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<I>Confidences du week end </I> : Zêdess cambriolé pour la 5e fois

Publié le lundi 17 octobre 2005 à 07h31min

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Zêdess, l’Etalon de la musique burkinabè, subit de la part des voleurs une persécution qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, la visite des hors-la-loi a été fatale à l’artiste, qui se trouve actuellement en Belgique. En effet, un ou des cambrioleurs se sont introduits chez lui à Dassasgho, après avoir forcé la fenêtre de sa chambre.

Ils sont passés par l’arrière-cour, ont arraché plusieurs persiennes et sont repartis emportant un butin substantiel. Chose curieuse, les cambrioleurs, délaissant certains biens, dont un poste téléviseur, ont emporté un ampli et des enceintes sophistiquées, qui ne courent pas les rues à Ouaga. Une partie de ce matériel, cible des malfrats, était dissimulée sous le lit.

Zêdess, bien que prenant la chose avec beaucoup de philosophie, puisqu’il est l’auteur de la "sagesse africaine", ne cache toutefois pas son appréhension. En effet, la situation est préoccupante, vu que c’est la 5e fois que le "gamentaire en chef" est la cible de voleurs. Ce triste bilan comporte deux effractions, dont une de la porte et, cette fois-ci, de la fenêtre.


Une veuve et un locataire éphémère à couteaux tirés

Une dame, veuve de son état et résidant à Ouaga, a maille à partir actuellement avec un monsieur avec lequel elle était convenue de la construction d’une maison qui serait louée plus tard à ce dernier. La discorde est partie de l’impossibilité d’achever complètement la maison (elle est prévue pour être carrelée, vitrée et ventilée) avec une somme de 400 000 F CFA.

La dame confie avoir accepté ce prix après avoir été convaincue par le monsieur que la maison à construire serait identique à une première déjà occupée, mais réalisée à hauteur de 800 000 F CFA. Pour la construction de la maison, chacune des parties a mis la main à la poche pour réunir la somme de 400 000 F. Mais cette somme n’a pas pu couvrir toutes les dépenses, notamment celles liées aux travaux de finition.

Face à l’incapacité du monsieur d’achever les travaux, la dame dit s’être tournée vers une autre personne qui s’est exécutée et a pris la maison en location. Le monsieur proteste, rejette la proposition du bailleur de revoir le prix de la location à la hausse (le même prix que celui de la première maison) et exige le remboursement immédiat de ses 300 000 F, en restant sourd à la proposition de remboursement à tempérament de la dame. Il finit par convoquer cette dernière à la gendarmerie où l’affaire est actuellement.


Tout l’argent des pays pauvres dans les armes

On les appelle "pays pauvres très endettés (PPTE)" parmi lesquels figurent de nombreux pays africains. Plutôt que de consacrer leurs maigres ressources à des projets de développement socio-économiques, la plupart d’entre eux dépensent des sommes colossales pour acheter des armes.

En effet, selon l’hebdomadaire JA/L’I n° 2331 du 11 au 17 septembre 2005, les meilleures affaires en matière d’achat d’armes se font avec les pays en voie de développement qui ont augmenté leurs taux d’importation d’armes de 44% (de 15,1 à 28,8 milliards de dollars), contre 11% pour les pays développés (de 13,7 à 15,2 milliards de dollars).

Ces sommes sont englouties dans des achats d’armes, moins pour défendre l’intégrité territoriale des pays en question contre des envahisseurs extérieurs que pour réprimer des populations qui croupissent sous le poids de la misère et en rébellion contre des régimes impopulaires.


Zoundwéogo : effectifs pléthoriques et manque d’enseignants

La tournée récente du haut-commissaire a permis d’évoquer les difficultés qui existent dans les écoles primaires et secondaires du Zoundwéogo en cette rentrée scolaire. Cette année encore, la rentrée s’annonce difficile, aussi bien pour les parents d’élèves que pour les autres acteurs de l’éducation dans la province. Partout dans les écoles et collèges, le constat est le même : effectifs pléthoriques au primaire comme au secondaire, manque d’enseignants au secondaire, surtout dans les matières scientifiques.

