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Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

Publié le jeudi 28 janvier 2021 à 16h05min

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Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

Le projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier est sur la sellette. Pendant que les grandes firmes pharmaceutiques sont en rupture de stock des vaccins dont les effets secondaires ne sont pas totalement maîtrisés, les autorités burkinabè, à l’instar de celles de l’Afrique, ouvrent grandes les frontières sanitaires en vue de leur introduction. Le danger est grand au vu des informations véhiculées par d’éminents scientifiques de transformer l’humain en cobaye. Tribune.

François Rabelais est formel : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». D’entrée de jeu, soyons clairs. Je ne suis ni pour, ni contre le vaccin mais, mon sens intellectuel m’exige l’acceptation de la contradiction dès lors que le problème se pose à plusieurs niveaux mais plus spécifiquement du côté scientifique. Le développement de la science de la santé depuis l’ère de la pénicilline à nos jours a toujours été confronté à une perpétuelle confrontation inter-scientifique pour aboutir à ce que nous avons aujourd’hui comme qualité de santé. Alors, pourquoi dans le cas spécifique de la Covid-19 on refuse systématiquement le débat contradictoire ?

Les GAFA (Google-Amazone-Facebook-Apple) sont prêts à censurer toutes critiques contraires à la logique des pro-vaccins. Les scientifiques les plus coriaces, qui ont osé contredire le « tout-vaccin », ont subi les courroux des autorités politiques de leur pays ou l’OMS. Le cas du Pr Didier Raoult en est la parfaite illustration. Pour commencer, posons des questions simples : Pourquoi vouloir vacciner le monde entier avec un vaccin créé à la va-vite sous un protocole qui fait appel à l’ARN-messager que les vaccins conventionnels ? Pourquoi vouloir vacciner les humains pour une maladie dont on guérit ? CP (nom d’emprunt) a été contrôlé positif il y a de cela quelques mois, mais il a pris en charge ses soins à base de plantes et a été guéri. Pourquoi les plus grands virologues refusent de prendre ce vaccin si et seulement si, il est sans conséquence sur la santé humaine ?

Des conséquences sur la fertilité et les sujets de plus de 75 ans

Dans sa vidéo de 8 minutes 32 secondes diffusées sur verité-covid19.fr, Frédéric Chaumont affirme : « Le vaccin, une fois injecté, n’aura pas d’effet dans l’immédiat. Ce n’est que plus tard que vous mourrez de paludisme, du Sida (au cas où les antirétroviraux ne vous sauveront pas), ou de n’importe quelle autre maladie contre laquelle votre système immunitaire ne pourra plus rien faire ».

A sa suite, le 16 janvier 2021, Alexandra Henrion-Caude, généticienne, spécialiste de l’ARN, ancienne directrice de recherche à l’INSERM, fondatrice de l’Institut Simplissima et membre du comité Ethique Îles de France sur TVL, à l’émission « Le Samedi Politique », a remis clairement en cause le vaccin de Pfitzer et partant tous les vaccins anti Covid-19 à ARN. « Je connais l’ARN et tout ce qui l’entoure. L’administrer à des individus sains est tout simplement de l’ordre de la folie » (sic).

Elle explique : « Le but est d’injecter une information génétique dans votre corps comme ce fut le cas pour les tomates OGM, par exemple. Dans le cas du vaccin contre le virus, l’information génétique est un virus. Et, on dit à l’organisme de produire des protéines de virus. Nous sommes dans l’expérimentation la plus totale car, nous ne connaissons pas les effets secondaires qu’ils pourraient y avoir à court, moyen ou long terme. »

Parlant de la pharmacovigilance introduite en France, elle est sceptique. « J’espère qu’ils prendront en compte la dimension pharmacocinétique, la pharmacodynamique, les effets toxiques sur le génôme, sur l’ADN, etc. » Si en France, le Gouvernement peut avoir un budget sanitaire assez colossal pour faire face à ces effets secondaires, le doute est très grand quant à la capacité du Burkina Faso et des pays africains de faire face à ces problèmes lorsqu’ils surgiront. 2,7% de personnes parmi celles vaccinées du vaccin de Pfitzer en France seront dans l’incapacité de travailler, d’effectuer des activités quotidiennes normales, selon le Centre de Contrôle (CDC) français. La généticienne va plus loin en affirmant que l’efficacité du vaccin de Pfitzer n’a pas été « évaluée dans la population de plus de 75 ans. Les vacciner, c’est les traiter comme des cobayes. »

