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Célestin Koussoubé, futur DG de FASOTEX ?

Publié le mercredi 11 janvier 2006 à 07h20min

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Alors que la « guerre de positivement » entre les clans Koussoubé et Salia Sanou pour les postes de conseillers municipaux au compte du CDP bat son plein à Bobo-Dioulasso, Kantigui vient de s’entendre dire que les repreneurs de Fasotex (Ex Faso Fani) feraient les yeux doux à Célestin Koussoubé pour diriger cette usine.

Un salaire alléchant lui aurait même été proposé. Partir, partira pas ? Kantigui ne saurait le dire. Mais il se rappelle qu’à l’élection de ce dernier à la tête du conseil municipal de Bobo-Dioulasso, un pacte secret faisait croire que Koussoubé ne ferait que 6 mois en tant que maire. Ce pacte prévoyait qu’il démissionnerait de son poste de maire pour celui d’ambassadeur. La suite, c’est que Koussoubé est resté pendant 5 ans, maire de Bobo-Dioulasso.


* Le CDP va-t-il perdre la mairie de Bobo-Dioulasso ?

Certaines personnes que Kantigui a approchées redoutent en effet cette éventualité au regard de l’ambiance qui a prévalu au sein du CDP pour la désignation de ses candidats aux municipales de mars 2006 à Bobo-Dioulasso. Il semble que les militants désabusés à la suite suite à ces désignations seraient en train de quitter de facto le navire CDP pour mieux se positionner dans d’autres partis. Dans le meilleur des cas, c’est un parti de la mouvance présidentielle sinon c’est carrément au sein de l’opposition. Et quand on sait que certaines d’entre elles mobilisent et ont des moyens financiers conséquents, le retour de bâton peut être très dur au CDP en ce qui concerne la commune de Bobo-Dioulasso que des partis d’opposition ont dans leur ligne de mire.


Arrondissement de Boulmiougou : enfin l’apaisement ?

Il est parvenu à Kantigui que dans les luttes de positionnement en cours au secteur n°17 de Ouagadougou, pour les municipales de 2006, dans le cadre du contrôle de l’arrondissement de Boulmiougou, la sagesse a enfin prévalu.

Ainsi, grâce à une médiation menée par les responsables du CDP , notamment Simon Comporé et Salif Sawadogo, le maire actuel de l’arrondissement de Boulmiougou, Mme Séraphine Ouédraogo a pu se maintenir sur la liste des candidats de son secteur mais, en ayant sur la même liste qu’elle, un de ses populaires chalengeurs potentiels du nom de Adama Tiendrébéogo dit « Colonel ». Voilà un réalisme politique qui met peut-être fin à une guéguerre qui aurait pu avoir de douloureuses conséquences pour le maire actuel de l’arrondissement de Boulmiougou.

Parole de Kantigui !


* 350 femmes des départements venues présenter leurs vœux à Madame Chantal Compaoré

Le mois de janvier vit au rythme de présentations de vœux. Si la tradition est respectée par les femmes du Burkina de présenter chaque année leurs vœux à Madame Chantal Compaoré, épouse du Chef de l’Etat, Kantigui aurait remarqué cette année une innovation dans la composition des délégations. Ainsi en lieu et place des femmes des provinces, cette année, en plus des représentantes des associations féminines du Kadiogo, c’est 350 femmes venues des 350 départements du Burkina qui présenteront le 14 janvier 2006 leurs vœux à « Chantou ».

Elles seront à leur tour accompagnées par les 45 Coordinatrices provinciales et les treize responsables régionales de la Promotion de la femme. Kantigui souhaite à toutes ces femmes ses meilleurs vœux de solidarité et d’entente. A peine le mois de janvier s’éloignera avec ses lots de souhaits, les femmes du Burkina à l’instar, de leurs sœurs d’autres pays célébreront le 8 mars 2006 leur journée internationale.

Au Burkina, cette année, c’est la ville de Kaya qui a l’honneur d’accueillir la célébration de cette journée placée sous le thème : « Femme et lutte contre la pauvreté ». A l’occasion de la célébration de cette journée qui fait la fierté de toutes les femmes, Kantigui décide cette année d’offrir deux tenues « 8 mars 2006 » à « Tientigui » sa douce moitié. Qui est bête : Ne dit-on pas que « Ce que femme veut, Dieu le veut ? »


* Nouvelle équipe gouvernementale : Les préoccupations des mouvements associatifs des jeunes

La composition du nouveau gouvernement intervenue la semaine dernière préoccupe l’ensemble des associations des jeunes quant aux missions qui seront assignées à la nouvelle équipe par le chef du gouvernement Paramanga Ernest Yonli.

Kantigui a ouï dire que des associations des jeunes de la ville de Ouagadougou se prépareraient à souhaiter officiellement du nouveau Premier ministre, que l’accent soit mis sur la dimension jeune dans les actes de l’action gouvernementale.Kantigui suit de près la préparation et l’organisation de cette initiative citoyenne.


* Déclaration des épouses et enfants des travailleurs licenciés de BRAKINA sur leurs conditions sociales

Nous sommes les épouses et enfants des seize ( 16 ) travailleurs des brasseries, de BRAKINA/SODIBO licenciés en février et mars 2004 suite à un mouvement du personnel pour l’assainissement du climat social, pour l’arrêt des exactions quotidiennes vécues par les travailleurs et pour le maintien des acquis sociaux. Quinze ( 15 ) de nos époux et pères ont été licenciés au motif qu’ils ont menacé, hué, brutalisé....le Directeur Général de BRAKINA/SODIBO et le 16e pour avoir exprimé son opinion dans la presse, en signant un écrit paru le 17 février dans les journaux « Le Pays » et « l’Observateur Paalga » sur la situation qui prévalait à BRAKINA/SODIBO. Depuis vingt-trois ( 23 ) mois nos maris sont dans la rue sans revenus. Nous, leurs épouses et nos enfants vivons les dures réalités du chômage et des licenciements. Les premiers besoins de l’homme que sont le pain, le logement, l’éducation, l’habillement, l’eau, les soins de santé etc. sont loin d’être satisfaits. A ce jour, nous avons enregistré de nombreux malades dont 2 décès.

En ce premier trimestre de l’année scolaire 2005/2006, les cauchemars pour les inscriptions des enfants à l’école et les fournitures scolaires continuent de nous hanter. Comment allons-nous résoudre cette question sans moyens financiers ? En cette fin d’année, il est évident qu’on ne parle pas de fête chez nous. Pendant ce temps les dossiers de nos époux sont dans les circuits de l’administration pour le traitement. De ce côté, les choses avancent lentement. Dans un tel contexte, nous, épouses des 16 travailleurs licenciés et nos enfants : sollicitons le soutien de l’opinion nationale et internationale pour que les licenciements de nos maris et pères soient levés. Interpellons la direction de BRAKINA/SODIBO pour que nos maris et pères retrouvent leurs postes respectifs de travail. Nous avons suivi avec intérêt le développement fait par la direction de BRAKINA/SODIBO à la TNB sur le volet social mis en place et qu’elle entend renforcer. Nos familles aussi attendent depuis 23 mois que ce volet social les touche.

Pour les épouses des 16 travailleurs licenciés de BRAKINA

Mme Bazié Germaine
Mme Traoré Aïcha
Mme Nanema Noëlle

Sidwaya

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