En ce qui concerne le secondaire, le cas de Manga, chef-lieu de la province et de la région du Centre-Sud, est édifiant. Le plus dur se situe au niveau de la classe de 3e. A Manga, on compte deux établissements secondaires avec 3 classes de 3e. Il s’agit du lycée communal avec une classe de 3e et du lycée provincial avec deux classes. Dans la ville, il n’existe aucun collège privé qui puisse absorber les élèves malchanceux n’ayant pas eu de place dans les deux établissements.

Dans ces conditions, trouver une place pour son enfant relève d’un parcours du combattant de la part des parents d’élèves. Et si au bout du tunnel, vous avez une place, l’on exige le versement de la totalité des frais scolaires avant que l’enfant n’ait accès à la classe.

Pour combler le déficit en enseignants, des vacataires sont appelés à la rescousse. Certains agents de l’agriculture et de la direction régionale du Travail ayant un niveau universitaire sont recrutés pour dispenser des cours en mathématiques et dans d’autres matières.


Les attachés de l’ENAM attendent d’être détachés

Après deux ans de formation à l’ENAM, les attachés d’administration universitaire et les attachés d’intendance universitaire, comme toutes les autres sections, ont reçu leur diplôme de fin de formation le 26 juillet 2005. Ils devaient être mis à la disposition des différents ministères qui se chargeront chacun d’affecter ces agents en fonction de leurs besoins.

Mais depuis, rien. Les attachés d’administration universitaire et d’intendance universitaire attendent donc d’être détachés. Ils disent ne plus savoir à quel saint se vouer, surtout pour ceux qui ont des enfants à inscrire à l’école.


Un master en entrepreneuriat et coaching des entreprises, c’est possible au Burkina

Le master en entrepreneuriat et coaching des entreprises peut s’obtenir au Burkina. Le Centre d’accompagnement à la réussite de création d’entreprises et d’emplois (CARCEE) et l’institut d’entraînement à l’efficacité et d’assistance (Impact-Plus) viennent de lancer une formation universitaire et professionnelle dans ce sens. Objectif : répondre aux besoins des cadres désireux de créer une entreprise ou un métier indépendant.


Aux internautes du Burkina et d’ailleurs : redoubler de vigilance

Dans l’écrit qui suit, un citoyen attire l’attention des internautes du Burkina et d’ailleurs, plus principalement les tchatcheurs, sur la présence d’escrocs d’un "genre nouveau" qui sévissent sur Internet. Il demande à tout un chacun d’être vigilant afin de ne pas tomber dans le piège de ces malfrats.

Depuis quelque temps, des escrocs d’un genre nouveau sévissent sur Internet :leurs proies se recrutent surtout parmi les tchatcheurs.

En effet, au cours de la tchatche, une jeune fille se disant déçue par les hommes canadiens vous propose de vous inviter au Canada pour participer à une conférence organisée par une Ong canadienne (global youth welfare).
Elle vous explique que la conférence se déroule au Canada et dans un pays africain (différent de votre pays de résidence Bénin, Abidjan, Lomé).

Elle dit qu’ayant été déçue par les Canadiens, elle vous propose de venir, sous le couvert de la conférence, vivre définitivement avec elle au Canada (elle a son appartement offert par son père diplomate et tout le baratin).
Vous pouvez vous faire inviter avec des amis (7 à 10) en écrivant à la secrétaire de la conférence et ensuite vous vous engagez à payer une nuitée d’hôtel chacun dans le pays africain de la deuxième conférence.

Si vous tombez dans le piège, vos camarades et vous enverrez l’argent pour les frais d’hôtel et attendrez en vain les invitations car la finalité de l’opération c’est de vous convaincre d’envoyer les frais d’hôtel d’un jour dans le deuxième pays africain où aura lieu la deuxième conférence.

Je voudrais par la présente mettre en garde tous les internautes et demander une large diffusion de cet avis, pour la protection des citoyens.
- une large diffusion par la presse, écrite et parlée ;
- un affichage visible dans les cybers ;
- une prise de relais plus approfondie par les organisations travaillant dans les TIC ;
bref, une large diffusion de l’information auprès de tous et toutes pour contrer et lutter contre les délinquants sur Internet.

