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Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

Publié le samedi 29 février 2020 à 00h35min

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Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

L’annonce des débrayages des syndicats continue de faire des gorges chaudes. Dans la tribune qui suit, le consultant indépendant Issa Linga note que le pouvoir d’achat des salariés a considérablement évolué sous l’avènement du présent Roch Kabore. Le paiement de l’IUTS est donc normal. Selon lui, Si le gouvernement ne peut plus décider de ce qu’il y a de mieux pour le peuple qui lui a confié le pouvoir, il faudra réinventer un autre modèle de démocratie. Lisez !

Depuis que le président Roch est arrivé au pouvoir, les revenus des salariés du secteur public ont considérablement augmenté.

Des investissements importants ont aussi été réalisés pour améliorer le quotidien des populations. Il en va ainsi dans les secteurs des infrastructures routières (la route du développement passe par le développement de la route), la santé dont la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, l’agriculture à travers les subventions opérées au profit du monde agricole (plusieurs dizaines de milliards), la participation politique en garantissant le vote des burkinabé de la diaspora (une première dans notre histoire politique). Les investissements les plus massifs ont été faits dans le secteur de la défense et de la sécurité.

Mais, comment l’Etat dans un contexte de quasi guerre et de contestation syndicale jamais vécues dans notre pays peut-il faire face au défi de garantir le bien-être du peuple ?

La décision d’appliquer l’IUTS sur les indemnités et primes servies aux agents su secteur public répond donc à une nécessité impérieuse. Par exemple au Mali, au Bénin, au Sénégal et au Niger, cette mesure est appliquée depuis plusieurs années.

Qu’est ce qui vaut la levée de bois vert contre le gouvernement ?

On note que :

- 71,03% des effectifs ont une variation inférieure à 5000 F ;

- 93,54% des effectifs ont une variation inférieure ou égale à 10 000 F ;

- 6,46% des effectifs ont une variation supérieure à 10 000 F.

Si les taxes et impôts doivent s’appliquer selon le principe de la solidarité, ceux qui gagnent plus paient plus, il n’y a aucune raison légitime d’exonérer des citoyens disposant de revenus régulier du paiement des impôts. Si de facto, le gouvernement n’a pas appliqué cette mesure depuis 2017 alors qu’elle s’appliquait déjà dans le secteur privé, on ne peut pas s’en prévaloir de jure pour la rejeter.

Si le gouvernement ne peut plus décider de ce qu’il y a de mieux pour le peuple qui lui a confié le pouvoir, il faudra réinventer un autre modèle de démocratie. Du reste, la loi consacrant l’IUTS a été votée par l’Assemblée nationale. L’opposition s’est juste abstenue. L’abstention signifie « je ne suis ni pour, ni contre la mesure ».

Après le vote de la loi, conformément à la vision du président du Faso qui fait du dialogue social, un principe de gouvernance, des négociations ont été engagées pour une mise en œuvre intelligente de la loi. La CGT B qui se caractérise par des positions extrémistes a boycotté le cadre des échanges. Il ne faut pas se faire d’illusions sur ce syndicat d’extrême gauche dont la doctrine et l’idéologie sont aux antipodes des valeurs de la démocratie libérale. Un syndicat d’obédience marxiste-léniniste se préoccupe très peu du sort des travailleurs que de son action politique qui vise à renverser l’ordre politique établi.

Ce qui se joue en ce moment c’est moins la lutte pour la suppression de l’IUTS que de faire tomber un régime que la CGT B considère comme étant illégitime. L’IUTS n’est qu’un alibi servant des causes qui lui sont complètement étrangères. Sinon comment comprendre un tel déchaînement de propos excessifs où sont mélangés les problèmes de gouvernance générale et la question de l’IUTS. Qu’il y ait des cas de corruption dénoncés par la presse et les rapports de contrôle de l’ASCE/LC, nul n’a la prétention de le contester. Mais à ce niveau, il faut rappeler qu’il n’appartient pas au gouvernement de juger les auteurs de faits de corruption. C’est le travail de la justice. Le président du Faso ne cesse de répéter que nul n’est au-dessus de la loi et qu’il ne lui appartient pas de s’ingérer dans le travail des juges. L’indépendance de la justice est garantie au Burkina Faso depuis les États généraux de la justice de 2015.