L’avocat de Didier Raoult compte porter plainte pour le fait qu’on administre le vaccin à des personnes de plus de 75 ans. Cerises sur le gâteau, comment faire confiance à une firme (Pfitzer) qui a été condamnée à payer une amende de 2,3 milliards de dollars de dommages et intérêts « pour une communication marketing frauduleuse sur 13 médicaments en 2009 ? » (Journal Le Monde du 2 septembre 2009). En outre, le vaccin risque de faciliter « l’émergence de nouvelles variantes. »

Pour clore, Alexandra Henrion Caude affirme qu’il existe plusieurs traitements possibles contre la maladie (le duo macrolide-zinc, l’hyvermétine, etc.). Elle est formelle : « La vaccination a un certain nombre de problèmes. L’ARN peut devenir ADN ; l’ADN peut s’intégrer aux génomes. » Et, la généticienne de s’interroger : « Comment je sais que Pfitzer sait qu’il y a un risque ? C’est qu’ils ont traité les patients HIV (VIH) à part. Qu’ont les patients HIV ? Ils sont immuno déprimés et porteurs d’un rétrovirus qui donnent la redactransmitase. Et cette redactransmitase est capable de transformer l’ARN en ADN. D’où le risque de transmission aux générations suivantes ». Clair et net. (https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-covid-vaccin-la-geneticienne-alexandra-henrion-caude-nous-dit-tout).

Que faire ?

L’abbé Jean Emmanuel Konvolbo a fait une bonne analyse sur le sujet tout récemment. Ce qui m’intrigue, c’est le silence de nos scientifiques africains en général et burkinabè en particulier.

Se taire, c’est être coupable. La logique veut que ceux qui ont créé le vaccin soient les premiers à se l’administrer. Le PDG de Pfitzer, Albert Bourla, ayant dans un premier temps refuser de prendre le vaccin sorti de son propre laboratoire s’est retracté face au tollé suscité par ses affirmations en disant qu’il le fera lorsque les circonstances le permettront.

Le Pr Luc Montaignier qui a découvert le virus du Sida en 1981 et Prix Nobel de la médecine devant l’éternel, affirme : « Je ne prendrai pas le vaccin car, je préfère me faire soigner si je tombe malade. La Covid-19 se soigne. Donc, je ne vois pas la raison de prendre le vaccin. » Au vu de toutes ces preuves scientifiques quant à l’incertitude face au vaccin, l’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier doit prendre ses responsabilités.

L’enquête parlementaire initiée par l’Assemblée nationale en 2020 a tracé les sillons : « La formation et la motivation des agents de santé, l’élargissement du dépistage, la promotion d’une meilleure implication de la médecine traditionnelle et alternative dans la lutte contre le Covid-19 en mettant en place un dispositif d’appui financier et logistique de soutien à la recherche, l’élaboration d’un projet de loi d’urgence tenant compte de toutes les situations d’urgence au Burkina Faso ». Nos chercheurs cherchent et trouvent. Nos traditherapeutes aussi.

J’ai été surpris que lors du Sommet de Davos, le président en exercice de l’UA, Cyril Ramaphosa critique « le nationalisme » dans la distribution des vaccins. Si l’on veut promouvoir l’intégration panafricaine, devant un tel enjeu, un tel défi sanitaire, l’Afrique doit mettre ensemble ses chercheurs et ses tradipraticiens pour trouver un remède efficace à ce virus. En méditant cette citation, continuons à porter nos masques, à laver nos mains à l’eau, au savon et/ou au gel hydroalcoolique et à respecter les distances barrières : « La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l’intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie. » Platon.

Daouda Emile OUEDRAOGO
Ouedraogodavid597@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2021 à 15:27, par Kiriki En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Il faut maintenir ça au stade de projet et accrentuer les mesures de barrières. Le ministère de la santé doit faire une vrai campagne de sznsibilisatio. 1 fois par mois. Et une communication tournée vers préservation de notre milieu naturel. ’’’Nous sommes désespérément trop sales au Burkina.’’’
    Actuellement dans les administrations les lave mains sont plus secs que le bûcher de Noël. Communiquer, communiquer

  • Le 28 janvier 2021 à 15:28, par Tig-Re En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Je suppose que le monde entier est peuplé de crétin que c’est juste nous les africains qui savons qu’il faut réfléchir avant d’introduire le vaccin.
    De toutes les façons il n’y a pas de vaccins disponibles pour l’Afrique avant très longtemps.
    Bon courage à tous nos pseudo intéllectuels qui pense que l’occident n’a qu’un seul but détruire l’Afrique.

