Koulpélogo : Un centre de communication multimédia pour Ouargaye
L’ouverture de ce centre a été rendue possible grâce au partenariat entre le Fonds d’appui au développement des organisations communautaires (FADOC) et l’association communication pour la santé et le développement.
D’un coût global de 4 428 000 F CFA, le Centre de communication multimédias (CCMM), a pour objectif d’ouvrir la province du Koulpélogo et la ville de Ouagarye sur le monde, a-t-on indiqué. Pour ce faire, le Centre dispose d’un cyber café et d’un centre TV et vidéo. Des activités socioculturelles y seront également menées. Il s’agit entre autres de soirées de contes « au clair de lune » qui ont lieu chaque samedi, du théâtre, de la danse, et des activités d’éducation et d’éveil pour les enfants et les jeunes de Ouargaye.
Selon le coordonnateur de l’ ACCOSADE, M. Guy Moïse Naba, le Koupélogo et surtout Ouargaye le chef-lieu est isolé dans le domaine de la communication (routes, téléphone, journaux). Pour M. Naba, ce projet est une réponse à la politique du gouvernement sur les NTIC et la politique nationale de communication pour le développement. En remettant le matériel à ACOSADE, le coordonnateur de FADOC-Burkina, M. Zéphirin Belemsigri, a déclaré que ACOSADE est une association à but non lucratif, dont les membres se sont donné pour objectif commun « d’assurer le développement par la communication, la sensibilisation et la formation des population ! ».
« C’est cet objectif qui a retenu notre attention, et nous nous devions de les doter de moyens pour sa réalisation » a-t-il conclu. Ainsi ACOSADE va mener, entre autres activités, des conférences mensuelles, des projections de films éducatifs et de sensibilisation, du théâtre-forum sur les thèmes de la décentralisation, la santé, les droits humains, l’éducation, la bonne gouvernance et la démocratie, ainsi que des activités culturelles et de formation.
C’est pourquoi, en recevant le matériel, M. Guy Naba a remercié FADOC-Burkina « pour son appui qui va aider à sortir les populations du Koulpélogo du sous-développement et de l’ignorance ». Malheureusement, le cyber ne sera pas fonctionnel par manque de ligne téléphonique et l’absence de réseau mobile. En effet, l’ONATEL a distribué toutes les lignes disponibles (une quarantaine) et n’est pas prête pour étendre son réseau malgré la forte demande. C’est pourquoi ACOSADE lance un cri de détresse à l’endroit de cette institution qui a pour objectif de faciliter l’accès de tous les Burkinabè à l’information.
Moussa M. Naba
AIB/Ouargaye
Sidwaya