimentaire, voire financier.

Ces enfants ont besoin de vos dons de quelque nature que ce soit.

Parole et foi de Kantigui. Contactez pour toute information le 76 49 85 11 ou le 70 25 65 75


* Personnel des gouvernorats : 11 mois sans salaire ?

Informé de la situation que vivent les agents recrutés au compte des gouvernorats (secrétaires, chauffeurs et agents de soutien) Kantigui a entrepris des contacts téléphoniques qui lui ont révélé le ras-le-bol de certains d’entre eux. En effet, 2/3 de ces agents n’ont pas reçu le moindre kopeck depuis leur engagement. Kantigui estime que le MATD qui tient tant au bon fonctionnement de ses structures de décentralisation devrait commencer par motiver ceux chargés de leur fonctionnement. Ne serait-ce qu’en offrant une avance sur solde, afin de leur permettre de vivre dignement en tant qu’agent en service dans la plus haute structure régionale. Une rapide réaction s’impose pour éviter le découragement, voire les conduites irrégulières auxquelles certains pourraient se livrer quand on sait que la plupart de ceux-là assument des charges familiales.


* Après l’or, la platine pour le CENOU

Kantigui a pris connaissance d’une lettre que le président de Business initiative direction (BID), José E. Prieto a adressée au directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), Robert Bibia Sangaré. Elle informe du choix du Centre comme lauréat du prix « Century » International Quality Era Award » dans la catégorie Platine. La remise des trophées aura lieu le lundi 6 février 2006 à Genève en Suisse. Après avoir reçu la catégorie Or en 2004, le CENOU s’illustre une seconde fois en Platine. Voilà la lettre du président José E. Prieto de la BID.

Madrid, le 10 janvier 2006

A Monsieur Bibia Robert Sangaré, directeur général du CENOU

En tant qu’entreprise privilégiée par notre organisation, nous souhaitons vous informer qu’il est un honneur pour nous de décerner cette année, à l’occasion de la 8e Convention internationale à la qualité Genève 2006, le prix « Century International Quality Era Award » dans la catégorie Platine au Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

La cérémonie de remise des trophées aura lieu à Genève, en Suisse, pendant la Convention internationale à la qualité le lundi 6 février à 18 h 30 dans la salle de Conférences de l’Hôtel International Genève, un des plus modernes et spectaculaires à Genève. Seront présentes des entreprises du monde entier afin de recevoir leur trophée dans les catégories Or, Platine et Diamant, ainsi que des hommes d’affaires de différents secteurs d’activités, des experts en qualité et des personnalités de la culture et du corps diplomatique. L’événement sera célébré en présence de caméras et de photographes pour les médias, qui enregistreront les moments importants du représentant de votre entreprise pendant la Convention.

BID, Busness Intiative Directions, avec ses programmes corporatifs, offre un support permanent aux entreprises de 166 pays, déjà lauréates en grande majorité dans la catégorie Or. Votre entreprise, comme lauréate du prix « Century International Quality Era » dans la catégorie Platine, occupera une place privilégiée pendant l’événement.

Pour confirmer votre présence à la cérémonie, nous vous prions de compléter et de nous renvoyer la feuille ci-jointe par fax.

je vous prie de recevoir, Monsieur/Madame, mes sincères salutations.

José E. Prieto
Président


*Un ressortissant de Diébougou mécontent du MATD

Kantigui a reçu le mardi 24 janvier dernier un ressortissant de la commune de Diébougou.

Celui-ci est venu manifester son mécontentement face au silence affiché du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) dans le différend opposant le maire Hervé Magloire Kam à la population de ladite commune.

Pour lui, la population met en cause la manière dont le maire et son équipe gèrent les ressources de la commune. Ainsi ils ont demandé au premier responsable de la municipalité de déposer le bilan de ses deux mandats ainsi que les clés de la mairie. Le MATD, ministère de tutelle devait à son avis intervenir comme il l’a si bien fait dans certaines communes du pays. Mais hélas ! « Le ministère a tout simplement laissé les choses s’envenimer » dit-il. Ainsi lors des manifestations du 16 janvier, les agents de la Compagnie républicaine de la sécurité (CRS) venus de Bobo Dioulasso ont réprimé les manifestants. Selon lui, certains ont été arrêtés et conduits à la police ou à la gendarmerie de Diébougou. Il soutient que des personnes âgées qui n’étaient même pas sur les lieux de la manifestation ont été sorties de force de leur domicile puis bastonnées par les CRS.