    • Le 28 janvier 2021 à 19:22, par Mam ti fou En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

      On dit que quand le sage montre la lune, "l’autre" regarde le doigt. Sinon que M. OUEDRAOGO a cité d’éminents occidentaux qui réfutent ce type de vaccination. Ce n’est donc pas qu’une affaire d’intellectuels africains. Que Tig-Re veuille se faire vacciner c’est son droit. Il peut se faire injecter toutes les substances qu’il veut. Et même de l’eau de javel comme le préconisait Trump. Mais qu’il admette le droit de ceux qui ne veulent pas de ce type de vaccins.

    • Le 28 janvier 2021 à 19:32, par Sidpassata Veritas En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

      @Tig-Re , pourquoi traitez vous ceux qui ne pensent pas comme vous de pseudo intellectuels.
      Tous le monde ne peut pas penser comme vous, et moi particulièrement, je refuse de faire automatiquement confiance aux choix de politique sanitaire des autres au point de les laisser s’appliquer chez nous sans critique, avec ce complexe infériorité qui consiste à crore que l’Afrique ne peut pas penser une meilleure solution, surtout quand il s’agit de ce qui la concerne.
      Je ne sais pas si les autres sont crétins ou pas, mais je constate que l’urgence sanitaire n’est la même entre eux et nous face à la covid-19 : je ne vois donc pas de raison d(appliquer strictement la même solution. Voyez vous, le bon sens veut que quand une maison brûle, on jette de l’eau pour tremper tout ce qu’il y a dans la maison et éteindre l’incendie. On ne criant en ce moment de mouiller les documents importants qui s’y trouvent. Mais on ne va jamais procéder de la même manière quand le feu est derrière le mûr de clôture en train de consumer des réserves de bois de chauffe. le remède qui est pire que le mal n’est jamais le bon. Cela mérite qu’on ait le temps de réfléchir ensemble notre mal qui est nettement moins grave que celui des occidentaux actuellement.

    • Le 29 janvier 2021 à 04:57, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

      "De toutes les façons il n’y a pas de vaccins disponibles pour l’Afrique avant très longtemps."hum !"la pêche a la grenouille:on fomente par oscillations la rareté et la raréfaction de l appât,pour que la proie bondisse par opportunisme sur son piège mortel a la vicieuse satisfaction du cynique et sadique pécheur:l impérialiste,colon et esclavagiste assisté de ses valets locaux !

  • Le 28 janvier 2021 à 16:14, par warzat En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Avant Il n’ y a pas si longtemps, le voyage Logobou Ouaga, jour du marché de Namounou durait 2 à 3 semaines. Aujourd’hui en une journée et à allure modérée avec pause à Fada, vous arrivez à Ouaga dans la journée.
    Cette remarque est pour dire que tout va vite aujourd’hui avec de nouvelles techniques. Ce n’est pas la rapidité de la trouvaille du vaccin qui est préoccupante à mon humble avis. C’est plutôt la méthode de recherche qui est nouvelle et peut être une approche insuffisante à court et long terme.
    Pour ce qui concerne son éventuel introduction au Burkina pour une centaine de morts en une année par rapport à d’autres maladies, c’est du ressort des politiques. Et comme nous le savons tous, ils doivent suivre les instructions de leur maître avant de voir l’intérêt de leurs citoyens.

  • Le 28 janvier 2021 à 17:12, par hv En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Belle analyse Monsieur pourvu que les politiciens t’écoutent et anticipent contrairement déjà à ces pseudo intellectuels qui tirent à boulot rouge sur lui !Toujours des gens pour défendre bec et ongle ce qui vient de l’Occident et blâmer ce qui est pro domo ! Cette production serait d’un Français qu’elle allait rencontrer l’’assentiment de nos soi-disant universitaires et d’autres spécialistes de... rien !
    Dommage !

