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Sanmatenga : Il y aura surproduction

Publié le samedi 26 novembre 2005 à 08h26min

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Nous sommes en saison morte et les gens laborieux continuent de bêcher la terre. Ainsi, les maraîchers ont investi les différents sites où il existe un plan d’eau. A Korsimoro, il n’est un secret pour personne que le lit du barrage est exploité en aval et en amont.

Chaque année les oignons sont les légumes qui sont les plus produits. En ce jour 11 novembre 2005, ce que nous avons pu voir indique que la production dépassera celle de l’année dernière. Déjà, des plants entiers emblavés d’oignons seront vendables dans deux semaines alors que des semis attendent d’être repiqués. Gare aux fainéants car il y a de l’argent là-dedans.

Une action à saluer

Un demi hectare en papayers, c’est le travail qu’un producteur a réussi. Selon nos informations, ces plants sont à leur première portée et il faudrait que le propriétaire ouvre le bon œil afin de dissuader les maraudeurs d’accomplir leur sale besogne. Bien que cette plantation soit située à Korsimoro, nous sommes certains que les papayes de ce verger inonderont le marché de Kaya et feront la joie des palais de certains gloutons. Dire que des jeunes bien-portants qui se disent chômeurs attendent que la manne leur tombe du ciel et refusent de s’adonner à l’exploitation de la terre.

Parents faites attention !

On dirait que de nos jours, les parents ne mesurent pas les risques que courent leurs rejetons en leur achetant des deux roues. Passe encore pour ceux qui sont grands, mais pour les petits qui montent les tout petits vélos. Ainsi nous avons vu, des enfants qui à la sortie de l’école, sur de petits vélos, ont entamé une course sur la voie bitumée qui mène à la place Naba Oubri. Un d’entre eux fit un écart, tomba et entraînant les autres à sa suite. Voilà que le chauffeur de la double cabine a eu le réflexe de freiner et de les éviter. Il les aurait percutés qu’on se serait retrouvé avec quatre corps écrasés. Un passant a dit « comment laisser des enfants d’à peine dix ans s’amuser sur la route avec ces genres de vélos ? Peut-être que leur mère est toujours féconde et pourra faire toujours des enfants ». Nous pensons, qu’effectivement, les rues sont dangereuses, pour des bambins qui ne savent même pas ce que c’est qu’un stop. Alors, parents, faites attention.

L’os reste à avaler

L’unité est le ciment pour tout développement. Il y a des coins où il fait défaut. Lors des campagnes, ce point a été soulevé par les différents intervenants au niveau du Centre-Nord. Le scrutin pour les élections communales étant le point de pique, nous osons espérer que cette raison prévalera.

Jacques NONGUIERMA
AIB/Kaya

Sidwaya

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