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Le premier responsable d’un parti politique se fait « escroquer » dans une affaire de 35 millions

Publié le mercredi 7 décembre 2005 à 07h24min

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Il est parvenu à Kantigui une affaire rocambolesque mettant en scène un chauffeur, un marabout de la place et le premier responsable d’un parti politique. Cette affaire aurait d’ailleurs, été instruite par la police judiciaire de Ouagadougou, il y a quelques jours.

Mais comme il fallait s’y attendre, de fructification d’argent, il n’en est point ! Comme d’habitude, le millionnaire qui voulait avoir de l’argent facile s’est fait avoir par le marabout. D’où, l’affaire serait parvenue au service régionale de la police judiciaire de Ouagadougou.

Là bas, lors des interrogatoires, le marabout aurait, face aux accusations de l’homme politique, nié en bloc d’avoir reçu les 35 millions F CFA (...).

Mais, bon Dieu, qu’est ce qui a bien pu pousser notre homme politique quand on sait que ces affaires de gain facile d’argent à travers la multiplication d’argent n’est qu’un leurre mainte fois médiatisé par la presse burkinabé. Quelle est la source des 35 millions de FCFA ?

En tous les cas, voilà une affaire qui mérite d’être suivie de très près, et Kantigui y veillera.


Arrestation de militaires : la bande au grand complet

Kantigui avait lu avec intérêt l’arrestation d’un militaire en service et de deux ex-militaires parue dans Sidwaya du 29 novembre 2005.

Aujourd’hui, Kantigui a poursuivi ses investigations et a appris de sources dignes de foi que le nommé Aziz Bangré ex-soldat de première classe à la base aérienne précédemment en fuite, a été appréhendé au secteur n°24 de Ouagadougou. Un cinquième larron du nom de Judicaël complète le tableau. Ce dernier est un ex-sapeur pompier.

Radié du corps des sapeurs pompiers, il avait été embauché comme vigile à Djibo. Et c’est là que les agents de la police judiciaire l’ont cueilli. Kantigui, selon sa source avait appris qu’Aziz Bangré est le fils d’un adjudant chef-major logeant à Somgandé. Par ces arrestations, Kantigui espère que les autorités judiciaires sauront punir ces individus à la hauteur de leur forfait.


Air Sénégal International : Traitement discriminatoire de clients

Kantigui a appris que des passagers et pas des moindres de la compagnie aérienne Air Sénégal International ont passé des moments désagréables ce Week-end à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar. Convoqués, samedi pour leur retour à Ouagadougou, les passagers seront finalement obligés de passer la nuit à l’aéroport aux côtés d’autres voyageurs en partance pour des pays voisins du Burkina sans qu’aucune explication n’aie été fournie par les responsables de la compagnie.

Dimanche, Air Sénégal trouvera le moyen de faire partir les voyageurs du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire qui étaient à Dakar pour les mêmes raisons que les Burkinabè. Après quoi, la compagnie fera savoir qu’il n’y avait pas d’avion pour Ouagadougou.

Les passagers burkinabè qui voyaient se profiler une seconde nuit à l’aéroport international de Dakar manifesteront énergiquement leur mécontentement en occupant les guichets de la compagnie pour qu’enfin, une solution soit trouvée en début de soirée. Ils embarquent enfin aux environs de 21 h 00 pour leur Faso natal, jurant qu’on ne les y prendra plus.

Kantigui qui a suivi le déroulement des événements grâce au roaming d’une compagnie de téléphonie de la place s’indigne qu’un tel sort ait été réservé à des passagers, qu’ils soient burkinabè ou pas et de surcroît hautes personnalités.

Air Sénégal fait-il de la discrimination entre ses clients ? Kantigui ne comprend pas d’autant plus qu’on assure qu’il y a déjà eu des précédents.


* Le Burkina Faso choisi pour le rapport 2007 de la Banque Mondiale

Kantigui qui ne se lasse jamais dans les ballades, était de passage du côté de la représentation de la Banque Mondiale au Burkina Faso. Dans sa courtoisie, il s’est laissé entraîner dans une causerie et a ainsi appris que la Banque Mondiale est en phase de préparation de son rapport mondial sur le développement pour l’année 2007.

