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Crise ivoirienne : L’après-30 octobre inquiète à Banfora

Publié le mercredi 19 octobre 2005 à 06h22min

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Le mercredi 12 octobre une rencontre a réuni les membres du
conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation de la
Comoé et une mission composée du CONASUR, l’UNICEF,
l’OCADES et le PAM à Banfora. Cette rencontre avait pour but de
préparer les acteurs à un éventuel retour massif de nos
ressortissants en Côte d’Ivoire en cas de crise aux lendemains
du 30 octobre 2005.

On le dit souvent, celui qui a été mordu par un serpent a peur
d’une corde qu’il voit la nuit. En rappel, notre pays a accueilli
plusieurs centaines de nos compatriotes en provenance de la
Côte d’Ivoire. Ce grand retour étant dû à la crise que ce pays a
vécu avec ses multiples moments de tension.

La date du 30 octobre 2005 était retenue pour les élections
dans ce pays voisin ; mais pour plusieurs raisons, ces élections
ont connu un report.
Quelle peut être la situation de la Côte d’Ivoire après le 30
octobre ? Ne pouvant prévoir cela, le COPROSUR de Banfora
s’active afin d’être prêt en cas de retour de nos compatriotes
restés ou repartis en Côte d’Ivoire malgré la guerre.

C’est ainsi qu’une première rencontre s’est tenue le vendredi 7
octobre. Présidée par le haut-commissaire, elle visait à
interpeller les membres du COPROSUR à l’action, et préparer
l’arrivée de la mission du mercredi 12 octobre.
Ainsi, les participants à la rencontre ont évalué la situation :
environ 100 000 personnes sont attendues dans ce retour, et il
est prévu trois sites d’accueil à savoir Mangodara, Niendéré et
Banfora où la maison des jeunes et le stade municipal seront
occupés.

Chaque membre du COPROSUR a reçu des fiches
qui lui permettront d’estimer les besoins et envisager ces
besoins en termes financiers. Une manière donc pour la
structure et ses partenaires du système des Nations unies
d’anticiper les difficultés que le retour de nos compatriotes vivant
en Côte d’Ivoire pourrait créer. Le COPROSUR compte
également sur la contribution aussi bien en nature qu’en
espèces des bonnes volontés.

Par Mamadou TRAORE
Le Pays

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