LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Elle tue l’enfant de sa rivale

Publié le mercredi 7 décembre 2005 à 07h23min

PARTAGER :                          

La scène se déroule au secteur 7 de la ville de Banfora le lundi 28 novembre 2005. La mère de l’enfant défunt avait quitté le mari à cause de l’arrivée de la 2e il y a environ 6 mois de cela. La nouvelle maîtresse de la cour prit l’habitude de maltraiter l’enfant âgé de moins de 3 ans avec la complicité du mari.

Ce jour-là, la bonne de retour du marché préparait une bonne sauce à son mari parti au service. La sauce prête attendait à côté du foyer pendant qu’elle vaquait à d’autres occupations ménagères. L’enfant quant à lui jouait autour de sa 2e maman et lorsqu’il a voulu chercher un de ses jouets il renversa par mégarde la soupe sans se faire brûler.

Au lieu de se réjouir de cela, la femme commence à insulter le petit. Plus grave, elle va jusqu’à battre l’enfant avec sa chaussure. Après un long cri, l’enfant tombe sous les coups. C’est en ce moment que les voisins sont intervenus pour dire à la dame qu’elle en faisait trop. Tout le monde croyait que l’enfant s’était endormi après avoir pleuré. Il fut couché dans sa chambre par sa méchante nouvelle maman.

A l’heure du repas, il fallait réveiller le petit. Ce qui se fit en vain. La bonne dame alla demander à ses voisines de venir au secours. Elles refusèrent toutes en lui disant qu’elle était prévenue. Un jeune qui avait soupçonné un malheur avisa le mari. Celui-ci vient et constate que l’irréparable s’était produit. L’enfant avait rendu l’âme.

La mère de l’enfant informée arrive en criant. Elle réclamait son enfant auprès de sa rivale. "C’est Dieu qui a donné, c’est Dieu qui a repris" voilà ce qu’elle a pu entendre du côté de son ex-époux. On ne finira pas de décrier les violences faites aux enfants. Espérons que cette expérience servira de leçon pour dissuader les récidivistes.


FESTRIM 2005

Les rideaux sont tombés le dimanche 4 décembre 2005 sur les activités et spectacles de la 2e édition du Festival de la culture de l’espace sénoufo. C’était à la maison des jeunes de la ville de Banfora. Plus d’une vingtaine de troupes ont rivalisé d’ardeur dans le but de faire vivre la culture. Elles sont venues de la Comoé, du Houet, du Kénédougou, et de la république du Mali voisin. La Côte d’Ivoire en raison des récents événements n’a pas pu prendre part à la présente édition.

La cérémonie de clôture a été une occasion pour les organisateurs à travers la voix de M. Joanny Nissi Traoré de relever les difficultés qui ont par moments entaché le FESTRIM. Il s’agissait entre autres, de la faible mobilisation de la population et de la faible participation des artisans au marché des arts et de la médecine traditionnelle. De l’avis de M. Traoré, toutes ces imperfections seront corrigées pour la prochaine édition qui aura lieu dans le premier semestre de l’année 2007.

La cérémonie qui a connu la présence des gouverneurs des Hauts-Bassins et des Cascades a pris fin par la remise d’attestations de reconnaissance et de participation à toutes les troupes.


Une explosion à la SOPAL fait des dégâts à la SOSUCO

Le lundi 28 novembre 2005, une des trois cuves de la Société de production d’alcool (SOPAL) a explosé. Cela s’est produit aux environs de 14h 30 mn alors que la cuve était en réparation. Qu’est-ce qui a bien pu provoquer cet incident ? Ce qui est sûr, il fallait souder la cuve afin d’y stocker la production car quelques jours après "la mise à feu" de SOSUCO, cette unité de production d’alcool, située dans la même zone démarrait ses activités.
Il faut au passage signaler que la SOPAL utilise comme matière première la mélasse qui lui est fournie par la SOSUCO.

Les dégâts causés par l’explosion de la cuve sont énormes : les soudeurs qui y travaillaient se sont retrouvés évanouis et ceux qui étaient aux alentours ont pris leurs jambes au cou. Les morceaux de la cuve, dans une forte projection, ont détruit la salle de formation avant d’aller casser les vitres de la direction générale du complexe. Quant au couvercle de la cuve, il a fallu une grue pour la ramener.

Fort heureusement, il n’y a eu aucune perte en vies humaines, mais on peut cependant noter que certains travailleurs ont été grièvement blessés.
De l’avis des spécialistes, il faut se réjouir du fait que la cuve qui a une capacité de 2 500 litres était vide. Elle ne contenait que de la vapeur qu’il fallait purger avant d’entamer la soudure. Toujours selon les spécialistes, s’il y avait de l’alcool dans la cuve (alcool 96°) on ne parlerait plus de ces deux sociétés qui seraient parties en flammes.

Toutefois la SOPAL n’a pas connu un arrêt de ses activités, mais au regard de l’énormité des dégâts et de la grandeur du choc causés par l’explosion, il faut que les responsables de la société diligentent des investigations pour s’assurer que l’usine qui a été implantée en 1985 peut toujours tenir sur ses pieds.

Rassemblé par Mamadou TRAORE Banfora

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées