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Une lettre pour Laye</I> : 8 heures, Conseil constitutionnel

Publié le vendredi 14 octobre 2005 à 09h58min

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Cher Wambi,

Tu le sais mieux que moi, la saison agricole tire inexorablement vers sa fin, comme peuvent en témoigner les relevés pluviométriques de la semaine du jeudi 06 au mercredi 12 octobre que je te propose, et la chaleur qui pèse sur nos têtes et nos épaules ces temps-ci.

De l’avis du vieux Koudtiiga, cela est dans l’ordre normal des choses puisque, assure-t-il, le mil a besoin de ce changement climatique pour sécher. Et comme promis, voici les chiffres que m’ont fournis les services de l’ASECNA au Burkina Faso :
- Ouahigouya : 3,00 mm ;
- Fada : 0,4 mm ;
- Bobo-Dioulasso : 15,0 mm ;
- Gaoua : 7,0 mm.


Quelque quatre jours après l’expiration du délai de dépôt des recours en annulation introduits par les leaders d’Alternance 2005 et de la Coalition pour la transparence des élections contre la candidature de Blaise Compaoré à la présidentielle du 13 novembre, le Conseil constitutionnel reste muet.

Que nous réserve donc Idrissa Traoré et ses conseillers, cher cousin ? A ce qu’on me dit, en tout cas, la réponse à cette question, nous l’aurons ce vendredi même. C’est certainement en prélude à ces délibérations que le président du Conseil constitutionnel a adressé la correspondance ci-après à tout candidat à l’élection du président du Faso.

En voici les termes : Conformément à l’article 131 alinéa 2 du code électoral, vous êtes invité à comparaître à l’audience publique du Conseil constitutionnel du vendredi 14 octobre 2005 à 08 heures au siège dudit, audience au cours de laquelle, sera examiné le recours de monsieur Boukary Kaboré, tendant à la validation de sa candidature ou à l’annulation de toutes les candidatures validées par décision n° 2005-003/CC/EPF du 02 octobre 2005.

Ouagadougou, le 12 octobre 2005

Le président

Idrissa Traoré
Chevalier de l’Ordre national,
Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques,
Médaillé d’honneur de la sécurité pénitentiaire

Je t’invite donc, cher cousin, à rester collé à ton transistor, car on l’imagine, les décisions du conseil feront la une de l’actualité ce week-end et les jours à venir d’autant plus qu’un autre communiqué du Conseil constitutionnel, signé de son secrétaire général, Marguerite Ouédraogo/Ayo, m’apprend que le délibéré de l’audience sera prononcé ce soir à 15 h 00.


En attendant, Blaise Compaoré et les siens continuent de déployer les grands moyens pour les joutes du 13 novembre, comme si de rien n’était, et Me Bénéwendé Stanislas Sankara et ses troupes promettent d’entrer dans l’histoire de la IVe République par la grande porte.

Je devine déjà le climat de haute tension qui prévaudra durant la campagne. C’est pourquoi, il n’est point de trop d’inviter l’autorité publique à redoubler d’effort pour arrêter l’expansion des coupeurs de route, qui ont achevé de faire la preuve de leur témérité.

Cette semaine, d’honnêtes citoyens en ont fait les frais, comme ce jeune prêtre de Fada N’Gourma qui a été délesté de sa mobylette au retour d’une messe dans un village. Le défi mérite donc d’être relevé, et le plus tôt serait mieux, car sait-on jamais ? Il suffirait qu’un homme politique en soit victime pour que le feu prenne. Alors !


Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) va rendre publics ce vendredi à partir de 10 h 00 à l’UFR/SJP va rendre publics les fruits de son deuxième sondage sur nos hommes politiques les joutes électorales. Contrairement au premier qui s’est seulement intéressé à la ville de Ouagadougou, Fasobaromètre II a concerné le Tout-Burkina.

Ces résultats confirmeront-ils les premières tendances, cher cousin ? En attendant de le savoir, je dois te dire que pendant leurs tournées à travers monts et vallées, une des équipes du professeur Augustin Loada a été victime d’un accident de la circulation dans la région des Cascades.

Tu devines par qui les victimes ont été secourues ? Des coupeurs de route, s’il te plaît, cher cousin ! Il me revient qu’ils étaient cagoulés et bien armés. Comme quoi, parmi eux se trouvent aussi de bons samaritains.


Samedi 15 octobre 2005, cela fera dix-huit ans que Blaise Compaoré préside, cher cousin, aux destinées de notre cher Burkina. Cela fera aussi dix-huit ans que le leader de la Révolution démocratique et populaire, le capitaine Thomas Isidore Noël Sankara, n’est plus.