Parce qu’il y a des soupçons de faits de corruption, les travailleurs ne doivent plus être imposés. Autant dire que les travailleurs du public soient exonérés de tout impôt. Dans quel pays sommes-nous là ? Comme si nous n’avions pas des problèmes plus urgents tels que la lutte contre le terrorisme et la prise en charge des déplacés internes, on essaye de mettre de l’huile sur le feu.

Ensemble, le gouvernement et les partenaires sociaux, doivent combattre avec la dernière énergie tous les faits de corruption. Mais en attendant d’avoir la situation idéale de corruption zéro, l’Etat doit continuer de fonctionner pour le bien du plus grand nombre. Il y va de l’avenir de notre pays !

Issa Lingani

Consultant Indépendant

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Vos commentaires

  • Le 28 février 2020 à 19:53, par Natah En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Eh bien vous changez ma manière de voir les choses... Merci beaucoup ! Belle analyse...
    J’éviterais de prendre position pour les syndicats désormais.

  • Le 28 février 2020 à 20:41, par Analyste En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Comme tu sais faire des comparaisons, dites nous combien touche un professeur de catégorie ’’A’’ en Côte-d’Ivoire ?

  • Le 28 février 2020 à 21:37, par Kouda En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Monsieur Issa Lingani,
    Dommage que votre analyse ne vole pas haut.
    Un consultant doit faire une analyse froide des choses, sans parti pris, en faisant appel à des éléments techniques surtout. Son opinion doit être assise sur une analyse rigoureuse. Ce qui n’est nullement le cas de l’écrit présent.
    Voici quelques faits.
    - L’IUTS est appliqué sur le salaire de base de tous les salariés, du public comme du privé. Cela cloue le bec aux ignorants ou aux personnes de mauvaise foi qui croient ou font croire que les fonctionnaires ne paient pas l’IUTS.
    - L’IUTS est appliqué de longue date sur les primes et indemnités des salariés du secteur privé alors que les primes et indemnités des travailleurs du secteur public ne sont pas assujeties à l’IUTS.
    - Les avantages en nature des travailleurs du secteur public ne sont pas assujetis à l’IUTS.
    - L’Etat a le devoir de loger un certain nombre de ses employés (fonctionnaires) du fait de leur profession : personnel de santé, personnel de l’éducation nationale... Seulement, il ne parvient pas à fournir à tous ces agents un logement et leur verse des indemnités pour se loger. (L’indemnité de logement n’est qu’un cas parmi d’autres)
    Alors le consultant "impartial et objectif que vous êtes" devait se demander :
    - Pourquoi l’IUTS n’a-t-il pas été appliqué depuis aux primes et indemnités du secteur public ?
    - Quelle est la structure de rémunération (pourcentage de salaire de base et pourcentage des indemnités et primes) des travailleurs du privé ?
    - Quelle est la structure de rémunération (pourcentage de salaire de base et pourcentage des indemnités et primes) des travailleurs du public ?
    - Quelles sont les implications des différences dans la structure de rémunération sur par exemple la pension de ces travailleurs une fois qu’ils accèdent à la retraite ?
    - Quelles sont les avantages qu’ont les travailleurs du privé et que ceux du public n’ont pas ? Exemple : Assurance maladie fournie par l’employeur.
    - - Quelles sont les avantages qu’ont les travailleurs du public et que ceux du privé n’ont pas ? Je précise ici que les députés reçoivent mensuellement une allocation au titre de leur couverture maladie. Ce que la majorité des fonctionnaires n’a pas.
    Je ne parle même pas de l’usage qui est fait des impôts. Je veux juste poser ces quelques questions :
    - Dans un pays en guerre, dont les caisses sont vides, le gouvernement peut-il se permettre d’acheter des voitures Land Cruiser et autres V8 et des Talisman pour les ministres et autres haut commis de l’Etat ?
    - Dans un pays en guerre et manquant de ressources dans lequel le maire de la capitale invite ses concitoyens à donner 10 % de leur salaire brut pour soutenir l’effort de guerre, cette même mairie peut-elle passer commande de 77 voitures en crédit-bail pour 4,6 milliards de FCFA pour les maires d’arrondissement et le personnel de la mairie centrale ? Ce même maire qui a dit que la mairie n’a pas payé les femmes de la brigade verte pendant plusieurs mois car elle n’a pas reçu la subvention de l’Etat doit-il consacrer prioritairement les ressources de sa mairie au renouvellement du parc automobile de la mairie par ailleurs toujours en bon état de fonctionnement ? Nos mamans, nos épouses, nos soeurs qui entretiennent les routes de Ouagadougou au prix d’énormes risques (viol, vol, agressions, accidents, inhalation de poussière et de gaz d’échappement des motos, voitures et camions...) viennent bien après le confort de monsieur le maire et ses collaborateurs au point que le peu de ressources dont pourrait disposer la mairie soit utiliser pour acquérir des voitures.
    Si après avoir suivi tout ce raisonnement, vous jugez qu’appliquer l’IUTS comme l’a fait le gouvernement est juste, alors c’est votre opinion et je la respecterai.

