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<I>Pot-pourri </I> Candidature de Blaise Compaoré : les recours en annulation examinés aujourd’hui

Publié le vendredi 14 octobre 2005 à 09h57min

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Après l’expiration, le 10 octobre à 24h, du délai imparti aux candidats à la présidentielle du 13 novembre pour déposer des recours, l’heure est maintenant à leur examen. C’est ce à quoi le Conseil constitutionnel va s’atteler aujourd’hui à partir de 8 h au cours d’une audience publique dans ses locaux.

Ainsi, seront débattus les recours en annulation de la candidature de Blaise Compaoré à la prochaine présidentielle`, introduits par les deux candidats de Alternance 2005, à savoir Me Bénéwendé Sankara et Philippe Ouédraogo, celui du Parti pour la démocratie et le progrès / Parti social (PDP/PS), Ali Lankoandé, et le candidat du Front des forces sociales (FFS), Norbert Tiendrébéogo.

Outre ces recours, qui seront examinés en principe en présence de leurs auteurs, le Conseil se penchera aussi sur le recours formé par Boukary Kaboré dit le Lion contre l’invalidation de sa candidature à la présidentielle. Le Conseil rendra ses décisions en principe aujourd’hui à 15h.


Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire : l’UIDH fait le point

Pour se faire une idée exacte de la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, l’Union interafricaine des droits de l’Homme et des peuples (UIDH) a mené des investigations dans ce pays. Aujourd’hui, un rapport d’étape a été rédigé par l’expert ayant effectué les enquêtes de terrain. Ce document sera au centre d’une rencontre qui se tient ce 14 octobre au siège de l’UIDH. Elle regroupera la direction de l’UIDH et l’expert pour partager les résultats des investigations.


Retrait des cartes électorales : des électeurs mécontents

Si le retrait des cartes électorales se poursuit normalement dans le Zoundwéogo, il demeure que des irrégularités sont constatées, suscitant la colère de certains électeurs. Ces difficultés concernent l’ensemble des démembrements de la CENI que sont la CEPI, la CECI et la CEDI.

En deux semaines d’opération, il y a eu autant de cartes retirées que de problèmes recensés par les différentes structures. Dans certains bureaux de vote, des électeurs inscrits n’ont trouvé nulle part leurs cartes électorales. Dans d’autres, les noms sur les pièces d’identité ne sont pas conformes avec ceux portés sur les cartes électorales. Des erreurs sur les noms, prénoms, surnoms, date de naissance sont monnaie courante. Dans la ville de Manga, deux électeurs bien connus détiennent chacun deux cartes électorales.

Selon ces derniers, ils se sont inscrits dans différents bureaux de vote, ce qui leur a permis de disposer des deux cartes. Par ailleurs, certains démembrements de la CENI évoquent des difficultés rencontrées par les agents distributeurs. Celles-ci ont trait au nombre insuffisant desdits agents sur le terrain et l’emplacement de certains bureaux de vote invisibles parce qu’envahis par le mil ou le sorgho. Aujourd’hui, bon nombre d’électeurs ne savent plus où se situent leurs bureaux de vote.


ADF/RDA : mise en place des structures

Le parti de l’éléphant, l’ADF/RDA, compte des militants dans toutes les couches socio-professionnelles du Zoundwéogo. En effet, depuis un certain temps, l’on assiste à la création de structures du parti dans plusieurs localités autrefois dévolues exclusivement au CDP dans la province. Après les localités de Gogo, Guiba, Imasgo et Bongbaare, le parti de Gilbert Noël Ouédraogo s’implante désormais à Nobéré avec à sa tête une dame de fer répondant au nom de Ami Ouédraogo.

Idrissa Ouédraogo, député ADF/RDA de la province et coordonnateur de la campagne présidentielle du parti dans la région, a pris part à la mise en place des différentes structures. A Nobéré, le député a invité les fils et filles à l’unisson. Il les a par ailleurs exhortés au retrait des cartes électorales en vue des élections à venir.