Il est parvenu aux oreilles de Kantigui que le thème dudit rapport est « développement et générations futures ». Kantigui de constater que la jeunesse est de plus en plus sujet de préoccupation des autorités au regard de la récente rencontre Afrique-France à Bamako.

Kantigui a même oui dire que le Burkina Faso fait partie des quatres pays africains et le seul francophone retenu pour faire partir de l’étude. A cet effet, un atelier aurait été organisé à l’endroit de jeunes burkinabè en vue de les écouter et mieux comprendre leurs préoccupations.

Kantigui qui a suivi en partie l’atelier, a salué cette initiative qui visait à donner la parole aux jeunes pour définir leurs attentes et à proposer des solutions selon leur vision des choses.


Sidwaya traduit en justice

Kantigui à ouï dire que Sidwaya a été cité à comparaître en justice le 19 décembre 2005 à 15 heures par Jules Kéré, administrateur civil et ancien secrétaire général de la mairie de l’arrondissement de Sig-Noghin, pour diffamation par voie de presse.

Jules Kéré estime que, dans sa livraison du mercredi 28 septembre 2005, Sidwaya a publié un article en page 22, dont le contenu porterait atteinte à son honneur.

Kantigui a vu circuler la citation directe avec dénonciation à parquet transmise par le cabinet de Maître Rosine Bogoré Zongo, huissier de justice près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou.

Dans ledit document, Jules Kéré soutient que « l’article comporte des allégations et imputations de faits qui portent atteinte à l’honneur et à la considération de sa personne et constitue de ce fait, un délit de diffamation.

Jules Kéré qui a pour conseil, Maître Prosper Farama réclame que Sidwaya soit condamné à lui payer 5 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts pour tous chefs de préjudices confondus.

Mais de quel article s’agit-il ? Sidwaya a couvert le mardi 27 septembre 2005, une conférence de presse donnée par le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré relative à l’affaire de détournement de vivres à Sig-Noghin.

Titre de l’article paru dans notre journal : « Le SG de Sig-Noghin remis à son ministère pour un autre motif que l’affaire des vivres ».

Sidwaya n’a fait que rendre compte d’un événement initié par le maire de Ouagadougou tout comme d’autres organes de presse comme l’Observateur Paalga, la radio rurale, etc.

Kantigui qui suit cette affaire de près, saura révéler à ses lecteurs, ses en-dessous.


Un mannequin burkinabè : Top modèle au FIMA 2005

Le mannequinat burkinabè gagne de jour en jour des galons. Nos mannequins n’ont plus rien à envier aux autres de la sous-région et même d’ailleurs.

Sur tous les « T » elles défilent fièrement et sans complexe.

Elles viennent de le prouver au dernier FIMA (festival international de la mode africaine) tenu à Niamey du 29 novembre au 02 décembre 2005.

Elles étaient 15 mannequins burkinabè de l’écurie Clara Lawson à prendre part à ce grand rendez-vous du célèbre couturier Alphadi aux côtés de plusieurs autres mannequins venus du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, du Niger.

Au terme du concours « Top model FIMA 2005 » initié à cette occasion, la burkinabè Awa Koné a damé le pion aux autres mannequins.

Pour cette couronne, elle a reçu une enveloppe de 1000 euros et de nombreux produits de beauté.


* Un maire de Bobo-Dioulasso boxe un militant de l’opposition

Faut-il en rire ou en pleurer ? En tout cas, Kantigui a appris qu’un maire d’arrondissement de Bobo a boxé un jeune homme sur les lieux du choix des candidats. Ce jeune serait de l’opposition.

Il était sur ces lieux et le maire ayant remarqué qu’il rodait trop autour de lui n’a pas pu se retenir. Il lui a alors administré un bon coup de poing.

Le jeune homme n’a pas réagi et a continué son chemin. Kantigui souhaite qu’en cette période sensible, les uns et les autres fassent preuve de retenue afin d’éviter des situations regrettables.