  • Le 28 février 2020 à 22:14, par RV En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Et voilà l’homme qui manque à Roch pour gagner toutes les guerres. Vous pouvez déposer votre CV à Kosyam. Bonne chance !

  • Le 28 février 2020 à 22:24, par Ousmane En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Bravo pour cette très belle analyse pleine d’objectivité ! Le vrai patriote, c’est celui qui paie ses impôts. Pourquoi nos compatriotes du secteur privé paieraient-ils les impôts sur les indemnités et autres primes et non les fonctionnaires ? L’imposition des indemnités se fait dans tous les pays du sud comme du nord. Pourquoi l’Etat Burkina Faso, qui de surcroît a plus que jamais besoin d’élargir son assiette fiscale compte tenu du contexte actuel devrait être une exception ? Il faut se le dire : la bonne lutte, consisterait plutôt à demander plus de réédition des comptes à l’Etat que de refuser l’imposition des indemnités.
    Cher(e)s concitoyens/concitoyennes, cher(e)s syndicalistes soyons lucides et évitons de
    trop tirer sur la corde. Et surtout ne nous trompons pas de lutte.

  • Le 28 février 2020 à 23:07, par CITOYEN En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Je me demande souvent si les gens se préparent avant de prendre la parole face à la presse. J’ai honte face à de tels propos, surtout quand je vois dans la signature « consultant indépendant ». Où mettez-vous votre titre de « consultant indépendant » quand votre attitude consiste à matraquer le syndicat au profit du pouvoir ? Dites nous pourquoi l’UITS ne s’applique pas aux biens en nature ? A quoi sert l’impôt si ce n’est pour constituer des ressources pour l’État ? Dans ce cas, comment voulez-vous dissocier les questions de mal gouvernance et celle de l’UITS ? Tous les rapports sur la gestion des finances, la lutte contre la fraude et la corruption indiquent clairement où l’État peut trouver l’argent.

  • Le 28 février 2020 à 23:50, par Le Patriote "Le vrai" En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Le problème de la gouvernance au Burkina Faso aujourd’hui se résume tout simplement en une surenchère parce que le PCRV pense que son heure est arrivée de prendre le pouvoir avec un mélange de jalousie des premiers responsables (les vieux crocodiles rouges) de cette organisation populiste qui sont au soir de leur mort. Avec aussi la montée vertigineuse de la corruption comme celle d’un maire de la capitale, eux aussi pensent que le pouvoir est au bout du rouleau et est à maintenant à prendre. La justice est indépendante et les magistrats qui vocifèrent avec eux se devraient de trainer tous les faits de corruption en justice pour récupérer les ressources polluées du pays pour permettre le développement de notre patrie. Le Bakounine burkinabè n’est qu’un manipulé sans plus. Comme quelqu’un l’a dit, tuer le roi pour n’est pas payer l’impôt, ne peut être la solution pour notre chère patrie. Tout le monde doit casquer pour permettre une bonne répartition des ressources du pays y compris les pseudos syndicalistes.

