C’est en présence de plusieurs membres du Gouvernement, notamment le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Salif Diallo ; le ministre des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat, Hyppolite Lingani ; le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou ; et le ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda, que cette convention de financement d’un montant d’environ 20 milliards de nos francs a été signée.

C’est le ministre de l’Economie et du Développement, Seydou Bouda, qui a signé les documents au nom du Burkina Faso ; la Banque islamique de développement était représentée par son vice-président, le docteur Amadou Boubacar Cissé.

Cette somme servira à financer trois projets. Le premier accord, d’un montant de 10 milliards de francs CFA, est destiné à renforcer la sécurité alimentaire de nos populations ; le deuxième d’un montant de 5,6 milliards de francs CFA, doit servir à financer le projet d’interconnexion des routes nationales n°1 et n°4 en vue d’améliorer la fluidité du trafic international et urbain par une augmentation de la capacité des voies et la sécurité des usagers.

Ce sont environ 11,6 km de routes qui seront aménagés et répartis en deux tronçons :
le tronçon 1, long de 5 km, débute au carrefour de la Bata et prend fin à l’ancien poste de police à Pissy (sortie de Ouagadougou vers Bobo-Dioulasso) ;
le tronçon 2, long de 6,6 km, commence au carrefour de l’hôpital (carrefour Kaya-Fada) et prend fin à Dassasgho, à l’ancien poste de police (sortie de Ouagadougou vers Fada N’Gourma).

Enfin, le troisième financement, d’un montant de 4 milliards de francs CFA, concerne le Projet éducation III. Cette somme doit servir à construire des infrastructures scolaires, et l’agence Faso Baara est désignée agent d’exécution du projet.

Selon le vice-président de la BID, le docteur Amadou Boubacar Cissé, sa présence au Burkina vise, en plus de cette signature de convention, à annoncer la tenue prochaine, dès le 1er octobre 2005, à Ouagadougou, d’un atelier pour tracer les grandes lignes stratégiques de la banque à l’horizon 2020. Selon le vice-président de cette institution, les rapports entre le Burkina Faso et la BID sont excellents. La BID a investi environ 137 milliards de francs CFA au Burkina Faso.

Pour le ministre d’Etat, Salif Diallo, "Cette cérémonie témoigne de la force de conviction qui lie les autorités de la banque et celles du Burkina Faso". Ainsi, il a tenu à rassurer les autorités de la banque de l’engagement du Gouvernement burkinabè à faire en sorte que les populations bénéficient réellement de ces projets de développement. Selon le ministre Salif Diallo, ces 10 milliards de francs CFA destinés à renforcer la sécurité alimentaire des populations sont "une divine et agréable surprise".

Alassane Kéré (stagiaire)

Observateur Paalga