  • Le 28 janvier 2021 à 17:27, par Mefiance En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Bravo Emil Ouedraogo. Je n’ai pas arreté d’alerter mes amis et parents sur ce vaccin fabriqué avec une version speciale pour l’Afrique. Il y’a un vaccin qui est particulierment destiné au pays d’Afrique et ne peuvent etre utilisé ni aux USA, ni Europe ni au Canada mais juste pour les Afrcains en dessous du Sahara. Nous savons que les occidentaux on besoins de l’Afrique et de ses ressources mais sans les Africains dedans. Il trouve se dit qu’en 2050 l’Afrique sera le continet le plus pleuplé et convoité pour la jeunesse de ses habitants or personne ne souhaite que l’Afrique ait le puissane demographique au meme titre que les Chinois. Conclusion l’occident veux non seulement reduire les naissances en sterelisant l population Africaine mais aussi eliminant physiquement une bonne partie de la population. Puisque nous ne pouvons pas empecher les chefs d’Etats corrompus de livrer les populations comme cobaye informons nos parents amis et connaissance et demandons leur de refuser de se faire vacciner.

  • Le 28 janvier 2021 à 18:21, par Grave En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Il vont commencer a vacciner dans les campagnes le temps qu’on se rende compte c’est l’ecatombe avec des milliers de personnes sterelisées et des morts. Tout ca pour recuper les ressources et les terres. C’est cela la nouvelle guerre geopolitiques. Que les naifs se ressaissient.

  • Le 28 janvier 2021 à 22:08, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Hum... Vraiment on a encore du chemin hein... Y a des gens à Ouaga qui sont capables d’aller acheter parapluie parce que la radio dit qu’il pleut à Paris !

    Non, non, les Français, les américains, les Japonais ne sont pas des crétins. Ils construisent des maisons capables de les protéger des températures négatives (-60° pour certains canadiens) et y intègrent le chauffage ou des mesures anti-sismiques (Japon, Los Angeles). Le crétin, ce serait le Burkinabè qui voudrait construire sa maison à Ouaga selon les mêmes normes !

    Des occidentaux vaccinent contre des allergies et la grippe, nous le ne faisons pas, comme certaines de nos vaccinations ne sont plus d’actualité là bas. En quoi c’est difficile à comprendre que nous n’avons pas les mêmes problèmes ?

    France : 3.106.456 positifs au Covid-19 au 27 Janvier (4,5% de la population)
    Burkina : 10.217 cas au 26 Janvier (0,05% de la population)

    France : 74.456 morts du Covid-19 (2,4% des malades et 1095 morts pour un million d’habitants)
    Burkina : 120 décès du Covid-19 (1,1% des malades et 6 morts pour un million d’habitants)

    France 2020 : Première cause de mortalité Covid-19
    Burkina 2020 : Première cause de mortalité Paludisme

    France : Revenu annuel par habitant 42.878 dollars, soit 117,47dollars par jour équivalent à 7,8 fois le prix du vaccin Pfizer.
    Burkina : Revenu annuel par habitant 792 dollars, soit 2,17dollars pas jour équivalent à 0,14fois le prix du vaccin Pfizer.

    En d’autres termes, il faut 7 jours du revenu moyen du Burkinabè pour payer une dose pendant que le Français n’y consacre que son revenu d’une heure, alors même que nous sommes moins frappés par cette maladie !

    En résumé, nous sommes 90 fois moins contaminés par la Covid-19, notre mortalité est 182 fois plus faible et nous sommes 55 fois plus pauvres que nos amis Français !

    Que les Français estiment que la gravité de la situation vaut la peine de prendre le risque d’un vaccin incertain est normal.

    Que nous voulions faire la même chose alors que notre situation n’est pas si grave et en jetant nos maigres ressources dans ça alors qu’on a d’autres priorités, c’est ça le crétinisme !
    Réfléchissons à NOTRE situation et trouvons NOTRE solution au lieu de continuer à jouer aux singes imitateurs !

