Comme nous l’annoncions dans notre édition du mercredi 28
décembre dernier, la section provinciale du Houet du Congrès
pour la démocratie et le progrès (CDP) a convoqué le 27
décembre dernier les collèges électoraux de 9 secteurs de
Bobo Dioulasso suite aux contestations faites sur la manière
dont les listes des candidats avaient été constituées dans ces
secteurs. En rappel, l’opération s’est déroulée sur fond de rixes,
avec à la clef des blessés et des interpellations dont celle de
Brigui Mamadou, un proche de la mairie de Konsa.

Certains
attendaient des entrevues du 27 décembre (entre les
responsables provinciaux du CDP et les membres des collèges
électoraux) qu’elles consacrent la re-désignation des candidats
aux municipales de 2006 ou, à défaut, l’élaboration de listes
consensuelles à partir des doubles listes, objets de
dissensions. Mais pour d’autres, il s’est plutôt agi d’une simple
audition des délégués des collèges électoraux, assortie d’une
"validation" jugée partiale des mêmes listes pourtant objets du
contentieux.

Pour l’heure, c’est un calme apparent et précaire qui
règne au sein du CDP/Houet, après les chaudes journées des
26 et 27 décembre. Mais tout porte à croire que de nouvelles
plaintes et contestations referont surface dans les prochains
jours. Des contestations qui émaneront sans doute du camp du
maire Célestin Koussoubé qui persiste et signe sur la
nécessité de reprendre les opérations de désignation dans le
strict respect de la directive du parti, c’est-à-dire en impliquant
effectivement les 42 véritables membres des collèges
électoraux des secteurs concernés.

Coupure d’eau au secteur 30 de Ouaga

Avec l’installation des trois pompes qui avaient commencé à
alimenter Aguinsa (secteur 30 de Ouaga), les populations du
quartier avaient oublié les problèmes d’eau. Mais voilà qu’après
quelques jours d’utilisation, ces mêmes populations se voient
privées de cette denrée rare, ce qui les plonge dans une grande
détresse. A quand le déblocage de la situation qui a trop duré ?
Vivement que la situation se rétablisse pour le bonheur de la
population qui attend la réouverture de ces pompes à eau.

Que devient "Eco-finances" ?

Ce lecteur se demande pourquoi l’émission "Eco-finances" de
la RTB a de la peine à véritablement décoller.

"Je voudrais comprendre ! Voilà 4 mois maintenant qu’il nous a
été annoncé le numéro sur les impôts et puis plus jamais rien.
Pourquoi ce numéro tarde-t-il à venir ? Pourquoi le non-respect
de la périodicité de notre chère émission "Eco-Finances" ? Cela
ne fidélise pas les téléspectateurs, à ce que je sache ! Pas moi
en tout cas ! Le bébé est-il en train de mourir au berceau ?

Etes-vous essoufflée, Mme Amina Billa ? Vous n’en aviez
pourtant pas l’air ; en témoigne le brio avec lequel vous nous
avez gratifié de beaucoup d’informations avec le numéro sur les
hydrocarbures, nonobstant l’absence de l’invité tant attendu (la
SONABHY). Si tel est le cas, je vous en prie Mme, un peu plus
de courage car nous apprenons beaucoup avec vous à travers
"Eco-finances". D’ailleurs beaucoup de gens conviendront avec
moi que vous faites oeuvre utile à la Nation. Sachez que ce n’est
pas la politique seulement qui peut construire ce pays. Ou
est-ce la RTB qui est en train de laisser mourir activement une
si riche émission "made in Faso" ? ou y aurait-il déjà une
censure quelconque ?

Comparaison n’est pas raison, mais je suis peiné de savoir
que certaines émissions qui n’apportent pas grand-chose aux
téléspectateurs-encore moins aux Burkinabè (je me réserve
d’en citer) ont une périodicité de diffusion respectée au chrono.

J’en appelle à la compréhension de tous les initiateurs de cette
émission, de ceux qui ont le pouvoir de décider de la vie ou de la
mort de "Eco-finances". Sous aucun prétexte cette émission, à
mon avis, ne devrait somnoler, encore moins mourir.

Avec des
analyses très profondes et percutantes, avec des contributions
du public assez bien choisi, cette émission touche du doigt le
développement de notre pays, et de ce fait est une arme secrète
de lutte contre la pauvreté. Un sondage d’audience par la RTB
me donnera certainement raison. Nous voulons d’une
"Eco-finances" régulière et continue. Au fait, mes félicitations
Mme la journaliste, pour votre culture en économie et en
finances".

Baptême de rues : la famille du président Sankara absente à la
cérémonie

Dans le cadre des travaux de la commission communale de
toponymie, le Conseil municipal a baptisé certaines rues de
Ouagadougou, en l’honneur d’anciens présidents du Burkina. A
cette cérémonie, trois des quatre familles concernées étaient
présentes. On notait l’absence de la famille du président
Thomas Sankara au baptême de l’Avenue 4.20 qui porte
désormais son nom. Ce qui a entraîné l’absence de cérémonial
à ce niveau. Les autorités se sont donc contentées de découvrir
la plaque portant le nom de la rue et de continuer ensuite leur
chemin vers d’autres horizons.

Nuit culturelle des jeunes musulmans

Pour marquer le passage de 2005 à 2006, l’Association des
élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEMB), l’Association
des jeunes musulmans à Ouidi (AJMO), l’Association des
jeunes musulmans à Tempouy (AJMT) et l’Association des
jeunes musulmans à Hamdallaye (AJMH) ont choisi de se
retrouver à travers une nuit culturelle. Cette nuit qui va se
dérouler à l’Institut Al Him à Hamdallaye, de 21h à l’aube, est
ouverte à tout le monde. Au menu, on aura droit à du théâtre,
des sketchs, de la chorale, une projection cinématographique,
des poèmes, des conférences.

L’artiste MCZ en stage en France

Pour terminer l’année 2005 en beauté, l’artiste musicien
burkinabè MCZ vient de sortir son tout dernier album qui est
officiellement sur le marché depuis le jeudi 29 décembre. Il a
choisi la date du jeudi 5 janvier 2006 pour la dédicace de cet
album baptisé "Source de vie" et basé sur des rythmes
modernes et traditionnels. Dès qu’il aura terminé avec la
dédicace, MCZ s’envolera pour l’Hexagone en France où il ira se
perfectionner pendant un mois dans un stage d’ingénieur.

La soirée des prêtres chanteurs

Le Jardin de la musique Reem-doogo abrite ce vendredi 30
décembre à 20h, une soirée musicale de fin d’année des
prêtres chanteurs, sous le patronage de la Conférence
épiscopale Burkina-Niger. Pour ladite manifestation, seront de
la partie, l’abbé Roland Kima, l’abbé Joseph Kinda et les petits
danseurs de Zaoré de Gounghin, de Koupéla, en animation.

Le Pays