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On murmure : des garderies d’enfants pour la présidentielle 2005

Publié le mercredi 2 novembre 2005 à 06h35min

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Afin de contribuer au bon déroulement de l’élection présidentielle du 13 novembre 2005, le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale,(MASSN) prévoit la mise en place de « halte-garderies » dans un certain nombre de bureaux de vote à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, a appris Kantigui, auprès de la direction de la communication du ministère de l’Action sociale.

Et pour cause ? Les femmes constituent, on le sait, la plus grande proportidn de l’électorat. Au regard de cet état de fait, le département dont l’une des missions est l’encadrement de la petite enfance, a pensé à la mise en place de ces structures dont le rôle sera d’accueillir les enfants de 0 à 6 ans (accompagnant leurs parents, mères surtout) pour ainsi permettre à celles-ci d’accomplir en toute quiétude leur devoir citoyen.

La mise en place de ces halte-garderies participe non seulement de l’exécution des missions et attributions du MASSN, mais traduit aussi le souci de ce département de soustraire les enfants aux désagréments de la longue attente et des intempéries (soleil, poussière, soif, faim, ennui, etc.)

Ces halte-garderies permettront ainsi de les accueillir dans un cadre sécurisé et de leur offrir un espace de distraction. Elles permettront également de réduire le temps de l’attente et du passage des parents (mères) dans l’urne et d’ôter aux mères le souci de la garde de leurs enfants, tout cela ayant pour finalité de rendre encore plus massive la participation au scrutin des parents en général, de celle des mères en particulier.

Pour cette première expérience, les halte- garderies seront installées dans une vingtaine de bureaux de vote dont dix (10) pour Ouagadougou et 10 pour Bobo-Dioulasso, à raison de deux (2) halte-garderies par arrondissement, pour Ouagadougou, et trois par arrondissement pour Bobo-Dioulasso


Hammuda va-t-il ou doit-il partir ?

Faut-il remplacer un général qui gagne à la tête d’une armée ? A travers cette question, Kantigui pense à la mutation supposée ou réelle qui se prépare à la tête de la Banque commerciale du Burkina (BCB). Kantigui qui suit avec attention ce qui se passe à la BCB a surpris une discussion dans un milieu insoupçonné où il était question de savoir si oui ou non il y a des « manœuvres souterraines » pour empêcher le départ du DG de la BCB, M. Hammuda.

Sans pour autant pouvoir se départager, chacune des deux parties a exposé les arguments. Kantigui retient de cette discusions, que certains clients de la banque, fortement endettés et sur lesquels est exercé une très forte pression, souhaitent le départ du directeur général de la BCB.

Mais pour les autres, Kantigui retient de leur opinion, qu’ils ne « comprennent pas le bien-fondé » du départ de M. Hammuda. Ceux-ci estiment que sous sa direction des « actions importantes, multiformes et innovatrices » ont été engagées. Sont de celles-là, la facilitation des financement des opérateurs économiques, la lutte contre la pauvreté à travers la mise en place à la BCB d’un volet micro-crédit pour les sans-emploi et le secteur informel. Il n’y a pas très longtemps de cela, le DG de la BCB a procédé à la signature d’un accord de prêt avec le Club des entrepreneurs étudiants du Burkina.

Il semble même que le patron de la BCB aurait encore d’autres bons projets qu’il compte mettre en œuvre en 2006. Vu donc toutes ces performances, la conclusion est qu’un départ du premier responsable de la banque sera à la limite « incompréhensible ».


* Mises au point sur les 3 millions que Mme la marraine a remis à ses filleuls des promotions sortantes 2005 de l’Ecole nationale de santé publique

Dans la rubrique « On murmure », de votre numéro du 26 octobre, on pouvait lire un écrit intitulé :

« Les 3 millions de Chantal Compaoré ».

Ce qui a été dit nécessite les mises au point suivantes :

1. Le directeur général a procédé à la répartition des 3 millions aux cinq (5) directions régionales immédiatement après la cérémonie en présence de tous les directeurs régionaux, du directeur de l’administration et des finances, de l’agent comptable, du directeur des études et des stages et des représentants des lauréats de chacune de ces directions régionales.