Afin de perpétuer sa mémoire, le Groupe musical pour la renaissance organise ce samedi, à partir de 20h 00, à l’ATB, un concert d’artistes engagés, sous le parrainage de maître Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance/mouvement sankariste (UNIR/MS) et candidat à la présidentielle du 13 novembre.


Un autre anniversaire ? Oui cher cousin, celui de l’artiste musicien Imma Kayouré Idrissa dit Manégr-Naaba Kis-to-Kuêebre, qui fête son cinquantenaire. Ce n’est pas un inconnu de la scène musicale traditionnelle nationale, puisqu’il a été aux côtés de feu le Larlé Naaba Abga de 1979 à 1982 et de Hado Léontine Gorgo de 1982 à 1986.

Depuis 1987, il vole de ses propres ailes à la tête de l’Association professionnelle de sensibilisation en matière de santé, d’environnement. Pour ses cinquante ans parmi nous, il est en effet né le 15 octobre 1955, Kis-to-Kuêebre a demandé des messes d’action de grâce qui seront dites samedi et dimanche à l’église St-Gabriel au secteur n° 25 de Ouagadougou.

Tu veux savoir pourquoi des messes ? Eh bien, parce que le chansonnier a été baptisé le 4 avril 1976 et a pris le prénom chrétien d’Aristide. Pour ce qu’il faut pour la promotion de la culture nationale, les artistes lui promettent une belle soirée culturelle ce samedi à son domicile.

Si ça te dit, cher cousin, fais donc le voyage de la capitale pour être au cœur de l’événement Mais en attendant, parcourons le carnet secret de Tipoko l’Intrigante en commençant par cet élément que j’ai eu au moment où je m’apprêtais à franchir la présente.


Le lundi 17 octobre 2005, le directeur de publication du mensuel Eveil Education est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Ouagadougou. La citation est diligentée par un groupe d’enseignants de l’UFR/SJP de l’Université de Ouagadougou pour diffamation. En plus clair, les enseignants en question se plaignent d’un article paru dans le numéro 70 du 27 juin au 27 juillet dudit journal, les accusant de harcèlement sexuel ou de complicité de harcèlement sexuel sur la personne des étudiantes.

L’article était intitulé : "UFR Droit ou droit de cuissage" ? L’article ne cite aucun nom, mais dit en tout cas qu’il y a un enseignant qui est spécialiste en la matière, agissant au vu et au su des autres qui ne disent rien.

Bien sûr, le directeur du journal, c’est monsieur Emile Pierre Bazièmo, et les enseignants plaignants : Mme Elisabeth L. Kagambèga, MM. Hamidou Garané, Augustin Loada, Luc M. Ibriga, Ferdinand Ouédraogo, Kuilga Daniel Nikièma, Salif Yonaba, Salif Dembélé, Jean-Claude Tahita, Kourita Sandwidi, Yarga Larba, Edouard Ouédraogo, Sahib Coulibaly et Jean Yado Toé. Les plaignants demandent 3 millions de francs CFA pour le préjudice moral subi. Affaire à suivre.


Pour les Etalons footballeurs, c’en est fini pour la CAN 2006 au pays des Pharaons. Mamadou Kéré et ses camarades ont capitulé durant la phase éliminatoire, mettant ainsi fin à une tradition déjà vieille de neuf ans. Retour donc à la case départ, après le match nul de Kampala face aux Uganda Granes le samedi 8 octobre 2005.

On ne le dira jamais assez, seuls le travail, la discipline et le bon coaching mènent à la victoire et font les grandes équipes. Le reste, en l’occurrence le wack, n’est que de la poudre aux yeux.

D’ailleurs, que n’entend-on pas encore au sujet de ce fameux match de Kampala ? Il semble, en effet, que le wackman devait communiquer la conduite à tenir, par voie téléphonique, à El hadj Mahamadi Kouanda, président de la Coordination nationale de soutien aux Etalons (CNSE), à un numéro convenu d’avance dans un télécentre de Kampala : Quelles couleurs de maillots porter, comment pénétrer sur l’aire de jeu, etc.

Malheureusement, Koanda et son convoi, qui transitaient par Bruxelles en Belgique via Paris, ont raté leur avion du fait de la grève de la Société nationale corse Méditerranée (SNCM) en France. Conséquence, ce samedi fatal, point de réponse au bout du fil à Kampala. Le wackman étant à Ouaga et son contact, El hadj Mahamadi Koanda, ayant été bloqué à Bruxelles, qu’en déduire ? Les Ougandais ont été les plus forts, acceptons de revenir sur terre.