  • Le 28 janvier 2021 à 23:18, par Passakziri En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Monsieur Ouedraogo Daouda Emile,
    Vous ne pouvez pas citer des assertions d’individus aussi éminents soient-ils ( curieusement tous des francais) et conclure à partir de cela de preuves scientifiques comme vous l’affirmez. Non Ce ne sont pas des preuves scientifiques mais de point de vue d’individus aux profils différents mais au dénominateur commun d’être des partisans de théories complotistes. Le plus ridicule d’entre eux etant Frédéric Chaumont qui pense sérieusement qu’avec un vaccin on peut attraper le palu. Bref , normalement en classe de CM2 au Burkina on vous apprend comment le palu se transmet, notament avec un moustique qui sert de vecteur.
    Pour les autres je n’irai pas dans les détails.
    Pour ceux qui se fixent sur les chiffres actuels du Burkina pour penser que nous devons dormir , je voudrais dire de jetter un coup d’oeil vers d’autres pays qui ont vécu une première vague modérée pour se retrouver dans une deuxiéme vague extrêmement mortelle. Rien ne laisse présager que ce virus disparaitra de lui même ; Tout laisse à croire que les pays qui ne reussiront pas une immunisation adéquate vivront une 3e, 4e----- xe vague, et que les mutations qui surviendront avec le temps rendront les choses imprévisible. Il est bien important de miser dans la prévention, et les vaccins sont bien un moyen efficace de prévention.
    Nous ne devons pas nous emprisonner dans des raisonnement moyenageux sans preuves alors . Mieux vaudra livrer les preuves ou se taire dans ce cas pour ne pas embarquer d’autres dans ses errements schizophrènes comme l’ont fait hv , grave et méfiance.
    Vous pensez que les occidentaux n’ont rien à faire que de mettre en point des vaccins contre les africains, pendant qu’eux même se battent pour avoir accès à ces mêmes produits ? C’est quant même une héresie. Je ne sais pas si un complot contre les africains existe ; S’il existe le scénario est autre : Ils ont lancé des chevaux de Troye nommés Raoult, Frédéric Chaumont, etc. chargés d’empêcher une prevention effective sur le continent, le temps que le virus soit plus virulent et mortel pour causer l’hécathombe .
    Le reste c’est du Fake news vraiment dangereux pour les populations. L’occident n’a pas vraiment notre temps actuellement. Il faudra s’en rendre compte.

    Puisque le moderateur n’a pas publié mon premier post, voyons voir si celui là passera. Quelle qu’en soit la suite, je ne peux pas m’arrêter d’attirer votre atttention sur les articles que vous laisser publier sans vérifications journalistiques.Vérifier les ce qui est mentionné dans les tribunes devrait vraiment être possible. E tous cas, le texte de Monsieur Ouedraogo Daouda Emile est parsemé de contre-verités qu’il n’aurait pas du passer les contrôles.

    Passakziri

    • Le 29 janvier 2021 à 17:52, par sida En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

      @Passakziri et le bon sens bordel qu’en faites vous ?
      Ayez un peu de jugote au lieu de betement appliquer des theories bancales.

      • Le 30 janvier 2021 à 12:34, par Passakziri En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

        @ Sida
        Je ne sais pas ce que vous apellez bon sens et si le bon sens pour vous est le bon sens pour les 20 millions de burkinabè. C’est relatif.
        Quant á la jugote que vous avancez, je ne sais pas si vous voulez préconiser que les 20 millions de burkinabé décident chacun selon ses humeurs de ce que le gouvernement doit faire ou non pour la prévention . Si tel est le cas, plus besoin de gouvernement, de ministre de la santé, de médecins , d’infirmiers, de chercheurs, de pharmacologues de comité d’éthique etc. Chacun de vous pourra utiliser sa jugote oh combien la plus illuminée du monde pour s’en sortir de cette pandemie. Mais non, ce n’est pas le cas. Nous avons des gens que vous avez élus pour conduire la destinée de ce pays, et ces gens savent à quoi se réferer pour prendre leurs décisions. Aussi je le repète pour ceux qui ont trop de jugote qu’ils peinent á ordonner leurs pensées, que le devoir du gouverment c’est de mettre à la disposition des populations les meilleurs moyens de prévention et de traitements possibles . Ne pas le faire ne serait pas conformes aux principes de base. Ce que le gouverement ne fera pas , c’est forcer quelqu’un à aller se faire vacciner. Donc vous pouvez rester dans votre grin à consommer les vidéos d’un certain Frédéric Chaumont qui tente de vousfaire croire qu’avec un vaccin vous pourrez alors avoir le palu. Sérieusement ?
        Personne ne viendra vous porter sur son dos pour vous faire vacciner. Non. Vous aller prendre librement votre décision ; Mais la jugote dont vous semblez disposer devrait vous faire douter de telles figures lugubres comme Chaumont et faire confiance à ceux à qui vous avez librementt confié la gestion de ce pays. Ils sauront prendre les bonnes décisions sans l’influence des réseaux sociaux. Mais moi j’attends d’eux qu’ils me permettent d’avoir accés aux vaccins le plus tôt possible. Pour moi, ma famille, mes amis.
        Quant à vous je ne vous permets pas de décider à notre place sur ce plan..... Malgré votre jugote.