  • Le 29 février 2020 à 00:01, par figo En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Cher consultant,
    Beaucoup de courage à ceux qui vous confient les consultations car vous avez une vision assez étriquée des choses :
    - vous ne parlez pas du niveau d’endettement du pays qui a explosé (attendez de voir combien de temps tiendront vos investissements),
    - vous ne parlez pas des blocages qui empêchent la Justice de poursuivre les dignitaires (donc qui limitent l’action des juges. Si vous ne savez pas lesquels je pourrai vous expliquer),
    - vous ne vous intéressez pas à certaines décisions malheureuses des gouvernants (charbon fin, exonérations injustifiées, abandon de créances au profit d’amis du milieu des affaires etc.) ;
    - vous fermez les yeux sur le fait qu’en cas de dénonciations le Gouvernement peut prendre des mesures conservatoires comme dans un pays normal, ce qu’il ne fait pas car il y a de toute évidence conflit d’intérêt,
    - vous estimez malgré tout que les décisions qu’ils prennent est toujours pour le bonheur du Peuple. Pathétique.
    Pour vous dire la vérité, je suis Rock, mais si ça continue comme cela on est foutu, car comme l’avait dit Norbert ZONGO, le Burkina des affaires gère plus que jamais les affaires du Burkina. En plus de cela, on instrumentalise et oppose les populations. Le retour du bâton risque d’être douloureux pour tout le monde.

    • Le 29 février 2020 à 11:36, par cube En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

      Pour qu’il parle de tout ce que vous citez, il faut qu’il ait le niveau requis, hélas.
      Il y a trop de charlatans dans ce domaine de consultant. N’importe qui se lève, et se bombarde du titre de consultant.

  • Le 29 février 2020 à 06:15, par Amoless black power En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Mr Lingani puisque vous savez que les Rouges cherchent à réunir les conditions subjectives de leur révolution nationale démocratique et populaire veuillez vous et vos amis à exercer une gouvernance vertueuse et surtout à orienter le président vers des décisions qui viendront définitivement recoudre le tissu social quelque peu en lambeaux. Si Bassolma prospère c’est parce qu’il a du grain à moudre avec les scandales de corruption et de mauvaise gestion avérée ou non et aussi du fait de la division et des rancoeurs mal ravalees. Ouverture, participation et gestion citoyenne du pouvoir d’État réconciliation voilà la panacée me semble t’il

  • Le 29 février 2020 à 08:23, par Mirage En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Quand tu n’es pas bien informé, il faudra arrêter de véhiculer de fausses informations. 1) Au Mali l’IUTS n’est pas appliqué sur les primes des fonctionnaires. 2) l’amélioration des conditions salariales a commencé bien avant Roch. Renseigne toi bien avant de raconter des inepties pareilles. Tchrrrrr. ce sont des personnes comme toi qui poussent Roch dans tes contestations sociales alors qu’il n’en a pas besoin actuellement et le pays également.

  • Le 29 février 2020 à 08:41, par Saw En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Mr Lingani !!!!!! Comme RMCK et son gouvernement ont été voté par le peuple. Le peuple doit laisser ce même gouvernement faire librement tout ce qu’il veut ? La gratuité des soins pour les femmes en enceintes et les enfants de moins de 05 ans étaient une promesse de campagne. Ok on laisse le gouvernement taxer les IUTS sur les indemnités des fonctionnaires. Ok le gouvernement à les mains libre. Prochainement ça être l’augmentation du pourcentage de l’IUTS dans le privé et la baisse de salaire des fonctionnaires. Et on brandit le fait que la coupure est de 10000 CFA maxi seulement !!!!! Pour 75% des fonctionnaires du Faso, 10000 CFA de moins chaque mois est un pas de plus vers la pauvreté. Seule la lutte libère !!!!!!!

  • Le 29 février 2020 à 09:48, par Diallo En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    M Lingani vous avez été payé combien pour défendre le gouvernement ? Vous savez combien nous avons dans nos comptes bancaires, Rien. Vous savez combien les " autres " que vous défendez ont dans leur compte, des milliards. Est - ce que vous vous entendez parler ? Un jour nous serons tous agresser dans les rues par les plus pauvres et vous ne serai pas épargné non plus. J’ai honte d’être africain quand je vous entends parler.

  • Le 29 février 2020 à 10:24, par Damis En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Très belle analyse, M. LINGANI.
    Voilà un patriote qui sait faire la part des choses.
    En réalité, la CGTB s’est maintenant donné comme mission, le renversement de ce pouvoir que le peuple à légitimé. Il faut que la CGTB comprenne que si ce pouvoir avait compté sur elle, il ne serait jamais légitimé en 2015-là ! Donc, c’est pour dire que c’est peine perdue car les honnêtes citoyens ont maintenant tout compris et que la récréation est terminée. C’est là qu’on comprend aisément que c’est peut-être le syndicat de la trame de la CGTB qui a organisé et accompagne les bandits armés déguisés en terroristes. C’est vraiment dommage !
    Moi je recommande au gouvernement de prendre un décret pour mettre fin aux grèves jusqu’à nouvel ordre, et quiconque n’obéit pas est systématiquement licencié ! Y’en a marre !

