Le président de la Chambre de commerce de Bobo, El Hadj Djanguinaba Barro qui s’est réjoui d’en être le parrain a salué l’initiative de cette vitrine commerciale, cadre de rencontre entre offreurs et demandeurs de produits à base de karité. En marge des échanges, il s’est tenu une mini-foire d’exposition-vente de produits issus de la filière karité, tels que le beurre, la pommade, le savon, etc.

Le gouverneur de la Région des Hauts-Bassins qui a présidé la clôture de cette édition s’est réjoui à l’idée que Bobo, capitale économique du Burkina, par ailleurs capitale du coton, est en passe d’être la capitale du karité. Mathieu B. Ouédraogo a, au nom du ministre du Commerce, félicité les responsables de la filière karité pour avoir donné l’opportunité à des opérateurs économiques d’Afrique et d’Europe de "tisser des relations d’affaires et d’amitié".

* La MUTRAM au secours des élèves de Mangodara

La Mutuelle des travailleurs de la MABUCIG (MUTRAM), comme son nom l’indique, est un regroupement à but social, d’hommes et de femmes travaillant à la MABUCIG, réunis autour d’une volonté commune d’atténuer un tant soit peu les problèmes sociaux qu’ils peuvent rencontrer. La MUTRAM intervient spécifiquement dans les domaines de la santé et de l’habitat, octroie régulièrement des subventions non remboursables à l’occasion des événements (heureux ou malheureux) survenus dans les familles de ses membres, et fait des dons divers à ses partenaires extérieurs tels que les communes et les écoles.

C’est dans le cadre de cette dernière activité que la MUTRAM a effectué le samedi 19 novembre dernier une visite à l’école primaire de Mangodara avec, dans ses bagages, un lot de matériels scolaires et d’articles de sport. D’une valeur estimée à 850 000 F CFA, ce matériel gracieusement offert au bénéfice des élèves de l’école de Mangodara est composé de 120 livres de CP1, 125 livres de CP2, 6 ballons de football, 6 chronomètres et 6 sifflets.

La cérémonie qui a consacré la remise effective de ces manuels et articles scolaires s’est tenue dans l’enceinte de l’école bénéficiaire, en présence de nombreuses autorités administratives, coutumières et pédagogiques. Les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes ont témoigné de l’importance de ce geste. Le vice-président de la MUTRAM, Abdoulaye Diallo qui a présidé la cérémonie a justifié le choix de Mangodara par la présence dans cette localité d’un service de tabaculture de la MABUCIG.

* Des importateurs de véhicules d’occasion mécontents

Le bureau provincial du Houet de l’Union nationale des importateurs et vendeurs professionnels de véhicules automobiles et de pièces détachées d’occasion (UNIVIP-VAUTOPI-DOCBF) s’est réuni en assemblée générale extraordinaire les mercredi 16 et samedi 19 novembre 2005 à Bobo Dioulasso. A l’ordre du jour, un point : l’adoption d’une stratégie de négociation pour la levée d’une mesure nouvellement prise par la direction générale des douanes et dont l’application, selon eux, paralyserait l’activité d’importation de véhicules à Bobo.

La mesure ainsi incriminée a été édictée par une note de service datée du 31 octobre 2005 et signée du directeur général des douanes, Antoine Zoungrana, et qui, en substance, leur impose désormais d’acquitter des formalités de dédouanement des véhicules au Bureau de dédouanement des véhicules automobiles (BVA), à Ouagadougou. Toujours selon les termes de la note de service en question, seuls les véhicules "en provenance des bureaux frontières de Ouessa, Kampti, Niangoloko, Kologo et Faramana, à destination du bureau principal de Bobo-gare pourront souscrire aux formalités de dédouanement de cet office". En termes clairs, la mesure impose à tout importateur de véhicules en provenance des ports de Lomé et de Cotonou, d’effectuer obligatoirement l’opération de dédouanement au seul BVA à Ouagadougou.

Les importateurs de véhicules automobiles de Bobo Dioulasso ont, en considération du constat que la quasi-totalité des véhicules importés proviennent des ports de Lomé et de Cotonou, estimé qu’ils sont foncièrement pénalisés par cette mesure. Ils ont également fait remarquer que la mesure, si elle n’était pas levée, impliquerait une paralysie de leur activité au regard des colossales dépenses supplémentaires (frais de séjour, frais d’hôtel, prise en charge des chauffeurs, etc.) que pourrait engendrer un long séjour à Ouagadougou, le temps nécessaire à l’accomplissement des formalités de dédouanement.

Et pour éviter d’être contraints à court terme, à mettre la clef sous le paillasson, les importateurs de véhicules de Bobo ont décidé, lors de leurs assemblées générales extraordinaires, d’amorcer des pourparlers avec les autorités douanières (suivant la hiérarchie) et la Chambre de commerce de Bobo, histoire de parer à cette situation qui serait pour eux un casse-tête permanent. Ils vont ainsi aux négociations avec un lot de propositions qu’ils ont eux-mêmes formulées et dont la plus essentielle est celle de se faire escorter directement avec leurs marchandises jusqu’à Bobo-gare en attendant les formalités d’usage.

* On a trinqué à la victoire de Blaise

L’annonce de la victoire de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle du 13 novembre suite à l’annonce des résultats provisoires par la CENI, n’a pas fait tomber des nues à Bobo Dioulasso. Qu’à cela ne tienne, la coordination des associations de Bobo qui ont soutenu par des actions multiformes la candidature du président sortant, a décidé, lundi dernier, de célébrer en grande pompe le "sacre" du candidat Compaoré. C’était au cours d’une soirée de gala tenue dans le somptueux cadre du Macoumba. Pour l’occasion, la salle de réception arborait des portraits géants de Blaise Compaoré en signe de victoire.

Avant de lever le verre "à la victoire de Blaise", les responsables de la coordination ont tenu à situer la soirée dans un contexte de fête : "Une victoire à une élection présidentielle est un événement grandiose et ça se fête !" ont-ils déclaré. L’occasion était aussi propice pour féliciter les uns et les autres qui, au niveau provincial, ont travaillé à la victoire de Blaise Compaoré, et un appel leur a été lancé pour plus d’unité autour de la mise en exécution du programme plébiscité à 80,30% "le progrès continu pour une société d’espérance".

Le Pays