* Cri du cœur d’une Association de parents d’élèves

Kantigui a reçu une lettre émanant de l’Association des parents d’élèves d’une école primaire privée au secteur 19 (Nonsin) de Ouagadougou.

C’est un véritable cri du cœur que ces parents d’élèves adressent aux bonnes volontés afin de pouvoir doter leur école d’une clôture.

Kantigui espère que les uns et les autres seront sensibles à la lecture de cette note.

* A. monsieur le Directeur de publication du journal quotidien d’information Sidwaya

Objet : Cri du cœur, de demande de publication

Monsieur le Directeur

C’est avec une grande considération et un profond respect que nous venons auprès de vous par la présente pour vous exposer notre grande préoccupation, notre problème et solliciter, demander votre contribution pour sa solution.

Nous sommes un bureau A P E (Association des parents d’élèves) d’une école primaire privée au secteur 19, Nonsin de Ouagadougou. Au sein de l’APE, il ya le COGES (Comité de gestion).

Notre problème est le suivant. En 1987, l’école, a été attributaire d’un terrain. Elle s’y est réimplantée, mais faute de moyens suffisants, le terrain de l’école, jusque-1à, n’est pas clôturé, et ceci étant le domaine scolaire fait l’objet de graves violations, de nuit comme de jour, d’individus sans morale qui posent des actes, inacceptables qui troublent la quiétude indispensable à un travail fécond des élèves et des enseignants, et causent l’insécurité, de façon génénale.

Ainsi, dans l’intérêt des élèves et de toute communauté, L’APE vous demande par la présente, et dans la mesure du possible de l’aider, d’être son porte-parole dans votre journal auprès de vos lecteurs, de toute la population, de toute institution, toute organisation, toute personne de bonne volonté, à lui venir au secours, une aide, une contribution, même infime soit-elle, en nature ou en espèces dans le souci de pouvoir édifier la clôture de l’école pour la sécurité des élèves, future relève, bâtisseurs de demain.

C’est pour un acte de solidarité patriotique que nous vous écrivons dans l’intérêt, et dans l’intérêt seulement de nos enfants.

Veuillez agréer Monsieur le Directeur, l’expression de nos sentiments de grande reconnaissance, et acceptez nos salutations très distinguées.

La présidente de l’A P E

Le Directeur de l’école

KALAGA Alhassane


* Année politique 2006 : La directive de l’UNIR/MS pour les élections communales

Kantigui a reçu de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, une directive instruisant ses militants sur la participation aux élections communales. Kantigui vous invite à la lire in extenso.

Conformément à la résolution du plénum du Conseil national du 05 février 2005, arrêtant le principe de la participation aux consultations électorales de 2005, notamment la présidentielle et les municipales.

Le secrétariat Exécutif du parti,

Vu les résolutions du dernier congrès et celles du Conseil national, instruit tous les militants, désireux de participer aux élections communales de ce qui suit :

1 - La participation aux élections communales du 12 février 2006 est laissée à l’appréciation des structures décentralisées ;

2 - La désignation des candidats aux postes de conseiller municipal se fait strictement en vertu des textes du parti ;

3 - Le Comité national de campagne est chargé de superviser et de coordonner toutes les candidatures issues de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS ;

4 - Les éventuels candidats, outre les pièces requises, supporteront tous les frais relatifs au dépôt de leurs dossiers ;

5 - L’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) travaillera en alliance avec les partis de l’opposition et principalement, avec le FDS et la CNDP conformément aux engagements du parti,

6 - Il est recommandé dans l’établissement des listes, de tenir particulièrement compte des candidatures féminines.

La production d’extraits d’acte de naissance n’est pas nécessaire.

Le secrétariat sis au siège du parti, reste à la disposition des différents responsables pour toutes informations complémentaires.

Tout en réitérant mes félicitations à l’ensemble des militants et militants pour l’immense travail déjà abattu lors de la présidentielle du 13 novembre 2005, je sais pouvoir compter sur l’engagement de chacun et de tous pour un rayonnement encore plus grand de l’idéal sankariste.

