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Les brèves du Sanmatenga

Publié le samedi 12 novembre 2005 à 09h07min

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Abus de confiance, injures, diffamation, chantage : un vrai cocktail ?

L’histoire défraie de nos jours la chronique à Kaya et les gens se demandent jusqu’où iront les choses. L’affaire a été confiée par le parquet à la police qui mène les enquêtes, il ne reste que la reconstitution de l’accident. Une sale affaire ! De quoi s’agit-il ?

Deux jeunes sur une P50 maîtrisent mal la monture qui heurte une voiture en stationnement, moteur éteint. Le pare-choc et le phare sont atteints. Informée, la patronne de la P50 opte pour l’arrangement à l’amiable car elle a rendu d’énormes services au propriétaire du véhicule, un certain Mohamed Ouédraogo dit Loketo.

Une fois au garage, le mécanicien dira qu’il peut trouver un phare à 7 500 et que quelqu’un d’autre pourra s’occuper du pare-choc. Le propriétaire du véhicule fera comprendre qu’il préfère que son véhicule soit réparé à Ouagadougou, mais la dame en question, Mme Sawadogo dira qu’elle n’y voit pas d’inconvénients, mais que le diagnostic se fasse par son garagiste.

Une fois à Ouagadougou, Mme Sawadogo attendra en vain M. Ouédraogo et son mécanicien refusera de toucher au moteur en l’absence de ce dernier. Rappelé une dernière fois, M. Ouédraogo fera savoir à Mme Sawadogo qu’il ne fallait pas qu’elle s’imagine que le choc causé à son véhicule se limite seulement au pare-choc et au phare, car le circuit électrique, le carter etc. ont été atteints.

De retour à Kaya, Mme Sawadogo fera comprendre à M. Ouédraogo que non seulement il lui raccrochait chaque fois le téléphone au nez, mais aussi qu’elle ne prendra en charge que les dégâts visibles. Les auteurs de l’accident, une fille et un garçon étant majeurs, qu’ils se rencontrent pour trouver une solution.

Le garçon, gérant d’un cyber café ne pourra jamais joindre M. Ouédraogo qui ira voir l’époux de Mme Sawadogo, sieur Vincent pour lui soumettre le problème.

Ce dernier ne trouvera pas d’inconvénients à réparer le véhicule. Voilà que des amis de M. Vincent lui demandèrent ce qui se passe entre lui et M. Ouédraogo pour que des rumeurs malveillantes circulent à son endroit et celui de son épouse.

Contacté, M. Ouédraogo dira que ce ne sont pas des rumeurs et que cela passera sur les antennes. Ainsi, l’émission « sour gomdé » de Horizon FM relatera les faits et le couple lors du journal parlé de 5 h 30 en mooré sera cité nommément. Alors, le couple déposera plainte chez le procureur pour diffamation, injures, chantages. M. Mohamed dit Loketo aussi déposera plainte pour abus de confiance.

La police a entendu tous les protagonistes et il reste la reconstitution de l’accident. Selon nos sources, le devis causé par la P50 se chiffrerait à 600 000 FCFA alors que la voiture aurait coûté 800 000 FCFA. Pour notre part, ce qui nous chagrine, c’est que lors du procès et selon le code de l’information, le PDG du groupe de Horizon FM sera appelé à comparaître puisque c’est son support qui a été utilisé pour diffamer bien qu’il ait mis fin en direct, un contrat qui le liait au sieur Mohamed Ouédraogo dit Loketo. Sale et triste affaire à suivre.

Selon nos sources, lors de la reconstitution, on saura si le Contrôle technique, l’assurance, l’immatriculation, les frais de dédouanement étaient à jour. Nous serons au procès pour être vos yeux et vos oreilles. Révisez la loi N° 56/93/ADP du 30-12-93


* Qu’attendent-ils ?

Au Centre-Nord, quelle que soit la voie que vous empruntez, vous vous rendez compte que les récoltes n’ont pas encore commencé comme il faut, surtout pour ce qui concerne le sorgho et le mil rouge, le petit mil peuvent attendre.

Il n’est un secret pour personne que cette année les récoltes sont bonnes. Les épis sont murs et un grand vent et ce sera le bonheur des granivores car des granivores vont tomber. Alors, producteurs, hâtez-vous car on ne sait jamais...


* Que sortira-t-il de l’appel ?

Dans nos précédentes éditions, nous avons fait cas de ce directeur d’école de la circonscription de base de Pissila qui avait abusé de onze de ses élèves. La dernière qui avait été violée et était entrée en pleurs à la maison déclenchera le processus qui aboutira à la condamnation de l’indélicat à dix neuf (19) mois avec sursis, c’est-à-dire à son licenciement.

Selon nos sources, l’intéressé a fait appel. Et s’il était condamné à onze mois de prison selon le nombre de ses victime ? Pendant que l’Etat, des partenaires se battent pour la scolarisation des filles, les efforts sont anéantis par des inconscients !

Jacques Nonguerma
AIB/Kaya

Sidwaya

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