        Passakziri

  • Le 29 janvier 2021 à 09:02, par Tig-Re En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Je précise ma pensée.
    Je dis simplement que les gens donnent leur avis sur des choses dont ils ne savent rien. Est-ce que M. OUEDRAOGO est biologiste spécialiste de l’ARN ? Ou bien M OUEDRAOGO est spécialiste de santé pubique ? M. OUEDRAOGO cite quelques personnes qui sont contre dont la majorité ne connaissent rien de ce vaccin. Il y a des milliers de biologistes qui sont pour mais M OUEDRAOGO n’en site aucun.
    Moi je n’ai pas d’avis sur ce vaccin donc je ne donne pas mon avis.
    Je laisse les médecins et les biologistes en parler et donner leur avis.
    C4est vrai que le nombre de mort au Burkina par exemple est faible aujourd’hui pour des raison que je ne connais pas donc une vaccination massive n’est pas une urgence.
    Mais de grâce laissons les spécialistes disserter entre eux.

  • Le 29 janvier 2021 à 12:49, par PEGWENDE ! En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    Les Amis, Warzat & Sidpawalemde ont "tout dit" !
    Notre situation africaine et en particulier burkinabe (bien que predite desatreuse par les defenseurs du "allons seulement au vaccin !"), est loin d’etre identique a l’ecatombe que traverse certains pays occidentaux ! Des pays avec plus de 60% voire 70% de plus de 60 ans face a des pays avec plus de 60% voire 70% de moins de 25 ans : Soyons un peu serieux un jour ! Que ce soit les statistiques "demon-graphiques" ou celles epidemiologiques(consequences directes de notre facies demographique de population jeune, facies protectrice en terme de mortalite face au Covid19), le fosse est eeeennnnooorrrrmmmme et l’incomparabilite scientifique s’impose !
    D’ailleurs, si quelqu’un dans ce pays a le "Cou-Rage" de dire que logistiquement parlant, le Faso peut s’equiper dans un delai raisonnable et surtout etre capable d’administrer un vaccin qui se conserve a -70 degres(celui de Pfizer par exemple donc a ARNm) avant que ce liquide soit autre chose que du vaccin(a 45 degres a l’ombre !), j’aimerai bien avoir assez de Courage pour croire a ce "Cou-Rageux" la.
    Esperant et convaincu que nos autorites sanitaires et politiques n’auront pas ce "Cou-Rage" pour tomber dans ce "Cretinisme" (que nous craignons) je souhaite en attendant un meilleur Courage et surtout Civisme au Burkinabes dans notre comportement de tous les jours face a cette nouvelle maladie et a celles qui l’ont precedees.
    "La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !"

  • Le 29 janvier 2021 à 18:45, par Sidpassata Veritas En réponse à : Projet d’introduction du vaccin contre la Covid-19 au Burkina Faso : Du devoir de la responsabilité

    @Tg-Re je ne suis toujours pas d’accord avec votre manière de voir les choses : Dans cette affaire de Covid-19 et de vaccin, il s’agit littéralement d’une question de vie ou de mort. Et vous dites tranquillement : « Mais de grâce laissons les spécialistes disserter entre eux ». Mais dites-moi, quand il s’agira de passer à l’action, devrions-nous tout simplement nous aligner comme de mouton pour nous faire vacciner sans réfléchir et sans même nous demander si cela est bon ou mauvais pour notre vie et notre santé, sous prétexte que c’est une affaire de spécialistes ?
    C’est cette infantilisation des populations africaines qui est inacceptable. On cherche la solution à une pandémie (épidémie touchant tout le monde), on voudrait qu’il ait que quelques spécialistes pour y réfléchir, comme si les humains sont majoritairement des crétins. Non il faut, en plus des avis des scientifiques, un vrai débat de société que l’on prend au sérieux, parce que le bon-sens doit accompagner le savoir scientifique et le pouvoir politique qui sont mu par leurs logiques propres. Le citoyen n’est pas un mouton pour qui on décide des soins vétérinaires à appliquer.

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