Je demande à ceux qui auraient d’autres informations ou qui auraient été victimes de me contacter afin que nous puissions mettre en place un réseau solide et fiable de communications en vue de protéger les cybernautes et autres internautes..


Circulation routière : message de prudence

Dans le message ci-dessous, le président de l’AJFAP, Soumaïla Sawadogo, appelle les usagers de la route à la prudence

"Frères et sœurs usagers de nos routes au Faso

Voici venue la rentrée scolaire avec son cortège de soucis, tant pour les parents que pour nos chers enfants chéris, sans oublier la fièvre prochaine des fêtes de fin d’année, avec son cortège d’angoisses. Souvent on ne se rend compte du danger que bien tard.

Alors l’association AJFAPl (Association jeunesse sans frontières amitié et protection de Sig-Noghin) vous interpelle, à l’image de ce que fait chaque jour l’émission Télé et Radio de la DGTTM ministère des Transports, pour que chacun de nous ne soit pas la cause des larmes d’un enfant, d’une mère, d’un père, en un mot d’une famille, parce qu’ayant eu un parent arraché à leur affection par notre imprudence sur nos routes.

Nous vous recommandons ceci :
- N’utilisez pas vos portables en circulation ;
- Ne faites pas de la route votre lieu de débat ;
- Tuez la vitesse en vous levant tôt plutôt que de forcer la vitesse pour arriver vite ;
- Agents de sécurité routière (police) soyez vigilants et surtout disciplinés ;
- Le port du casque, même si cela masque votre beauté, est une assurance pour la vie comme la capote ;
- Donnons moins de boulot à nos braves sapeurs-pompiers et soignants ;
- Evitez de brûler le stop et les feux tricolores ;

Mes amis les taximen, un peu de sérieux dans vos arrêts brusques et surtout sans clignotant ;
Les deux roues, c’est pas fait pour transporter des chevrons, ni des tôles, encore moins les bagages de tout genre qui bloquent la circulation aux heures de pointe ;
Aux charretiers à traction asine, éviter les heures de pointe.

Ensemble, nous pouvons combattre les drames sur nos routes. Il suffit de prendre l’engagement d’être fidèle à soi-même en observant un comportement responsable vis-à-vis des autres usagers. Avec un peu de sang-froid et de maîtrise, nous pouvons gagner le pari durant les quelques mois qui restent pour boucler l’année. Nous vous savons capables pour ce défi de fin d’année.
Bonne rentrée scolaire 2005/2006
Bonne fin d’année 2005".


"L’Eveil" au tribunal aujourd’hui : La médiation de Reporters du Faso a échoué

Ce 17 octobre 2005, le journal des étudiants, "L’Eveil" comparaît devant le tribunal correctionnel de Ouagadougou pour répondre du fait de diffamation. Des enseignants de la Faculté des sciences juridiques et politiques se sont sentis diffamés dans un article de ce mensuel, paru en juin dernier. L’article incriminé était intitulé "UFR/SJP ou droit de cuissage ?"

Le directeur de publication, Emile Pierre Baziémo a saisi "l’Association Reporters du Faso" pour une médiation dans cette affaire. Une délégation de Reporters du Faso a alors rencontré le responsable de l’UFR/SJP pour trouver une solution à l’amiable. Le directeur de l’UFR/SJP et son adjoint ont préféré réunir tous les enseignants signataires (au nombre de quatorze).

Rendez-vous fut pris pour le 7 octobre. A l’issue des échanges entre les professeurs et les Reporters du Faso, les enseignants ont maintenu leur plainte. Ils réclamaient au départ 15 millions de francs CFA. Aux dernières nouvelles, ils n’exigent plus qu’un franc symbolique à titre de dommages et intérêts.


Commune de Ouaga : Un débat autour de la jeunesse

Samedi dernier, le Centre municipal polyvalent des jeunes de Ouagadougou (CMPJO) a réuni autour d’une même table, le maire de la capitale et des jeunes et femmes, membres de mouvements associatifs.

Cette activité entrait dans le cadre du plaidoyer des associations pour une bonne animation du CMPJO et une plus grande implication des jeunes et femmes dans l’édification d’une société réellement citoyenne.

Le Pays

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