En effet, cette structure mise en place par le gouvernement burkinabè sous la coupe du ministère des Finances et du Budget, a mené avec succès, de nombreuses actions de répression sur les contrefaçons, de poursuite des actions de contrôle sur les normes de produits tels les tôles et les fers à béton, des sorties de contrôle sur les grossistes de ciment, des recherches de dépôts frauduleux dans les grands centres urbains, de consolidation des réseaux de renseignements, de recouvrement de la TVA au profit de la direction générale des Impôts, etc. C’est ainsi que vendredi dernier par exemple, quatre équipes de contrôle portant sur les matériaux de construction (fers à béton, profilés, tôles) ont fait des découvertes fort inquiétantes pour tous les Burkinabè.

D’autant plus que ce sont certaines des plus grosses boites de production et de mise en vente des matériaux de construction au Burkina qui verseraient dans la contrefaçon et la tricherie. Toute chose qui d’une part met en danger ces ponts, toits, bâtiments, etc., qui poussent çà et là sur toute l’étendue du territoire national et d’autre part, l’économie burkinabè. Kantigui suit de près cette affaire rocambolesque et promet d’aller au bout de ses enquêtes...

Toujours dans le même ordre d’idées, Kantigui qui avait déjà fait cas de l’affaire dite Mohamed Tajeddine ou encore « Afriplast de Bobo-Dioulasso », voire « Afafplast », suit cette affaire des plus consternantes avec attention et détient aujourd’hui des éléments d’informations à même d’inquiéter tout ami ou tout véritable « burkimbila » ou « burkinabè », voire libanais aimant la patrie des Hommes intègres.

Ainsi, Kantigui constate que les équipes de la coordination nationale de lutte contre la fraude ont fait des découvertes à même d’éclairer les lanternes de la justice, des autorités et de l’opinion publique sur les mesures urgentes à prendre, au sujet de cette affaire, afin de contribuer ainsi, entre autres à l’assainissement du patrimoine industriel et économique national.

Pourvu bien sûr qu’aucune « intervention » ne mette la main sur cette affaire, au détriment des réels intérêts nationaux. Que se passe-t-il réellement dans l’affaire Afriplast (société de fabrique de chaussures, d’articles en matière plastique, de manufacture, de montage, de vente, d’importations et d’exploitation) ? Le droit est-il réellement dit dans cette affaire ? L’Etat y est-il spolié ?

Et alors, qu’en est-il de cette affaire de fraude de devises vers l’étranger ?

Est-ce du vrai ou du faux ? Certains « gourous » de la République tenteraient-ils de « camoufler » cette affaire ? Kantigui tout comme la coordination nationale de lutte contre la fraude reviendront en temps opportun sur les éléments de réponse à donner à ces questions préoccupantes.

Affaire à suivre, sans oubli, et de près...

* Les anciens enfants de troupe en communion avec « le peuple » au Mess des officiers

Il est parvenu à Kantigui que l’Amicale des anciens enfants de troupe marquera la fin de l’année 2005 par une grosse soirée, au Mess des officiers, le 31 décembre 2005.

A ce réveillon où tout Burkinabè, qu’il soit d’en-haut ou d’en-bas, est invité, Kantigui a ouï dire que les galonnés de la République ne manqueront pas de se trémousser au son de la musique du « Pouvoir » et de Idak Bassavé accompagnés par l’orchestre national. Kantigui constate d’ailleurs que Domique Djendjéré et les siens, qui entendent mettre les petits plats dans les grands, ont prévu une grande tombola pour l’occasion.

Entre autres nombreux lots à gagner, des billets d’avion de Point-Air Burkina pour voyager dans la sous-région

* Ce que l’université de Ouagadougou nous réserve cette année

De sources proches de la présidence de l’université de Ouagadougou, l’année universitaire que nous entamons sera placée sous le signe de la consolidation des acquis et du rayonnement de l’université. Kantigui a été informé qu’au plan pédagogique, l’année 2005-2006 sera marquée par une volonté d’intégrer l’université de Ouagadougou dans le système LMD (Licence-Master-Doctorat). Toujours, selon la même source, il est parvenu à Kantigui que l’institution veillera à une bonne application des textes de la refondation adoptés, tout en continuant la réflexion sur leur approfondissement et leur perfectionnement pour leur plus grande efficacité. Pour ce qui est des travailleurs, la source a laissé entendre que la mise en place de la mutuelle devrait leur permettre de trouver plus aisément des solutions aux difficultés rencontrées individuellement et de renforcer la solidarité au sein de l’institution

* SITARAIL : Réouverture de la gare ferrovière de Zamo

La population du village de Zamo, chef-lieu du département de Zamo et environnant, dans la province du Sanguié, a vécu un événement inoubliable. Il s’est agi de la réouverture de la gare ferrovière. Il était exactement 11h 55 mn, lorsque le train voyageur express n°12 a fait son apparition, en provenance de Ouagadougou.

