Selon des sources proches de l’entreprise Kara-Fadoul qui a en charge l’exécution de cette œuvre toutes les équipes sont mobilisées pour achever l’exécution des travaux supplémentaires pour lesquels un avenant de 3 milliards de F CFA a été consacré en vue du rehaussement de la ligne rouge vers la frontière du Ghana, l’exécution des travaux de voiries dans la ville de Léo, de la digue routière pour une retenue d’eau dans le village de Taré, des travaux d’élargissement de la route dans la ville de Sapouy. Les mêmes sources indiquent que le délai d’exécution des travaux initialement prévu pour fin décembre 2005 est repoussé jusqu’en fin mars 2006 du fait de l’avenant accordé pour l’exécution des travaux supplémentaires.

Signalons qu’il reste 12 km de route à bitumer pour relier la frontière du Ghana à la ville de Léo, et l’on est en droit de dire que le temps des voyages pénibles dû au mauvais état de la route nationale n°6 est révolu. L’amélioration des infrastructures routières faut-il le rappeler vise à faciliter et à intensifier le commerce d’une part à l’intérieur du pays et d’autre part entre les pays de la sous-région. Cela, en vue de valoriser et de renforcer le processus d’intégration régionale chère à tous les Africains dans un contexte de mondialisation.

Le projet de bitumage de la route Ouagadougou-Léo frontière du Ghana est venu à point nommé résoudre une grande partie des problèmes d’infrastructures dans la ville de Léo, entre autres la question des principales voies d’accès et le renforcement des voiries.

Olivier Alexandre NIGNAN (AIB/Léo)

Sidwaya