Décentralisation des services : le Médiateur visite ses délégations provinciales

Le Médiateur du Faso, Amina Ouédraogo, a décidé d’effectuer une tournée qui débutera au milieu du mois d’octobre 2005, pour prendre fin en janvier 2006. L’objectif de cette tournée est de prendre contact avec les délégations provinciales afin de se rendre compte de leur fonctionnement et des difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain, et de pouvoir être en mesure de donner une nouvelle impulsion à ces structures décentralisées de l’institution.

Amina Ouédraogo avait procédé à une décentralisation de ses services en créant ces délégations. Mais, le nombre de dossiers enregistrés au niveau de ces structures est resté stationnaire. C’est fort de ce constat que le Médiateur entreprend cette tournée qui va la conduire dans huit régions du Burkina à savoir le Nord, l’Est, le Centre-Est, la Boucle du Mouhoun, le Centre-Sud, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins et le Sahel.


Présidentielle 2005 : les tanties de Blaise Compaoré oeuvrent pour l’unité
Les tanties de Blaise Compaoré (TBC) organisent, le 15 octobre 2005, une conférence qui sera animée par Justin Koutaba et El adj Sakandé. Elle se tiendra d’un certain Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Cette conférence a pour thèmes : "Unité et cohésion effectives, gage d’une paix sociale durable" et "oeuvrer pour l’unité, la tolérance, la cohésion, la solidarité et le maintien de la paix pendant la campagne présidentielle." Elle est parrainée par le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré.


Né pour faire partir Blaise Compaoré

Le cercle des opposants au régime de Blaise Compaoré vient de s’agrandir avec la création d’un certain Mouvement pour la libération du Burkina (MLB). Il regroupe des fonctionnaires, des sous-officiers et officiers militaires en activité et à la retraite. Dans une adresse à l’opinion nationale et internationale faxée à notre rédaction, le porte-parole du MLB écrit que le regroupement a vu le jour avec pour objectif de mettre fin au règne de Blaise Compaoré.

Un règne marqué, selon toujours le porte-parole, par une crise sociale rampante, un marasme économique accentué par la crise ivoirienne et une crise de la justice au regard de la multitude d’affaires pendantes.
Dans son adresse, le MLB dit joindre son combat, "qui est de portée nationale, aux honnêtes citoyens et aux leaders politiques qui dénoncent l’illégalité de la candidature de Blaise Compaoré".


Ingénieurs en travaux de télécommunications : où sont passées les trois bourses ?

Où sont passées les trois bourses, et sur quelle base ont été recrutés les deux admis dont les noms figurent sur la liste ? Voilà des questions que se posent certains étudiants.

En effet, le test pour le recrutement d’ingénieurs en travaux de télécommunications, option commerciale, lancé par l’Ecole supérieure multinationale de télécommunications (ESMAT) de Dakar, en partenariat avec l’Office national des télécommunications du Burkina (ONATEL), a fait des mécontents. Des étudiants ayant pris part à ce concours racontent qu’un quota de cinq bourses était offert, et pouvaient postuler à ces bourses seulement ceux qui étaient admis au test.

Chose que ces étudiants n’ont pas hésité à faire. Admis au test d’ingénieurs en travaux de télécommunications option commerciale, ils ont donc saisi cette occasion de s’octroyer des bourses, afin de faciliter la suite de leurs études, à Dakar. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque la liste des admis à la bourse fut affichée ! En effet, cette liste faisait ressortir les noms de deux personnes qui, selon ces étudiants, n’ont pas pris part au test, à plus forte raison, admis à ce dernier.

D’où leur indignation. Sur quelle base les deux bourses ont été octroyées à ces deux "individus" ? Que sont devenues les trois autres bourses ? Quand on sait que le quota mettait à disposition des admis au test, au total cinq bourses. Des questions que se posent ces étudiants qui souhaitent bien en trouver les réponses.


Le second sondage du CGD

Le Centre pour la gouvernance démocratique présente ce vendredi 14 octobre 2005 dans la salle I de l’UFR/SJP (Univertsité de Ouagadougou) les résultats de son second sondage intitulé Fasobaromètre II.