C’était le 1er décembre 2005. L’événement a drainé du monde à la gare pour la circonstance. Chacun voulant vivre cet important événement. En rappel, la gare de train de Zamo avait été fermée le 7 novembre 2002 après une tentative d’ouverture en avril 2001, suite à la crise invoiro-ivoirienne survenue en septembre 2002.

Selon le chef de gare de Zamo, M. Mamoudou Ouilio, avec la réouverture de la gare, c’est la relance des activités commerciales et autres pour l’épanouissement des populations du village de Zamo en particulier et du département en général. Le département de Zamo a, pour seule voie de désenclavement, le chemin de fer reliant le Burkina Faso à la Côte d’Ivoire, la voie régionale n°16 étant impraticable et abandonnée, faute d’entretien.

Les trois ans de fermeture et d’inactivité de la gare de Zamo sont désormais un mauvais souvenir pour le département de Zamo et de la province du Sanguié, selon le préfet de Zamo, Mme Fatoumata Dondassé.

Les usagers pourront désormais voyager à destination de la Côte d’Ivoire tous les mardi, jeudi et samedi avec les trains express n°12, et les mercredi, vendredi et dimanche en provenance de la Côte d’Ivoire avec les trains express n°11
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* « La Cour suprême » frôle doublement la mort

Au moment où les uns et les autres s’activaient pour vivre la joie de Noël, ce n’était pas du tout la joie du côté des quatres mousquetaires du fameux groupe musical « La cour suprême ». Kantigui a ouï dire que les membres de ce groupe ont frôlé la mort par deux fois. D’abord le 23 décembre 2005. Alors que ceux-ci se rendaient dans la capitale du Paysan Noir (Banfora), ils auraient essuyé un tonneau avec le véhicule qui les conduisait.

Et, comme pour ajouter le malheur au malheur, le même groupe, selon les informations parvenues à Kantigui, avait évité de peu une seconde tragédie. Kantigui a appris que le véhicule à bord duquel ils circulaient le 25 décembre 2005, jour de la Noël, a simplement pris feu dans le quartier Tampouy de Ouagadougou.

Décidément, Papa Noël n’avait pas de cadeau pour King Cyriaque et ses ouailles. Vivement que le nouvel an qui s’annonce apporte beaucoup de choses positives à ce groupe

* Assassinats en série à Koupéla : la brigade de gendarmerie sur la bonne piste...

Il nous est revenu de sources bien informées que la brigade de gendarmerie de Koupéla aurait mis la main sur des présumés auteurs d’assassinats survenus courant mars et juillet 2005 dans deux départements de la province du Kourittenga. Les présumés criminels auraient déjà été déférés à la maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo. Fait important.

L’enquête aurait révélé des similitudes entre ces deux crimes et la série de six assassinats qui se sont succédé courant 2005 dans la ville de Koupéla. « A chaque fois, la victime est abattue et sur les lieux du crime, sont abandonnés un gros caillou ou un bâton ensanglantés. Mais, il n’y a jamais ni effraction ni vol de biens » constatent les forces de sécurité. Concernant le meurtre de jeunes filles survenu dans l’un des départements de la province, des témoins auraient vu les tueurs utiliser une grosse seringue sur leur victime d’où l’hypothèse d’un trafic de sang humain.

D’autres témoignages auraient même cité nommément un soi-disant marabout vivant dans un pays tiers et qui réclame du sang à ceux qui le fréquentent. Les forces de sécurité disposeraient d’autres éléments de preuve confortant cette thèse de trafic de sang humain.

Sur l’affaire de la série de six meurtres qui ont eu lieu à Koupéla, de sérieux soupçons pèseraient sur des individus. Les forces de sécurité n’attendraient que quelques détails pour dénouer l’affaire. La collaboration des populations serait plus que nécessaire à ce stade de l’enquête

* CDP : Toujours l’impasse à Bobo-Dioulasso

Décidément, le feuilleton de la désignation des candidats CDP aux élections municipales du 12 mars 2006 à Bobo-Dioulasso est encore loin de se terminer à l’allure où vont les choses.

En effet, Kantigui a ouï dire que suite à une demande de reprise des listes visiblement à problème par la direction du parti, une rencontre s’est tenue le 26 décembre dernier au siège de la campagne présidentielle de Bobo-Dioulasso.

Dirigée par le commissaire politique régional Thomas Sanou, cette rencontre devait permettre d’aplanir bien de points de désaccord.

Apparemment, elle les a plutôt amplifiés puisque les présidents d’unions n’en étaient pas informés. Ils s’y sont donc invités eux-mêmes pour éviter que des listes ne soient établies en catimini et qu’à Ouagadougou, le sempiternel « Ca va à Bobo » ne soit une fois de plus trompeur.

Kantigui, pour qui cette affaire commence à inquiéter, se demande pourquoi jusqu’à présent, la direction du CDP n’envoie pas de mission de supervision à Sya pour régler une fois pour toute la question de la désignation de ses candidats. Hier 27 décembre, c’est sous l’œil vigilant de la police et en présence des militants visiblement mécontents que se sont déroulées les désignations des candidats.

