Nous vous proposons ces deux documents en indiquant que les recours sont prévus par la loi qui dispose qu’à l’issue de la diffusion de la liste des candidats, le Conseil peut être saisi dans un délai de huit jours pour connaître des griefs et plaintes sur les candidatures retenues ou rejetées. Affaire donc à suivre !

* Frédéric Guirma est reparti dans l’Hexagone

Aussitôt arrivé, aussitôt reparti. A peine a-t-il tenté de déposer sans succès, sa candidature à la présidentielle 2005, que son Excellence Frédéric Guirma a repris son avion pour la France où il réside, ces dernières années. Kantigui l’a aperçu, le samedi 2 octobre, à l’aéroport de Ouagadougou avec ses bagages. L’homme n’a même pas attendu la proclamation officielle des candidats retenus à la présidence par le Conseil constitutionnel avant de plier bagages.

* Campagne présidentielle : Blaise Compaoré commence par Bobo-Dioulasso

Selon des indiscrétions parvenues à Kantigui, le candidat Blaise Compaoré pourrait officiellement lancer sa campagne pour l’élection présidentielle du 13 novembre 2005 à partir de la ville de Sya. Ce sera, dit-on, par un grand meeting le 23 octobre prochain, qui regroupera outre le CDP et les partis de la mouvance présidentielle, les ABC (Amis de Blaise Compaoré) dont la contribution est très attendue. Déjà, apprend Kantigui, les « métronomes » de la campagne de Blaise Compaoré sont sur le pied de guerre pour faire du rassemblement de Bobo-Dioulasso une « démonstration de force ».

Ainsi le 8 octobre, à la faveur de l’inauguration de l’hôtel de ville, le vice-président du CDP et directeur national de la campagne de Blaise Compaoré, Salif Diallo pourrait rencontrer les militants du parti pour les « briefer » sur le démarrage de la campagne de leur candidat à Bobo. Chacun sera certainement appelé à jouer à fond, sa partition pour éviter toute bisbille.

Coordination des Associations des petits commerçants de la province du Kadiogo

Mobilisation tous azimuts

Prévue pour se tenir le 3 actobre 2005, l’assemblée générale de la Coordination des Associations des petits commerçants de la province du Kadiogo (CAPCK) a finalement été reportée et remplacée par une assemblée générale extraordinaire. Kantigui qui est allé aux sources pour connaître les raisons de ce changement s’est aperçu que c’est dans l’optique de donner beaucoup plus de force à leur mouvement que cette décision a été prise. En effet, les responsables de cette association ont mis à profit ce temps d’attente pour sensibiliser, mobiliser et regrouper toutes les associations de commerçants de la province afin qu’elles puissent parler le même langage. Kantigui, pour sa part, se réjouit de ce repli stratégique de CAPCK qui entend désormais travailler avec méthode pour la défense des intérêts de tous les commerçants de la province du Kadiogo.

* Un bon point pour la police municipale de Sya

Kantigui apprécie fort la disponibilité des éléments de la police municipale de Bobo déployés en des points de la ville pour veiller au respect de la circulation pendant les heures de pointe. La même disponibilité avait été constatée de leur part, lors de la rentrée scolaire, l’année dernière. Voilà qui vient prouver que les forces de l’ordre ne sont pas là uniquement pour verbaliser, pour réprimer. Kantigui souhaite que, de temps en temps, ces genres d’opérations soient menées dans la ville de Sya pour la sécurité des élèves, de nos enfants.

* Une pétition contre la hausse des prix du carburant

Kantigui, dans ses investigations, a appris qu’une pétition contre l’augmentation effrénée des prix du carburant serait lancée par un groupe de jeunes Ouagalais. Les initiateurs, selon les informations reçues par Kantigui, entendent recueillir au moins 1000 signatures avant de manifester leur ras-le-bol. Kantigui se réjouit de cette initiative et partage la douleur de ces citoyens qui n’ont plus ni le sommeil ni la quiétude en circulation à cause des soucis de carburant. Vivement que cette pétition face tache d’huile et que les uns et les autres soient heureux de circuler et sur leurs deux roues et dans leurs quatre roues. Parole de Kantiguio

* Le choléra à la porte de la MACO

Kantigui a appris, de sources sûres qu’un agent GSP (garde de sécurité pénitenciaire) de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou aurait contracté la maladie des mains sales. L’agent en question (il était de garde) pris par une faim pantagruélique se serait rendu dans un restaurant à Dassasgho où il aurait pris un léger repas.

