Ce qui serait encore désolant, c’est que la panne du scanner ne nécessite pas de gros sous pour sa réparation. Kantigui gage que des oreilles attentives seront à l’écoute en faveur de ce centre qui soulage les populations démunies o

* Déclaration de condamnation de la SODEMA

Kantigui a reçu une déclaration de la Société pour le développement des médias en Afrique (SODEMA) condamnant les agissements des classes politiques dirigeantes du Sénégal et de la Gambie.

Société pour le développement des médias en Afrique (SODEMA)

Objet : Déclaration de condamnation

Le 17 octobre 2005, la station de radio Sud FM était contrainte par les autorités sénégalaises à mettre immédiatement fin à la diffusion sur les ondes de la première radio privée de Dakar, d’une interview du chef indépendantiste, Salif Sadio qui réaffirmait sa volonté d’une lutte armée pour l’indépendance de la Casamance. Pire, une brochette de journalistes de Sud FM étaient aussitôt interpellés, puis relâchés.

Le 21 octobre 2005, soit moins d’une semaine après, les autorités gambiennes faisaient fermer la radio Sud FM de Banjul, filiale de Sud FM Dakar.

A Banjul comme à Dakar, la liberté de la presse a été grotesquement bafouée Dans un cas comme dans l’autre, la Société pour le développement des médias en Afrique (SODEMA) dénonce et condamne avec vigueur ces comportements liberticides.Le Président Wade ne devrait jamais oublier que, dans une large mesure, il doit aussi son avènement à la tête de l’Etat sénégalais, aux médias, devenus aujourd’hui son mouton noir. L’incontestable transparence de l’élection qui l’a porté au pouvoir, aurait été impossible sans cette contribution majeure de la presse sénégalaise. Quant aux autorités de Banjul, elles ne se sont jamais départies de leur attitude négationniste vis-à-vis des médias avant même l’assassinat du journaliste Haidara.

C’est pourquoi, la SODEMA en appelle à un véritable ressaisissement des classes politiques dirigeantes du Sénégal et de la Gambie, de plus en plus frileuses et de plus en plus portées à inhiber la volonté d’informer des médias, dont on sait pourtant qu’ils sont très fortement consubstantiels à toute démocratie responsable, digne et respectée.

Ouagadougou, le 24 octobre 2005

Pour le Bureau fédéral,

Le Président
Boureima Jérémie SIGUE

* Koupéla : Le proviseur et son intendant bientôt devant les barreaux ?

Ce n’est vraiment pas la lune de miel entre l’Association des parents d’élèves du lycée départemental de Gounghin (30 km à l’Est de Koupéla) et le staff administratif dudit établissement. Pour preuve, il nous est revenu de sources bien informées, que le bureau APE aurait introduit une plainte auprès du Tribunal de grande instance de Tenkodogo contre le proviseur du lycée et son intendant. Au nombre des griefs : refus de collaboration, non tenue des instances de concertation 03 années scolaires durant, aussi et surtout, de malversation.

Le proviseur et son intendant auraient détourné plus de deux millions et demi de francs de l’établissement. L’affaire aurait tout d’abord séjourné 66 jours au commissariat de police dudit département, A plusieurs audiences, il semble que l’intendant aurait refusé d’ouvrir la bouche. Et quand, il décida enfin de parler, c’est pour laisser entendre. « Je n’ai rien à dire... Je suis le gestionnaire mais je ne suis pas l’ordonnateur... »

comme le dossier traînait, les plaignants auraient décidé d’aller voir ailleurs. Aussi, depuis quelques semaines, le dossier serait sur la table du procureur de Tenkodogo. Mais avant, ampliation aurait été faite au haut-commissaire et aux députés de la province ainsi qu’au directeur régional de l’enseignement secondaire du Centre-Est. De toute évidence, les plaignants semblent avoir les arguments de leur dossier.

Affaire à suivre... o

* Sans tensiomètre, ni thermomètre

Kantigui a été écoeuré de voir les conditions dans lesquelles les agents de santé déployés au stade omnisports de Bobo pendant le lancement de la campagne présidentielle ont travaillé. Ces agents ont été envoyés au stade sans tensiomètre, ni thermomètre et sans gants de protection. Kantigui espère que cette situation sera corrigée la prochaine fois o

* Attention à l’exportation massive des céréales

Kantigui s’est réjoui d’entendre le secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture annoncer un excédent céréalier de plus d’un million de tonnes pour la campagne agricole 2005-2006. « La campagne agricole est satisfaisante, avec un excédent céréalier prévisionnel de plus d’un million de tonnes », a fait savoir M. Ibrahim Kaboré au cours d’une conférence de presse organisée lundi 24 octobre dernier. Cette annonce constitue une très bonne nouvelle pour l’ensemble de la population burkinabè, en ce sens que la bonne campagne agricole viendra un tant soit peu faire oublier l’année 2004 qui a été difficilement vécue au plan alimentaire au pays des Hommes intègres.