Avec le peuple, victoire

Ouagadougou, le 30 novembre 2005

Le Président Maître Bénéwendé SANKARA


* Un prêtre refuse de célébrer la messe d’une défunte

Kantigui a reçu un appel d’une fidèle chrétienne qu’il vous invite à lire.

Une messe de requiem avait été demandée le dimanche 27 novembre 2005 à l’église de Guiloungou (Ziniaré) pour le repos de son âme à la cérémonie du 7éme jour. La veille, une veillée de prière avait été organisée à son domicile, suivie d’une petite veillée traditionnelle. Le lendemain avant ladite messe, le prêtre annonce publiquement à l’église qu’il ne célébrera pas la messe et aux parents de passer chercher la somme versée pour cela. Pour cause, ils auraient organisé une veillée traditionnelle.

Il a pourtant célébré la messe d’une autre défunte dont les parents auraient eux aussi organisé une veillése traditionnelle. Est-ce la récompense après la mort de la femme qui, aux côtés de son mari, participait aux activités de l’église ? Pourquoi cette discrimination ? Ne sont-elles pas toutes des fidèles de l’Eglise catholique de Dieu ? Ce prêtre a-t-il le droit de juger ?

L’Eglise serait-elle devenue un lieu où un prêtre peut se donner l’occasion de se comporter de la sorte ou du moins, de se faire remarquer ?

Tous ceux qui étaient venus de partout pour la cérémonie retournèrent chez eux avec une totale déception. Et tout Ziniaré ne parlait plus que de cette histoire.


* Carton rouge pour les produits carnés en provenance des pays touchés par la grippe aviaire

Kantigui constate que la grande ouverture des marchés sur le plan mondial expose les pays pauvres à l’envahissement de produits parfois impropres à la consommation si un minimum de mesures de précaution n’est pas pris pour arrêter ou réglementer l’entrée de ces produits sur le territoire national.

On l’a vu l’année dernière où, à l’occasion des fêtes de Noël et du nouvel an, d’énormes quantités de boissons gazeuse, frelatées ont été déversées sur le marché burkinabè. De façon générale, les denrées alimentaires sont très prisées à l’approche des grandes fêtes et le risque est grand que tout entre, du bon mais également du mauvais, et ce malgré la vigilance des service compétents.

Ce ne sont pas les complicités insoupçonnables qui manquent ça et là. Soucieux de protéger la santé des populations contre les produits nocifs, le gouvernement a anticipé en prenant un arrêté conjoint signé des ministres chargé des Ressources animales, du Commerce et des Finances, interdisant l’importation de volailles et de produits et sous-produits carnés en provenance des pays touchés par la grippe aviaire.

n sait en effet par les médias le danger que constitue cette grippe qui tue la volaille et les êtres humains et qui touche un grand nombre de pays d’Asie et d’Europe, obligeant les responsables de ces pays à prendre des mesures draconiennes de destruction massive de basses-cours entières de dindes, poulets et autres canards.

Selon les sources de Kantigui, en vue d’expliquer la portée de l’arrêté d’interdiction, le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, a rencontré le 2 décembre 2005, les opérateurs économiques exerçant dans le domaine de l’importation de la volaille, de la viande et de ses dérivés. M. Benoît Ouattara a dit que la mesure d’interdiction est prise jusqu’à nouvel ordre et que des contrôles inopinés seront entrepris et les contrevenants sanctionnés.

Il a précisé que même si la mesure ne concerne pas les pays voisins du Burkina, il conseille les importateurs de viande et de volaille et des produits dérivés d’être prudents en s’approvisionnant sur les marchés locaux. Ceci a l’avantage, a-t-il dit, de vous mettre non seulement à l’abri de tout risque mais également d’encourager la production nationale. Kantigui espère bien que la coordination qui abat un travail immense du profit de tous les Burkinabè d’en-bas, sera tout au moins associée au respect de cette mesure pour qu’elle ne reste pas lettre morte.

Kantigui

Sidwaya

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