Spectacle insolite à l’intersection de l’Avenue de la Résistance - Avenue Naaba Wobgo, plus connue sous l’appellation d’avenue Bassawarga, à la cité AN II : la tête et les pattes d’un cheval blanc trônant à l’ombre d’un feu tricolore depuis la nuit du mardi 11 octobre 2005. A qui ce trophée de guerre ? Mystère et boule de gomme.

En tout cas, les balayeuses de Simon les évitent soigneusement, à l’instar des policiers municipaux, pourtant si prompts à saisir les fruits de l’abattage clandestin. Et que dire des cabots de la cité An II qui font de la divagation leur sport favori ? Ah, il paraît qu’à l’ancien Ipelcé, les chiens mangent à midi. Donc, ça ne peut les intéresser, un tel colis. Vraiment à l’approche des élections, on verra du tout.


Samedi 15 octobre, le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougma, recevra son homologue de la région ashanti de Kumassi (Ghana) à la tête d’une délégation de 60 personnes. A l’issue des entretiens, les deux parties visiteront des unités industrielles, dont BRAFASO, Tan Aliz, avant de lever le verre de l’amitié à 13 h 00 au Mess des officiers.


Dans le cadre du lancement de ses activités, le Cercle des jeunes chefs d’entreprise burkinabè, dont le président n’est autre que Mahamadi Sawadogo dit "Kadhafi", a rencontré le 11 octobre dernier le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Benoît Ouattara. C’était à l’immeuble OBOUF II.

Au cœur des échanges, 3 dossiers : l’organisation du commerce, l’AGOA et la fraude. En ce qui concerne le premier sujet, il a été question du régime général des importations et des exportations, plus précisément de la profession de commerçant.

Quant à l’African Growth and opportunity Act (AGOA), prorogée jusqu’en 2015, les jeunes chefs d’entreprise ont voulu en connaître les tenants et les aboutissants (avantages commerciaux pour les Burkinabè) pour pouvoir en profiter au maximum.

Les débats ont achoppé surtout sur la fraude, notamment sur la concurrence déloyale (tel par exemple dans le domaine des 2 roues, les motocyclettes) et le discrédit qui déteint sur tous les opérateurs économiques, soupçonnés à tort ou à raison d’être des fraudeurs. A cette rencontre il y avait, entre autres, Lassiné Diawara et Boureima Nana, présidents d’honneur du Cercle, Omar Yiougou, Inoussa Kanazoé, Idrissa Nassa, OBOUF...

Sur la fraude, une rencontre ultérieure est prévue pour en débattre, afin, à défaut de l’éradiquer, à tout le moins de l’amoindrir par des mesures rigoureuses.

Le président du Conseil supérieur de la communication a l’honneur de rappeler aux candidats prenant part au scrutin du 13 novembre 2005 que le tirage au sort de l’ordre de passage dans les médias publics se déroulera le lundi 17 octobre 2005 à 10 heures dans les locaux du Projet d’appui au renforcement de la gouvernance économique (PRGE) sis à la rue 4.55, non loin de la CENI. La présence de tous les candidats ou de leurs représentants est obligatoire.


Département de la communication et des relations publiques.

Le lundi 17 octobre 2005 à Dori, sera organisée la rencontre constitutive du Mouvement d’animation culturelle pour l’ennoblissement de la politique (MACENPOL), dont le promoteur n’est autre que le sage du Séno : le Dr Boubacar Sadou Ly.

Le MACENPOL, premier mouvement politique existant et travaillant avec un concept universel, entend miser sur la qualité, en vue de faire évoluer les gens. Mouvement universel donc, le MACENPOL a comme stratégie la formation de tout le monde à la conscience, à la connaissance et à la pratique de l’élévation, de la noblesse, de la grandeur, de l’universalité dont chacun est doté d’un potentiel...

Convaincu que la politique est de nature noble et que c’est en cela qu’elle aide les gens à bien se diriger pour se développer et évoluer conformément au dessein de celui qui les a créés, le promoteur veut, avec son MACENPOL, aider à remettre les esprits en place, les phénomènes en place, les choses en place, chacun à sa place, celle à partir de laquelle les rayonnements qu’il émet et les mouvements qu’ils déclenchent élèvent et grandissent tout le monde.