Cinquante bougies pour Kisto Koinbré

Ce samedi 15 octobre 2005, l’artiste musicien traditionnel Kisto Koinbré, de son vrai nom Imma Kayouré Idrissa dit Malgré Naaba, aura 50 ans. En effet, il est né le 15 octobre 1955 à Boulsa, dans la province du Namentenga. C’est une occasion rêvée pour réunir du monde autour de l’artiste quand on sait que l’espérance de vie au Burkina est de 45 ans. Parmi les nombreuses festivités, Kisto Koinbré, prévoit un concert gratuit que ses amis artistes musiciens modernes et traditionnels donneront chez lui à Songamdé, au secteur 25 de Ouagadougou, le 15 octobre 2005 à partir de 18 h, pour commémorer cet heureux événement.


Lycée de Ziou : de nouvelles infrastructures scolaires

Dans le cadre de l’inauguration des infrastructures scolaires du lycée départemental de Ziou cofinancées par l’Ambassade de France à travers le Fonds social de développement, une cérémonie aura lieu le samedi 15 octobre 2005, à 10 heures, au collège d’enseignement général (CEG) de Ziou.
Cette cérémonie se déroulera en présence du ministre des Infrastructures, de l’habitat et de l’urbanisme, des représentants provinciaux de l’Education, et de Mme Esther BELLI, attachée de coopération de l’ambassade de France au Burkina Faso.


Pabré : des postes radios pour les femmes

Après Zam dans le Ganzourgou, l’APAC (Association des professionnelles africaines de la communication) se retrouve à Pabré dans la province du Kadiogo. En collaboration avec l’association Teega Wendé, elle procédera à la remise de postes radios aux femmes des groupements féminins du département de Pabré, le dimanche 16 octobre 2005 à 11 heures, devant la préfecture.
Parrainée par Yéro Boly, ministre de la Défense, cette cérémonie est une contribution de l’APAC et de Teega Wendé à la promotion du droit à l’information des femmes et à leur participation citoyenne. La remise de postes radios sera suivie d’un Dassandaaga sur la place du marché.


SOS pour Jacques Yaméogo

Omer Nestor, un "amoureux du football", plaint le sort de Jacques Yaméogo, dans l’écrit suivant adressé au président de la Fédération burkinabè de football.

"C’est avec regret que je vous écris cette lettre concernant Jacques Yaméogo, entraîneur de notre équipe nationale cadette et encadreur de Planète champion. Si je ne me trompe pas, M. Yaméogo a consacré 90% de sa vie active pour le football burkinabè. Et si j’ai bonne mémoire, Jacques Yaméogo est respectivement passé comme acteur sur le terrain, entraîneur de certains grands clubs (Racing club dans son bon temps, avec la première coupe du Faso), les Etalons et surtout encadreur de notre première école de football cadets avec lesquels nous avons occupé les premières places de la coupe d’Afrique ainsi que de la coupe du monde des cadets.

Aujourd’hui, Jacques Yaméogo, suite à une crise qu’il a eue au moment même où il était avec les cadets lors de leur préparation, demeure dans un état déplorable, pénible, et tend vers un oubli total.

Monsieur le Président de la Fédération de football, j’aimerais savoir pourquoi, de concert avec les hautes autorités de notre football, vous n’avez pas pu, en temps opportun, évacuer M. Yaméogo pour de meilleurs soins ? Jacques Yaméogo était employé de qui ? Fédération ou ministère des Sports ? Peut-on qualifier sa crise d’accident de travail ?
Tout en vous souhaitant une bonne réception et une bonne compréhension, recevez, Monsieur le président, mes sincères salutations."


Un haut-commissaire sur la sellette

Dans une lettre parvenue à notre rédaction, des "ressortissants indignés" d’une de nos provinces dénoncent des pratiques peu honnêtes de leur premier responsable. Ils citent, pêle-mêle, du matériel offert par les Engagements nationaux qui ne sont jamais arrivés à destination ; des travaux de climatisation des bureaux et du domicile du maître des lieux sans appel d’offres ; la réparation fictive d’un véhicule à hauteur de 950 000 F CFA. Face à cette situation de flou, les ressortissants de la province en question demandent au MATD de commanditer un audit.