* Un député pris à partie pour la construction d’un CEG

Kantigui a mis le cap cette semaine sur la région du Centre-Est où il lui est parvenu qu’un député membre d’un grand parti politique aurait été pris à partie par les populations d’un département de la province du Koulpelogo. Le député aurait tenté de détourner à son compte un projet de construction d’un CEG (Collège d’enseignement général) dans ledit département. Selon les informations glanées par Kantigui, le projet de construction du CEG aurait été le fruit d’un solide partenariat entre la population et une ONG allemande basée à Ouagadougou. Mais voilà qu’à la phase d’exécution du projet, le député qui ne se serait jamais impliqué dans les démarches pour la construction du CEG, choisit d’entreprendre une campagne de démobilisation auprès de la population dans le but de la faire échouer. Il aurait, à cet effet, convoqué 90 personnes soit cinq personnes dans chacun des 18 villages du département. Le député aurait associé à cette rencontre des directeurs régionaux et provinciaux du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS).

La rencontre aurait été d’ailleurs parrainée par le secrétaire général dudit département ministériel. Des échanges musclés entre la mission commandée par le député et la population ainsi que les membres actifs de l’association auraient tourné court. Les deux parties se seraient séparées en queue de poisson, sans discours d’au revoir du député. La population, déterminée, fait savoir au député et à sa suite que la construction du CEG est le fruit de la bonne collaboration entre elle et l’ONG allemande. L’ONG de son côté aurait refusé que personne, en dehors de l’association bénéficiaire de l’infrastructure, ne s’en mêle. Kantigui qui se fera le devoir de suivre pour vous l’évolution de ce bras de fer autour de la construction de ce CEG, rappelle que la mise en place des communes rurales commande que les populations s’impliquent pour leur développement. Et cette prise de conscience est saluée par Kantigui.


* Un hommage à Mahamoudou Ouédraogo

A travers ce point de vue, Désiré Sawadogo rend hommage à l’ex-ministre de la Culture du gouvernement Yonli II, Mahamoudou Ouédraogo. Il y déplore surtout le fait que le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli n’a pas salué l’œuvre du ministre Ouédraogo à sa juste valeur. Kantigui vous invite à le lire en entier.

La mégarde du « Gourma »

Répondant à une question sur le départ du ministre Mahamoudou Ouédraogo de l’équipe Yonli III, l’homme de Tansarga, certainement pour ne pas frustrer l’ensemble du bataillon des ministres partants, a aligné la sortie de « l’homme des prolégomènes » sur le registre des généralités. A notre avis, le « Gourma » a fait preuve d’une trop grande prudence langagière. Et pour cause !

Aucun burkinabè de bonne foi y compris les autres ministres partants ne lui auraient tenu rigueur de »faire une mention spéciale » à celui qui, au prix même de sa santé, se sera investi pour la promotion de la communication, de la culture et du tourisme de son pays. Aussi, quelle belle occasion Paramanga Ernest Yonli a ratée pour tirer son chapeau à l’un des ministres compétents que le Burkina ait eu et que l’opinion nationale et même internationale a salué à maintes reprises, notamment par des distinctions honorifiques comme « le meilleur ministre mondial de la culture ».

De toute évidence, le brillant économiste, grand commis de l’Etat qu’est l’homme de Tansarga comme le reconnaissent même ses adversaires, en voulant ménager la susceptibilité des uns et des autres, a quelque peu raté l’occasion de saluer l’action d’un de ses ministres les plus imaginatifs. En effet, le ministre Mahamoudou Ouédraogo a travaillé à faire émerger et à faire mûrir aussi bien la communication que la culture et plus récemment le tourisme.

Et, autant on peut préjuger de la bonne qualité du travail que des ministres entrants pourraient abattre, autant rendre hommage au travail abattu par le ministre sortant précisément sous la houlette de l’homme de Tansarga ne devrait aucunement être perçu comme « une congratulation sélective ». Car comme l’a reconnu Yonli lui-même, avec la grandeur d’âme et la pondération qui le caractérisent, le Burkina Faso va de l’avant, notamment en ses secteurs culturels et touristiques, et on n’a pas besoin de « regarder dans le sable » pour s’en convaincre. Et relever cela ne saurait être pris comme l’autosatisfaction puérile.

Cette avancée positive a été au cœur d’un homme de conviction qui s’est attaché à faire briller la culture et les arts avec le soutien et la bénédiction du président du Faso dont la foi en la culture comme pilier du développement est manifeste. Telle était la mégarde du « Gourma » que le « Yadga » tenait à relever. Devoir d’aînesse oblige !

Par SAWADOGO Désiré
CIB n°243970 du 05 mars 2001
CCP de Bobo-Dioulasso
70 23 53 57
50 36 97 95

Sidwaya

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