Monsieur le directeur, votre rédaction publiait la semaine dernière « ... il semble que de tels cas on en rencontre dans tous les établissements comme à Lâ-Toden dans le Passoré, où les élèves de 6e auraient été recrutés pour une classe encore inexistante ». Nous vous informons que pour ce qui concerne le lycée départemental de Lâ-Toden, cette affirmation est non fondée.

En effet, l’établissement compte depuis plusieurs années deux classes de 6e et nous n’avons entrepris aucune démarche auprès de la Direction régionale pour en ouvrir une 3e. Les élèves de la 6e ont d’ailleurs été installés depuis le 04 octobre 2005. Nous vous informons en outre que le conseil de rentrée s’est déjà tenu et les cours ont débuté le lundi 10 octobre 2005 dans toutes les classes (deux 6e, deux 5e, deux 4e, une 3e, une 2nde C, une 1re D).

Voyez, monsieur le directeur, que le lycée départemental de Lâ-Toden ne se reconnaît pas dans les difficultés évoquées dans votre journal. Votre informateur, mal avisé ou sans doute mal intentionné, vous a conduit à discréditer un lycée qui réalise ces dernières années des taux de succès au BEPC largement au-dessus de la moyenne nationale.

Nous avions par contre un problème, presque résolu. En effet, l’ancien CEG de Lâ-Toden a été érigé en lycée en 2003-2004 et a ouvert une classe de 2nde C à la rentrée 2004-2005. Cette année 2005-2006 , alors que nous ouvrions la classe de la 1re D, nous avons obtenu l’ouverture d’une seconde classe de 4e. L’établissement ne disposant que de deux bâtiments de quatre classes chacun, il s’est posé un problème pour loger la classe de 1re D.

Mais grâce à la mobilisation de l’association des parents d’élèves (APE), des fils et amis de Lâ-Toden, un nouveau bâtiment de quatre classes et d’un magasin est en voie de finition. En attendant, les élèves de la 1re D ont débuté les cours dans une salle à proximité du lycée, prêtée gracieusement par la population.

Monsieur le directeur, en espérant que vous publierez ce droit de réponse pour que vos lecteurs soient plus imprégnés de la réalité au lycée départemental de Lâ-Toden, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.

Le proviseur,
Hamado Zida, Professeur certifié

Le président de l’APE,
Rasmané Sibiri Korbéogo.


Depuis quelque temps, des escrocs d’un genre nouveau sévissent sur Internet : leurs proies se recrutent surtout parmi les tchatcheurs. En effet, au cours de la tchatche, une jeune fille se disant déçue par les hommes canadiens vous propose de vous inviter au Canada pour participer à une conférence organisée par une ONG canadienne.

Elle vous explique que la conférence se déroule au Canada et dans un pays africain différent de votre pays de résidence (Bénin, RCI, Togo). Elle dit qu’ayant été déçue par les Canadiens, elle vous propose de venir, sous le prétexte de la conférence vivre définitivement avec elle au Canada (elle a son appartement offert par son père diplomate et tout le baratin).

Vous pouvez vous faire inviter avec des amis (7 à 10 ) en écrivant à la secrétaire de la conférence et ensuite vous vous engagez à payer une nuitée d’hôtel chacun dans le pays africain de la deuxième conférence.

Si vous tombez dans le piège, vos camarades et vous enverrez donc de l’argent pour les frais d’hôtel et attendrez en vain les invitations, car la finalité de l’opération, c’est de vous convaincre d’envoyer les frais d’hôtel d’un jour dans le deuxième pays africain où aura lieu la deuxième conférence.

Je voudrais, par la présente, mettre en garde tous les internautes et demander une large diffusion de cet avis par la presse écrite et parlée, un affichage visible dans les cybercentres, une prise de relais par les structures travaillant dans les TIC pour la protection des citoyens.

Bref, une large diffusion de l’information auprès de tous et toutes pour contrer et lutter contre les délinquants sur Internet. Je demande à ceux qui auraient d’autres informations ou qui auraient été victimes de me contacter afin que nous puissions mettre en place un réseau solide et fiable de communication en vue de protéger les cybernautes et autres internautes.

Bon courage à tous.

Victor Achille Nyamweogho (nyamweogho@yahoo.fr)


• La 13e nuit des champions de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) se tient ce soir à partir de 20 h 30 à l’hôtel Sofitel Ouaga 2000. Comme à l’accoutumée, les meilleurs sportifs de l’année seront récompensés au cours de cette soirée, placée sous le parrainage de Rock Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale, et sous la présidence de Pascal Kinda, président du CNOSB. L’événement sera retransmis en direct à la Télévision nationale du Burkina. Du beau monde est attendu à cette fête.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude...".

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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