  • Le 29 février 2020 à 10:44, par douka En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    vous vous fatigué pros politique. des actions ont ete avant lui. mais jamais sur celui qui n’a que la subvention dans bénévolat. réinventez donc. cest encore mieux. mais dans la disparité disproportionné des revenus les syndicat disent non ! non et non.

  • Le 29 février 2020 à 11:04, par Tanko En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Vous avez livré une bonne analyse de la situation.
    Peu à peu le masque de la cgtb va tomber. C’est inadmissible pour un pays comme le nôtre en proie à de multiples défis que des syndicats sans coeur, sans foi ni loi veuillent nous entrainer dans un chaos généralisé pour des broutilles.
    Je valide entièrement votre analyse. J’invite tous les burkinabè soucieux de l’avenir de ce pays à dénoncer et rejeter cette sordide dérive syndicale emmenée sans honte par la cgtb. On ne construit pas un pays ainsi. Les propos de certains leaders syndicaux puent la haine. Et puis où étaient-ils durant tout ce temps sous BC ?

  • Le 29 février 2020 à 11:05, par Neya. Ibrahime En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Ce que les saries n ont pas permis a Blaise Compaore de faire ne doit pas aussi se passer sous ce regime car les tenant du pouvoir ont promis au peuple insurge du pain non pas la disette

  • Le 29 février 2020 à 11:47, par TRAORE En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Analyses très pertinentes. Chacun est venu à la fonction publique de façon volontaire et peut démissionner s’il ne trouve pas son compte. La surenchère inutile ne peut rien résoudre.

  • Le 29 février 2020 à 13:32, par Jean Paul En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Si dans les 10 à 15 prochaines années à venir on ne trouve pas du pétrole dans le sous sol burkinabè, ce pays n’existera plus. Actuellement il y a l’or et le pays est viable. Quand il n’y aura plus d’or, sur quelles recettes le gouvernement va compter pour payer le salaire des fonctionnaires ou faire vivre le pays. Actuellement on a délaissé la culture du coton qui était notre premier produit d’exportation. J’ai vraiment peur pour l’avenir de mon pays.

    • Le 29 février 2020 à 18:43, par On s en fou En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

      Mr Jean Paul vous avez vu juste.Nous du privé on se demande ou on est.Des paresseux voleurs nous donnent des leçons.Ce qui me fait mal c est ce gouverment de poltrons qui n a pas le courage de remettre tout a plat .Comme cela les gonflés vont se calmer.

  • Le 29 février 2020 à 20:03, par caca En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Les insurgés du MPP au pouvoir avec ses alliés, les insurgés de syndicats et les terroristes djihadistes conduisent le pays de Thomas Sankara et de Blaise Compaoré à sa perte. Quand l’ONU va se réveiller il sera trop tard. Le pays se dirige à une guerre civile. Avec la fatigue des FDS contre l’hydre djihadiste puisque c’est notre pays qui est devenu le centre de la gravité, on sait jamais qui va retourner sa veste. Si les syndicats n’abandonne pas leur revendication stupide, il est évident qu’il n’y aura pas les élections présidentielle en fin de mandat cette année. Le problème sera de pire en pire jusqu’à ce qu’il y a un renversement. Tout ça ce sont les conséquence de 2014 contre la modification de l’article 37 et la démission forcée d’un président démocratiquement élu avant fin mandat constitutionnel.

  • Le 29 février 2020 à 22:16, par Tinganogo En réponse à : Burkina Faso, pays de la surenchère inutile !

    Mr LINGANI ne peut pas réagir autrement puisqu’il est payé pour ça. Mais, à partir du moment où la situation pourrait emporter le Chef et son griot, je pense que le moment est venu pour se dire la vérité. Si le Président ne se sent plus capable de diriger le pays, nous lui demandons seulement une chose : éviter le pays d’une insurrection populaire avant de partir.

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