Cependant, Kantigui voudrait attirer l’attention des autorités des ministères de l’Agriculture, du Commerce, de tous les contrôleurs du trafic routier sur l’urgence à prendre des mesures pour réduire sinon arrêter l’exportation des céréales déjà constatée sur les axes routiers. Combien de camions-remorques quittent chaque jour le Burkina, tous remplis de céréales en direction des pays voisins ?

Kantigui, après avoir fait un tour dans des gares comme Ouagarinter, s’inquiète de la pratique.

Si elle se poursuit, il y a risque de revivre la crise alimentaire avant les récoltes de la campagne 2006-2007. Alors, soyons prudents pour ne pas dire si...

Il vaut mieux attendre une succession de bonnes campagnes avant de penser à une exportation massive de nos céréales. Parole de Kantigui o

* Réussir l’organisation de la JMS 2005

Kantigui a ouï dire que la Journée mondiale de lutte contre le Sida (JMS 2005) sera célébrée à Ziniaré, le 1er décembre, sous le thème : « Stop Sida » et avec les slogans : « Ne tournez pas le dos au Sida, faites la promesse ». A cette occasion, le SP/CNLS-IST, Joseph Tiendrébéogo s’est rendu chez le gouverneur du Plateau central, Mme Ruth Yaméogo. Comment réussir le pari de l’organisation de la JMS 2005 ?

C’est ce qui fait courir déjà le premier responsable du secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles, Joseph André Tiendrébéogo o

* Où sont passés les lots Celtel de la 1re dauphine de Miss Malaïka nationale 2005 ?

Kantigui vient d’apprendre que Mlle Adeline Ido, classée première dauphine le 30 septembre à la finale de « Miss Malalka nationale 2005 », n’est jusqu’à présent pas entrée en possession de la totalité des lots qui lui étaient destinés. (100 000 F CFA, des bijoux d’une valeur de 50 000 F CFA, un jeu de 3 sacs et un pack comprenant un téléphone portable haut de gamme avec 100 000 F CFA de communication pour avoir été élue Miss Celtel par le public). C’est justement cette dernière partie du lot, a appris Kantigui, qui pose problème.

En lieu et place d’un portable haut de gamme et de 100 000 F CFA de communication, elle a reçu le 17 octobre 2005 après maintes déconvenues, un portable Sendo M 550 et 50 000 F CFA de communication. Frustrée, la première dauphine s’est confiée à Kantigui dans l’espoir de rentrer en possession du reliquat qui lui revient. Kantigui attend de voir si ce sera effectif o

* Améliorez le réseau téléphonique à Bogandé !

Kantigui a reçu une lettre d’un abonné de l’ONATEL de la ville de Bogandé. C’est un cri du cœur que l’initiateur de la lettre lance en direction des premiers responsables de l’ONATEL en particulier à l’endroit de son directeur général afin de changer la donne. Kantigui vous invite à lire cette lettre in extenso.

M TRAORE F Vincent

BP 2322 Bogandé Tél 40 77 90 05

Bogandé le 18 Octobre 2005

A

Monsieur le Directeur Général de l’ONATEL-OUAGADOUGOU

Objet : lettre ouverte

M. le Directeur Général,

Ces dernières années, l’ONATEL a amélioré considérablement son système de communication afin de mieux répondre aux besoins de sa clientèle Le coût de la communication a même connu une baisse importante Les consommateurs dans leur ensemble, ne peuvent que vous remercier pour tous ces efforts consentis à cet effet.

Malheureusement, force est de constater que le réseau téléphonique de l’ONATEL de la ville de Bogandé n’a pas connu d’amélioration.

En effet, M. le Directeur, lorsque vous voulez téléphoner à Bogandé, il vous faut passer quinze à trente minutes en train de chercher la tonalité. Il y a des jours où il est impossible de passer ou de recevoir un coup de fil en dehors de la ville. Cette situation qui perdure depuis quelques années, freine sérieusement l’essor économique de la province de la Gnagna dite « profonde » qui cherche à sortir de ses profondeurs. M. le Directeur, à quand l’amélioration du réseau téléphonique à Bogandé ?

Les habitants, soucieux du développement de leur cité, vous seront infiniment reconnaissants de vous intéresser à l’ONATEL-Bogandé.

Veuillez agréer, M. le Directeur Général, l’expression de mon profond respect.

F. TRAORE

* Le GDP vote pour Philippe Ouédraogo

Le Burkina Faso vit à l’heure actuelle au rythme de la campagne électorale qui permettra au soir du 13 novembre 2005, la désignation de l’homme qui va présider aux destinées des Hommes intègres pendant les cinq prochaines années.

L’un des 12 candidats à cette élection vient d’avoir le soutien officiel du Groupe des démocrates et patriotes (GDP), le parti de Issa Tiendrébéogo. Kantigui vous livre la déclaration de ce parti.