Le Réseau des parlementaires burkinabè pour la population et le développement en atelier

Le Réseau des parlementaires burkinabè pour la population et le développement organise, en accord avec l’Assemblée nationale, un atelier sur la santé de la reproduction. Cet atelier se tient du 14 au 15 octobre 2005 à l’Assemblée nationale. Il connaîtra la participation d’une soixantaine de personnes venant des ministères de la Santé, de la Justice, de l’Action sociale, de l’Economie et du Développement, mais aussi de l’OSC, du PTF, de l’ABEF, de l’Association des Sages-femmes.

Des assistants parlementaires, des parlementaires et des journalistes y prennent part également. Les travaux de l’atelier se dérouleront autour du thème : "Le processus d’adoption de la loi type sur la santé de la reproduction : rôle des acteurs (parlementaires, OSC, ministères techniques, PTF)".


"Hôtel Rwanda", au nom de la paix

L’ONG Concorde, en partenariat avec un regroupement d’organisations de la Société Civile du Burkina, entend contribuer à la promotion de la culture de la paix et à la prévention des conflits, seuls gages du développement à travers la projection du film « Hôtel Rwanda » au Ciné Burkina, suivie de débats, le samedi 15 Octobre 2005 à 8 h 30 précises.

Ce film à caractère pédagogique et d’actualité mérite d’être vu en cette période préélectorale par le maximum de la population.
L’ONG CONCORDE invite donc la population à effectuer massivement le déplacement ce jour-là, pour qu’ensemble, nous préservions la paix qui nous est si chère.
"La paix, ce n’est pas un vain mot mais, un comportement".
L’entrée est gratuite.


L’association Jeunesse sans tabac soutient Ali Lankoandé

L’association Jeunesse sans tabac (JST) vient d’annoncer son soutien au candidat du PDP/PS pour la présidentielle, le Pr Ali Lankoandé. La JST, qui ne cache pas avoir été proche du CDP, se dit pourtant déçue par ce parti, d’où le choix qu’elle a porté sur un candidat de l’opposition, en la personne de El Hadj Ali Lankoandé. La JST, il faut le rappeler, est active dans l’arrondissement de Bogodogo, à Ouagadougou.


Un entrepreneur à couteaux tirés avec le PDLS Kaya

Jérôme N. Ilboudo, patron de l’entreprise INJ/EGCM, est très fâché contre le Programme de développement local du Sanmatenga (PDLS). Dans une lettre ouverte adressée au directeur dudit projet et parvenue à notre rédaction, M. Ilboudo se plaint des pénalités de près d’un million de francs CFA que lui a infligées le PDLS. Cette somme a été directement retenue du décompte n°2 d’un montant de plus de 7 millions de F CFA qu’il devrait percevoir. M. Ilboudo ne décolère pas, jugeant cette retenue "injuste" et accusant le directeur du PDLS de tous les noms d’oiseaux.


Un concert pour le 15 octobre

A l’occasion du 15 octobre, le Groupe musical pour la Renaissance organise un concert en collaboration avec la chorale Palig-Wendé de Tanghin-Dassouri, Dick Markus, Sams’K le Jah, Fum Mobo, le Groupe Gombo Com et autres groupes de rap. Ce concert sera parrainé par Me Bénéwendé S. Sankara, président de l’UNIR/MS.
Lieu : ATB de Gounghin
Date : samedi 15 octobre à 20h
Entrée : libre


La SOTRACO soulage des abonnés

Dans le cadre de la rentrée scolaire 2005-2006, la SOTRACO a initié plusieurs projets pour faciliter le transport des scolaires. C’est dans cette logique que Honorine G. Damiba, directrice de la société de transport en commun de Ouagadougou et son équipe, ont organisé une promotion de l’abonnement. Les heureux lauréats retenus à l’issue de cette activité reçoivent des kits scolaires. Ils sont 10 premiers abonnés auxquels sera symboliquement remise l’aide de la SOTRACO.

Le Pays

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