Kantigui ignore si c’est le repas qui était souillé ou si l’infortuné avait les germes du choléra dans ses mains.

Ce qui est sûr, après son repas, notre GSP aurait piqué une forte diarrhée.

Les faits se seraient passés, il y a maintenant une semaine. Si ce cas s’avérait, c’est que le choléra se trouve à la porte de la MACO.

* Affaire des 50 millions des commerçants de Rood Woko :
Me Sankara s’associe à la défense

Kantigui s’est laissé dire que M. Benewendé Sankara participe depuis le 27 septembre 2005, à la défense des représentants des commerçants incarcérés en début septembre 2005 pour détournement de 50 millions destinés aux associations de commerçants de Rood Woko.

Il vient ainsi en renfort à M. Prosper Farama, constitué bien avant. Il semble que le candidat avocat ait accepté le dossier au motif qu’il serait vide.

Pourvu que cela n’entrave pas sa campagne et ne lèse pas les clients.

* 15 tonnes de vivres pour le Sahel

Kantigui salue ce geste d’un fils du Sahel, Kader Cissé, ministre de l’Energie, des Carrières et des Mines qui a laissé parler son cœur en donnant 17 tonnes de vivres à ses frères et sœurs du Sahel pour leur permettre de sortir de la crise alimentaire et d’entamer au mieux, le mois béni du Ramadan. Vivement que son exemple en inspire d’autres.

L’Université de Ouagadougou aura son goudron

Kantigui constate depuis une semaine que des travaux sont entrepris par l’entreprise « Boutros » pour bitumer la principale artère de l’Université de Ouagadougou. Dans quelques jours, la circulation au « Temple du savoir » du Faso se fera sans la poussière. Longtemps réduit à des promesses, le projet de bitumage de l’Université est aujourd’hui réalité. La rentrée académique 2005-2006 s’annonce apparemment dans de bonnes conditions. Kantigui note que c’est « malheureusement » sous un « Samo » que cette noble œuvre se réalise.

Du côté du Centre national des œuvres universitaire, un autre lutteur est à pied d’œuvre pour que les mâchoires des étudiants ne cessent de remuer durant toute l’année universitaire. Des bouchées doubles sont mises pour ouvrir d’autres restaurants ou accroître les capacités de ceux qui existent déjà. Le plus attendu est le restaurant situé sur l’avenir Babangida en face du super marché « La Shopette ».

Kantigui a entendu dire qu’il est impressionnant à tout point de vue : équipement, capacité d’accueil, jamais égalés. Ainsi après les réformes de fond (Refondation) de 2000, voilà des réalisations de forme qui viendront assainir le cadre de vie de l’Université : « Un esprit sain dans un environnement (corps) sain ».

Foi de Kantigui.

* PDP/PS : naissance d’un nouveau courant

Il est parvenu à Kantigui, une déclaration dite du 11 septembre 2005, anonçant la création d’un nouveau courant au sein du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP-PS). Nous vous la publions in extenso.

Déclaration du 11 Septembre 2005

Les 10 et 11 septembre 2005, des militants, cadres et fondateurs du Parti pour !a démocratie et le progrès Parti socialiste (P.D.P/P.S) venant de différentes sections, se sont concertés au Centre Abel Sanon (C.A.S) à Bobo-Dioulasso, autour de la vie du Parti ainsi que des tâches à dégager pour son amélioration. Des échanges, sont ressortis les principaux points suivants qui ont été développés dans une lettre adressée au Secrétariat Exécutif National. 1- Depuis les législatives de 1997, le Partii connaît un déclin de représentativité électorale, passant ainsi de plus de 18% (1997) à un peu plus de 8% (en 2002). Il a été remarqué que les premiers sondages concernant l’élection présidentielle de novembre 2005 sont encore plus catastrophiques, confirmant ainsi une certaine dégradation continue de l’image du parti auprès de l’électorat burkinabè.

2- Parmi les principales causes de cette dérive, les participants ont souligné : le vieillissement des cadres-dirigeants, engendrant un manque de promotion de la jeunesse, le lourd déficit de la politique de mobilisation des femmes, lesqueIles forment pourtant, avec la jeunesse, l’immense majorité de l’électorat, le déficit de démocratie interne qui ne permet pas de poser et résoudre les problèmes internes, la mauvaise communication politique due, entre autres, aux images de certains porteurs de nos messages, images qui ne passent pas dans l’opinion publique.

