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Mouhoun : Du matériel pour les mosquées

Publié le lundi 21 novembre 2005 à 08h02min

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Après avoir réussi à réconcilier la communauté musulmane du Mouhoun,
Yssouf Sangaré, l’ambassadeur du Burkina en Libye a procédé à la remise
de matériel de sonorisation à toutes les grandes mosquées des sept
départements de la province.

Ce matériel d’une valeur de près de 20 millions
de nos francs, composé d’amplificateurs, de micros, de haut-parleurs,
permettra sans doute aux bénéficiaires de mieux se faire entendre lors des
prêches et de l’appel du muezzin.

Le matériel de chaque mosquée était
accompagné d’une enveloppe financière. Dans chacune des mosquées, les
bénéficiaires se sont fortement mobilisés pour la circonstance et se sont
réjouis du don.

Aussi, ont-ils saisi l’occasion pour exprimer des doléances.
Réconforté, le bienfaiteur a exhorté ses frères musulmans à plus d’unité et de
cohésion, toute chose qui leur permettra de continuer à bénéficier de son
soutien, car dit-il « je n’aurai pas pu vous apporter ce matériel si le chef de
l’Etat n’avait pas placé sa confiance en moi en m’envoyant représenter le
Burkina en Libye ».

Pour cela, l’ambassadeur Yssouf Sangaré a sollicité les
bénédictions des différentes communautés musulmanes afin que Blaise
Compaoré soit reconduit à la tête du pays des hommes intègres. Il faut noter
que les résultats provisoires de la CENI ont fait de ce dernier le vainqueur de
l’élection présidentielle du 13 novembre.


* Les enseignants en grève

Les professeurs des sections du SYNTER et du SNESS de Dédougou ont
observé les 17 et 18 novembre un arrêt de travail de 48 heures. Cette grève
qui a connue une forte mobilisation n’a pas sans doute été du goût des
élèves. La lutte engagée par les professeurs serait partie du fait que depuis
un certain temps, les conditions de travail de ces derniers se sont dégradées
et cela joue inévitablement sur la qualité des prestations. Les syndicats
notent avec amertume que depuis le dépôt de leur préavis le 31 octobre
dernier aucune démarche officielle n’a été faite par les autorités
administratives pour de quelconques échanges sur la plate-forme
revendicative.

Pire encore ils n’ont reçu aucun accusé de réception du
préavis des 8 points qui sont : La dotation en matériels de préparation de
cours, la division de l’année scolaire en semestres, le relèvement du taux de
la vacation à 2000 francs l’heure aussi bien dans le public que dans le privé,
la définition claire de la commission de recrutement en complément d’effectifs
(composition de la commission, ses attributions et les conditions de travail de
ses membres), la suppression des compositions eu égard aux effectifs
pléthoriques et organisation des examens blancs avec fixation d’un taux de
correction de l’examen à la hauteur de l’effort, le respect des textes
réglementant les effectifs dans les établissements secondaires, la cessation
de prélèvement de l’IUTS sur la vacation dans les privés, le dédommagement
de l’enseignant au cas où on viendrait à suspendre les cours sans l’informer
et qu’il aurait fait le déplacement.

Pour les responsables locaux du SYNTER
et du SNESS, les raisons de cette grève sont tellement valables qu’ils se
réservent de poursuivre la lutte si des solutions de satisfaction à leurs
préoccupations ne sont pas trouvées.


* Madeleine Bonzi dans les champs de riz

La députée Madeleine Bonzi était la semaine dernière dans le bas-fond
rizicole de Bolomakoté dans le département de Bondoukuy. Elle a été choisie
par les producteurs comme marraine de la visite commentée du bas-fond. Au
cours de cette visite, la députée a pu toucher du doigt les réalités que vivent
les producteurs de cette localité. Occasion pour elle d’exhorter ses filleuls à
plus d’effort et d’abnégation dans la production.

C’est à ce prix qu’ils pourront
assurer l’auto - suffisance alimentaire. « Lorsqu’un enfant veut assurer son
argent de poche, il achète les galettes de sa maman », a-t-elle lancé à ses
filleuls. Dans l’impossibilité de satisfaire sur place les doléances posées,
Madeleine Bonzi a promis trouver les voies et moyens pour soulager un tant
soit peu la souffrance des producteurs. Elle en a profité pour demander aux
responsables du groupement d’accorder plus de parcelles aux femmes qui
exploitent moins de 20% des superficies emblavées.

Par Serge COULIBALY

Le Pays

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