Le siège de la campagne où se déroule cette opération est quadrillé par les CRS, les entrées sont filtrées.

C’est à tour de rôle que les secteurs sont appelés dans la salle pour désigner leurs candidats. Jusqu’à hier aux environs de midi, l’opération de désignation n’était pas encore terminée et Kantigui se demande si la liste qui sortira de cette désignation sera acceptée par tous les militants de ce parti, le CDP

* Un carnaval et un concert pour dire au revoir à 2005

Kantigui qui suit toute l’euphorie qui accompagne les fêtes de fin d’année retient deux événements culturels à Bobo-Dioulasso. Il s’agit du carnaval des enfants qui, le 31 décembre 2005, viendra clôturer en beauté le festival Yeleen dont la 9ème édition a débuté le 27 décembre dernier. Un jour avant ce carnaval, un concert mettra aux prises la Cour Suprême et le Pouvoir. D’après les informations parvenues à Kantigui, c’est ETK Production qui a mis en route ce duel qui sera « arbitré » par Grand père, l’Homme du « Sôgoma Sandji » qui signe par là même son retour sur la scène musicale

* Le haut-commissariat du Houet : un SDF ?

Kantigui a voulu, au cours de la semaine écoulée, se rendre au haut-commissariat du Houet pour un document administratif. On a aussitôt fait savoir à Kantigui que le haut-commissaire a déménagé et qu’il occupe actuellement les anciens locaux de la SNV situés à côté de la section accident de la gendarmerie et en face du Laboratoire national de santé publique de Bobo-Dioulasso. Kantigui constate que c’est la deuxième fois que le haut-commissariat du Houet change de siège. Il a été successivement délogé des bâtiments où se trouve actuellement le gouvernorat des Hauts-Bassins, puis de ceux qu’occupait la SNTB. Kantigui espère que le haut-commissariat du Houet est à son dernier point de chute même si un adage populaire soutient qu’il n’y a jamais deux sans trois

18 décembre 1979-18 décembre 2005, la CEDEF a 26 ans

Kantigui a appris du côté du ministère en charge de la Promotion de la femme que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) a soufflé ses 26 bougies. La CEDEF et son protocole viennent d’être traduits dans trois (3) langues nationales (mooré, dioula, fulfuldé) à l’initiative du MPF et permettront aux femmes alphabétisées de mieux se l’approprier.

Kantigui qui apprécie cet acte salutaire à l’endroit des femmes, souhaite que le document soit rapidement mis à leur disposition afin de leur assurer une réelle promotion de leurs droits

Lettre ouverte au président du Faso

Un citoyen burkinabè, M. Traoré Cheick Omar, adresse ses félicitations au candidat Blaise Compaoré suite à son élection à la magistrature suprême et lui demande le remboursement de la caution des perdants.

Excellence Monsieur le Président du Faso, permettez moi en tant que simple citoyen, au lendemain de votre brillante élection à la magistrature suprême du Burkina Faso, de vous féliciter, féliciter et rendre un hommage mérité à l’ensemble de la classe politique du pays pour leur esprit et leur comportement d’hommes responsables. En effet, que ce soit du côté de la majorité, de la mouvance présidentielle, de l’opposition modérée, radicale ou simplement des alliés circonstanciels du moment, force est de reconnaître le sens patriotique très élevé des différents leaders d’opinion politique et de leur base respective, permettant ainsi le déroulement pacifique de cette campagne électorale dans un climat serein. Certes, quelques égarements d’éléments incontrôlés sont à signaler çà et là, mais cette élection peut être qualifiée de meilleure dans l’histoire de la Haute-Volta au Burkina Faso.

Excellence Monsieur le Président du Faso, autant cette campagne fut belle autant elle fut âpre et très éprouvante aussi bien sur le plan moral, physique, matériel que financier A cet effet, j’ai l’honneur de solliciter auprès de votre très haute bienveillance le remboursement intégral de la caution de tous les candidats perdants qui n’ont pas démérité car, parmi eux, il y en a qui se sont réellement saignée à blanc pour animer cette partie très importante de notre jeu démocratique.

Des chefs d’Etat on en trouve partout mais, un homme d’Etat on en cherche partout. Vous êtes non seulement un Chef d’Etat mais vous êtes surtout un grand homme d’Etat .

Mes félicitations.

* Des dons saoudiens à la FAO

Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, le Fonds des Nations unies pour l’agriculture vient de bénéficier d’un don saoudien d’un million de Dollar américain (1.000.000 US $) soit environ 500 000 000 de francs CFA au Fond des Nations unies pour l’agriculture (FAO). Voilà qui mérite félicitation à l’heure où, de l’Asie au Burkina, plus d’un craignent les menaces que la grippe aviaire fait peser sur le monde

Kantigui

Sidwaya