2. Outre les 1 307 lauréats concernés par la cérémonie du 20 octobre, la répartition des 3 000 000 a pris en compte 251 Elèves Infirmiers/ères Brevetés qui doivent sortir début novembre (sortie sans cérémonie mais simple prestation de serment) de l’Ecole de Koudougou. Cette prise en compte des retardataires de l’Ecole de Koudougou s’est faite avec l’accord des lauréats intéressés par ladite cérémonie.

Les bénéficiaires de la générosité de Mme Chantal Compaoré sont donc de 1307 à 1558.

Chaque école a reçu une somme dont la valeur est fonction du nombre de sortants de cette école.

Ainsi, on a :

Ouagadougou : 818 000 F

Koudougou : 876 000 F

Ouahigouya : 395 000 F

Fada- N’Gourma : 348 000 F

Bobo-Dioulasso:563 000 F

Soit au total : 3 000000 F

Chacun des 1 558 élèves a reçu 1 925 F et non 1 500 F comme cela a été écrit dans le journal.

4. En conclusion, chacun des 1 558 sortants aura reçu une somme de 1 925 F et aucun centime des 3 000 000 F n’a pris une autre destination.

Le Directeur Général de l’ENSP,
Pr Raphaël OUEDRAOGO


* Des bonnes volontés nettoient le CMA de Pissy

Kantigui a été témoin d’un acte de l’association de coordination du district sanitaire qu’il a qualifié de salutaire. Le 22 octobre 2005, cette association a nettoyé le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pissy. Cette coordination regroupe des associations et groupements implantés dans la commune de Boulmigou. Elle entend par ce geste apporter sa contribution au développement de ce CMA. C’est dans cette optique que ces membres sont sortis massivement nettoyer les locaux du Centre médical. Ainsi des matériels de nettoyage (dabas, rateaux, coupe-coupe, balais...) ont pris d’assaut la cour du district sanitaire déjà envahie par des herbes.

Kantigui salue ce type de volontariat surtout qu’au Burkina, l’entretien de la publique devient de plus en plus la chose la moins partagée


* Kourittenga : Affaire, du refus de place de meeting à l’UNIR/MS :

La version du maire de la commune de Koupèla

Suite à la lettre de protestation écrite par trois partis politiques de l’opposition sur l’affaire de refus de place pour le meeting à l’UNIR/MS, le maire de la commune de Koupèla a donné sa version des faits dont ampliation nous a été faite.

Messieurs,

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre ci-dessus référencée. Sur son objet, je voudrais vous faire savoir ce qui suit :

- Contrairement à ce que vous y avez écrit, je n’ai jamais refusé à l’UNIR/MS « la place de la police » pour la tenue d’un meeting. En effet, lorsque j’avais été saisi par des responsables de ce parti pour l’occupation de la place en question, située et comprise dans l’emprise domaniale de la Direction provinciale de la police nationale (DPPN) du Kourittenga à Koupèla, je leur avais signifié que je n’en étais pas compétent parce que ladite place se trouve justement dans l’enceinte d’un domaine privé.

- L’autogare est une unité socioéconomique appartenant à la commune de Koupèla ; cependant elle est gérée par un comité de gestion que le maire ne préside pas. C’est ce comité qui est compétent dans tous les actes de gestion de l’autogare.Comme vous pourriez bien en convenir avec moi, l’utilisation des domaines respectifs de ces deux structures relève nécessairement et seulement de la compétence de leurs responsables. Aussi, voudriez-vous retenir que le maire de Koupèla n’a refusé la tenue d’un meeting à qui que ce soit ni à la place sise dans l’enceinte de la DPPN ni à l’autogare.Dans le même ordre d’idée, il ne saurait non plus interdire leur utilisation à quiconque.Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire, Messieurs, à l’assurance de ma considération distinguée.

B. Daniel TARIHIDIGA,
Chevalier de l’Ordre National

Kantigui

Sidwaya

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