Réuni en session ordinaire le samedi 22 octobre 2005 à 9 heures, le bureau politique national après avoir pris acte de la décision de l’UNDD de retirer la candidature de son président, Maître Hermann Yaméogo de l’élection présidentielle du 13 novembre 2005 et procédé à une analyse de la situation politique :

1-Réaffirme la volonté du parti à respecter les engagements pris dans le cadre de la stratégie d’Alternance 2005 pour une Alternance politique.

2- Décide d’apporter le soutien du GDP à Philippe Ouédraogo, Secrétaire Général du PAl candidat d’Alternance 2005 à l’élection présidentielle du 13 novembre 2005

3-AppeIle tous les militants, tous les sympathisants du GDP et tous les citoyens épris de justice, de paix et de progrès pour notre pays à s’engager activement dans la campagne électorale et à apporter massivement leurs voix à Philippe Ouédraogo pour bâtir ensemble une Nation forte, démocratique et solidaire.

La victoire est à ceux qui luttent.

Conscience-Travail-Progrès

Pour le bureau politique national

Le secrétaire général national
Issa Tiendrébéogo

Ouagadougou le 25 octobre 2005

* Les 3 millions de Chantal Compaoré

Les élèves de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo ont reçu ce 21 octobre, leurs attestations de fin de formation.

Et pour leur sortie, ils ont choisi comme marraine Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat. Kantigui a appris que la marraine, a remis une enveloppe de 3 millions de francs CFA à ses filleuls. Ceux-ci une fois en possession la somme auraient exigé, toujours selon les sources de Kantigui, qu’elle soit partagée entre les éléments de la promotion sortante (1307) afin que cette manne ne prenne pas une autre destination après la dispersion des élèves sortants.

Le partage aurait eu lieu et Kantigui a appris que chaque élève aurait reçu environ 1500 F. Y aurait-il eu d’autres destinataires au point que la part de chacun soit en dessous des 2 295 F qui devaient revenir à chaque élève sortant ? Kantigui se pose la question o

* Procès Célestin Koussoubé/femmes de Lafiabougou : l’affaire est tranchée

Kantigui a suivi le verdict du Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso concernant le conflit entre le maire de la commune, Célestin Koussoubé et cinq femmes du marché de légumes de Lafiabougou (secteur 20). Ce verdict est tombé le 24 octobre 2005. Les femmes en question ont été condamnées à 6 mois de prison et à une amende de 300 000 F CFA, le tout assorti de sursis. Elles ont été également condamnées à payer à Célestin Koussoubé 1 F symbolique à titre de dommages et intérêts. Kantigui, qui a appris que l’une des cinq femmes a été acquittée, reviendra plus en détail sur cette affaire o

* Nuit de l’excellence estudiantine 2004-2005 de l’Université de Ouagadougou

Il est parvenu à Kantigui que l’Université de Ouagadougou organise pour la première fois de son histoire, le 5 novembre 2005 à 20 heures à l’amphithéâtre Union Africaine « la nuit de l’excellence estudiantine », édition 2004-2005. Placée sous le haut parrainage de Blaise Compaoré, Président du Faso, cette première édition de la nuit de l’excellence estudiantine de l’Université de Ouagadougou a pour objectif de créer une saine émulation et une véritable culture de l’excellence sur le campus.

Au cours de cette manifestation, les meilleurs étudiants des différentes filières de formation seront distingués et recevront, en plus d’une attestation délivrée par le Président de l’Université, de nombreuses récompenses. Ainsi, les trois (3) meilleurs étudiants de chaque établissement d’enseignement (deux garçons et une fille) et le plus jeune meilleur étudiant de l’UO qui aura obtenu la plus forte moyenne au cours de l’année académique 2004-2005 seront primés.

Le grand prix dénommé « Grand prix de l’excellence du Président du Faso 2004-2005 » sera attribué au plus jeune meilleur étudiant. Pour cette première édition de la nuit de l’excellence estudiantine, 25 lauréats des huit établissements d’enseignement (7 Unités de Formation et de Recherche UFR et l’Institut burkinabè des Arts et Métiers IBAM) sont concernés par les prix o

* « Bouger, bouger »

Kantigui qui est actuellement au four et au moulin pour raison de campagne présidentielle a pu assister à quelques meetings tenus par des candidats. Aussi bien du côté de la majorité que de celui de l’opposition, Kantigui a constaté que lors des meetings, le mot « bouger » est revenu de manière récurrente. Les deux tendances demandent à leurs militants de « bouger » Kantigui a constaté que lors des meetings, le mot « bouger » est revenu de manière récurrente.

Kantigui se pose donc la question de savoir qu’est-ce qui amène les partis politiques à vouloir que leurs miltants bougent. A une rencontre d’un parti de l’opposition à Bobo par exemple, un militant de ce parti a même fait savoir qu’il y a des hommes qui « font bouger les choses », d’autres qui « accompagnent ceux qui font bouger » et une autre catégorie que « les choses font bouger ».

Les Burkinabè sont-ils devenus « mous » au point d’être contaminés par « la maladie de la bougeotte » comme l’appelle le groupe « Magic System ? » .

Kantigui

Sidwaya