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Commune de Ouagadougou : La promotion de l’emploi urbain, une préoccupation

Publié le vendredi 23 décembre 2005 à 07h48min

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Créé courant 2000, le Centre d’accueil pour entreprise (CAE), une structure de la commune de Ouagadougou, œuvre à la promotion de l’emploi urbain. C’est ce qui ressort de cette interview du directeur du CAE, M. Abdoulaye Konaté, ingénieur économiste de formation.

Sidwaya (S.) : Qu’est-ce que le Centre d’accueil pour entreprise ?

Abdoulaye Konaté (A.K.) : Le centre d’accueil pour entreprise (CAE) est une structure d’appui de la commune de Ouagadougou. Il est situé à la cité AN III à côté du ciné Neerwaya. Il est le fruit du jumelage entre la ville de Ouagadougou et sa ville-sœur de Loundun dans le département de la Vienne en France. L’idée de la création du CAE est partie du constat que beaucoup de Ouagalais souhaitent créer ou développer des entreprises mais hésitent à s’y engager par manque d’informations, de conseils, d’orientation. La création du CAE fait suite également au constat selon lequel les jeunes (la grande majorité de la population de la ville de Ouagadougou) éprouvent d’énormes difficultés à trouver un emploi salarié. Le Centre d’accueil pour entreprises vient donc répondre à tous ces besoins en apportant aux jeunes un appui-conseil, l’orientation et l’accompagnement nécessaires vers les structures de financement.

S. : Quelles sont les activités menées par le Centre d’accueil pour entreprises ?

A.K. : Le CAE est une structure d’appui et d’accompagnement des jeunes promoteurs d’entreprises. Pour ce faire, il conseille et oriente les promoteurs d’entreprises, apporte un appui dans l’étude des projets. Le CAE organise, par ailleurs, à l’intention des créateurs d’entreprises, des sessions de formation au développement de l’esprit d’entreprise. Il oriente également les promoteurs vers les structures de financement.

S. : Qui sont les principaux partenaires ou soutiens du Centre d’accueil pour entreprises !

A.K. : Les différentes activités que nous menons sont rendues possibles grâce à nos partenaires et aux soutiens multiples et multiformes dont nous bénéficions. Il s’agit entre autres, du maire de Ouagadougou, M. Simon Compaoré et tout le conseil municipal de la ville, la ville de Loundun à travers son engagement en faveur du projet Centre accueil, nous appuie également. Le comité de jumelage de Ouagadougou et la Chambre de commerce nous sont d’un grand apport au niveau du comité de gestion du Centre.

Le CAE bénéficie également du soutien de la concertation des structures d’appui à l’artisanat et aux PME/PMI ainsi que du Réseau africain d’appui à la micro et petite entreprise (RAMPE) dont est membre le CAE.

S. : Quels sont les résultats atteints par le CAE depuis sa création ?

A.K. : Depuis sa création en 2000 et ce, jusqu’en 2005, le CAE a apporté un appui-conseil à 3 363 personnes. Nous avons organisé 27 sessions de formation à l’intention de 746 promoteurs d’entreprises. Le CAE grâce à l’appui du maire de Ouagadougou et des partenaires de Loundun, a mis en place un fonds de garantie logé à la Banque agricole et commerciale du Burkina (BACB). Ce fonds de garantie permet de financer des jeunes promoteurs déjà installés. Nous bénéficions également d’un appui- conseil de la part du ministère de l’Emploi, à travers l’Agence nationale de la promotion de l’emploi (ANPE). Les résultats atteints par le CAE, j’insiste, ont été possibles grâce au concours de tous ces différents partenaires et soutiens à qui nous disons un grand merci.

Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA
Sidwaya

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