Ajouter à cela, la faiblesse du lien entre le contenu des messages et le vécu des citoyens, surtout des plus jeunes, la tendance de certains messages à la division plutôt qu’au rassemblement. .. Les participants ont affirmé que c’étaient des causes connues auxqueIles il manque encore une volonté de solutionnement ...

3 - pour conjurer ce déclin constaté, les participants ont créé le « Courant de Rénovation du Parti « , un courant interne, normal et nécessaire dans tout parti démocratique et qui vise à

 mieux sensibiliser les militants sur cette grave situation du parti

 contribuer à guérir les maux qui entravent une marche en avant du parti

 contribuer à faire réellement du P.D.P/PS, le parti du progrès, de la démocratie et de l’espoir

4 - Les participants ont enfin, exigé la levée des mesures d’exclusion et de radiation dont ont été victimes les présidents des sections du Houet et du Kénédougou.

Pour eux, ces sanctions ne sont point fondées au regard des faits réels et des textes du parti.

5- Enfin, les participants ont désigné trois coordonnateurs nationaux qui sont :

 Jean Claude Kambiré

 Benjamin Ouédraogo

 Etienne Traoré

Etienne Traoré est le porte-parole du courant

(E-mail : gninata@yahoo.fr cell : 76 67 53 30)

Il se sont engagés à travailler à la rénovation du parti et lancent un appel aux autres camarades à les rejoindre dans cette maison.

PDP/PS : Espoir

PDP/PS : Espoir

PDP/PS : Victoire

Bobo-Dioulasso le 11 septembre 2005

Lu et Approuvé (voir liste jointe)

* Où est passé le Boss ?

Le Boss, c’est le surnom de Salifou Ouédraogo, commerçant de fournitures scolaires et de fanions qui se fait tous les jours remarqué sur l’avenue Bassawarga avec ses messages sensibilisateurs.

Kantigui a constaté que depuis le mercredi 28 septembre dernier, le Grand Boss national n’est plus à son lieu de vente habituel. Ni son pousse-pousse, ni son tableau ne sont sur place.

Alors, où est passé cet homme qui se réclame « philosophe » et messager public ?

Kantigui se demande si le Boss est en vacances ou s’il est malade. En tout cas, Kantigui a hâte de retrouver les traces du Boss. Car depuis quelques temps, il anime une sous-rubrique dans le Sidwaya du vendredi qui est très prisée des lecteurs, « le coin du Boss ».

* Enseignement de base : rentrée scolaire sur fond de crise

Kantigui qui suit de près, la rentrée scolaire à Bobo-Dioulasso constate qu’elle intervient dans un contexte délétère au sein de l’enseignement de base. Kantigui constate que depuis la publication d’une liste de 52 enseignants affectés dans la province, les relations entre les syndicats des enseignants et le directeur provincial de l’Enseignement de base, Cyr Désiré Ouédraogo se sont profondément dégradées. En effet, les enseignants concernés et leurs syndicats rejettent en bloc, la décision de leur patron qu’ils qualifient « d’inopportune ».

Ce qui n’est pas de l’avis du DPEBA qui avance un souci de redéploiement du personnel enseignant pour décongestionner le trop grand flux d’enseignants à Bobo-Dioulasso alors que les besoins sont criants en campagne. Toujours est-il que c’est une crise ouverte qui semble régner au sein de l’enseignement de base dans le Houet et qui risque de jouerr négativement la reprise des cours. Kantigui, en tout cas, ouvre l’œil et le bon.

* La deuxième édition du Salon des écoles et centres de formation professionnelle organisé

Kantigui a reçu la visite de l’initiateur du Salon des écoles et centres de formation professionnelle (Educatec) qui a laissé entendre que la deuxième édition pourrait se tenir du 6 au 8 octobre 2005 à l’Hôtel Indépendance. La manifestation pourrait même prendre son envol avec la décision d’ouvrir aux écoles et centres prestigieux de la sous-région, de l’Amérique et de l’Europe. Une vingtaine d’écoles et de centres sont annoncés à ce rendez-vous qui est placez sous le haut patronage de Youma Zerbo, ministre délégué à l’enseignement professionnel.

Kantigui

Sidwaya