LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

Publié le mercredi 20 novembre 2019 à 22h00min

PARTAGER :                          
Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

La lutte contre le terrorisme n’est pas que militaire. Le combat se mène aussi et surtout sur le plan idéologique. La communication y joue un rôle prépondérant. En dépit des attaques terroristes qui frappent le Burkina Faso, la communication politique cherche toujours et désespérément ses repères. Pendant que le gouvernement s’enferme dans une communication routinière et sans âme, l’opposition elle, s’adonne à des incantations ou autres procès en sorcellerie sans mise en perspective réelle des évènements. C’est un véritable psychodrame national ! La communication est une science. Elle ne saurait donc se faire au gré des humeurs du moment ou au petit bonhomme la chance.

« Si vous faites ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours obtenu. »TONY ROBBINS. Vérité en deçà des Pyrénées. Vérité au delà. La loi est implacable. Les chats ne font pas des chiens et vice-versa. La vie étant mouvement, dynamique, il faut nécessairement être proactif et ne pas se contenter de subir fatalement les évènements. Face à une opinion de plus en plus versatile, facilement manipulable, la communication devient un enjeu majeur de gouvernance.

Bien communiquer devient un impératif catégorique dans un contexte d’attaques terroristes tout azimut. Au Burkina Faso, la communication de crise et la communication politique dans son ensemble apparaissent comme des tares congénitales des différents régimes qui se succèdent. La survenue de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre est par exemple fortement tributaire de nombreuses et impardonnables erreurs de management et de communication.

Les derniers mois du règne de Blaise Compaoré ont été marqués par plusieurs défaillances communicationnelles ayant précipité sa chute. Il en est ainsi du flou artistique entretenu sur son intention de modifier l’article 37, de sa propension à accorder la primeur de certaines informations aux médias internationaux contribuant ainsi à infantiliser les médias burkinabè, de l’arrogance de son entourage, du culte de la personnalité, des déclarations polémiques. Dans ce registre, on retrouve les « nestorinades » de Nestorine Sangaré ou les propos incendiaires d’un Assimi Kouanda.

Sous la transition, Ablassé Ouédraogo, le « mossi du plateau central » s’est illustré à travers ce que l’opinion a qualifié d’ablasseries… Aujourd’hui, certaines de ses défaillances sont entrain de polluer l’espace public. En matière de lutte contre le terrorisme, le schème et le paradigme communicationnels actuels doivent être repensés de fond en comble car ils souffrent d’une grave obsolescence.

Absence de stratégie, navigation à vue

A ce jour, le Burkina Faso ne dispose pas d’une stratégie claire de communication en matière de lutte contre le terrorisme. La navigation semble se faire à vue. Après chaque attaque terroriste, la communication gouvernementale ou les services de communication de la Présidence du Faso se contentent de communiqués laconiques. Les citoyens en sont tellement habitués qu’ils tournent parfois ces communiqués en dérision en imaginant déjà leur contenu sur les réseaux sociaux avant la publication officielle. Dans ce contexte, le message perd de sa valeur, de sa crédibilité et devient totalement inopérant. D’ailleurs, comme le martèle Dominique Wolton « Informer, ce n’est pas communiquer ! ».

La bataille pour la communication a pris une autre dimension. Il ne suffit plus d’établir de bonnes relations avec les journalistes sur le terrain, en leur fournissant de bons communiqués. La lutte se développe aussi en amont, dans la préparation, la justification, l’argumentation et le cadrage. Elle se poursuit en aval dans la circulation et l’interprétation d’images dont les États et leurs grands médias n’ont plus nécessairement le monopole. Les règles du temps changent, avec une propagation quasi instantanée. Les règles de l’espace aussi puisque la planète entière vit en « live » ce qui se passe sur le terrain.

Au binôme militaire/journaliste, se substitue une configuration où l’agence de communication, le « spin doctor », le témoin doté d’une caméra numérique, le média alternatif, l’internaute, le blogueur, etc., jouent aussi leur rôle. Ils doivent être intégrés dans une stratégie bien articulée. « Les images de guerre sont des images qui font la guerre » disait Serge Daney.

Suivant cette logique, la communication à développer devrait donc comporter trois principaux axes : les messages envoyés à l’ennemi (démonstration de force en vue de faire peur et déstabiliser psychologiquement) ; les messages à la troupe (renforcement du moral des troupes par des outils, techniques et éléments qui vont façonner dans le mental des militaires la conviction qu’ils sont les meilleurs) ; les messages en direction de l’opinion (rassurer l’opinion qu’elle est bien protégée et que l’issue de la lutte ne sera qu’à l’avantage de sa vaillante armée…).Lors des deux guerres américaines en Irak, le commandement militaire américain a par exemple combiné trois procédés essentiels de communication pour sortir victorieux : sur-information, sous-information et désinformation. Dans une guerre asymétrique, il faut savoir prendre les devants.

Cacophonie et faible culture du fact-cheching

Du fait de l’absence de stratégie, il y a régulièrement cacophonie dans la communication gouvernementale sur le bilan des attaques terroristes ou sur la diffusion de certaines informations sensibles,… Plusieurs personnes parlent à la fois et se contredisent. Dans un contexte où les populations sont en proie à la psychose, ce n’est pas du tout fait pour rassurer.

Grâce à la viralité et l’anonymat relatif que proposent les médias sociaux, les groupes extrémistes ont mis en place de véritables plans d’action marketing. Pour créer la préférence et fidéliser, recruter de nouveaux adhérents ou accroitre leur notoriété, ils exploitent les possibilités marketing des médias sociaux comme l’aurait fait n’importe quelle grande marque de distribution.

Ces médias sociaux servent leurs intérêts en tant que supports d’endoctrinement et de recrutement, en tant que vecteurs de propagande et de prosélytisme. Les groupes terroristes travaillent sans relâche à se positionner dans l’esprit de leur cible comme la marque « top of mind » (leader du marché). Ils ont de ce fait recours à plusieurs techniques de séduction dont le street marketing dont l’objectif est de récupérer un maximum de données, de coordonnées personnelles afin de poursuivre les actions « push ». C’est une stratégie de recrutement / fidélisation.

Dans leur stratégie d’image et de notoriété, les terroristes ont également recours à la publicité télévisée à travers la diffusion de film viral sur Youtube ou sur des sites Internet de grande audience. Les communiqués de presse de revendication d’attaque (que certains médias publient in extenso), participent de la stratégie storytelling dont l’objectif est de provoquer l’intérêt et l’adhésion, susciter l’émotion et l’engagement, permettre l’interaction entre les terroristes et leurs cibles. Frainds de médias sociaux, les jeunes Burkinabè sont des proies faciles.

Face à ce déferlement des terroristes sur les médias sociaux, qu’est- ce que la communication gouvernementale offre concrètement aux citoyens dans le cyber espace ? Le vide sidéral ! Il n’existe pas de contre discours réellement construit. En dépit de la prolifération des fausses nouvelles ou « fake news » que les terroristes affectionnent pour atteindre leurs objectifs, il n y a pas encore par exemple une véritable culture de fact checking ou vérification des faits. Par moment, les Burkinabè ne savent même plus à quel saint se vouer face au foisonnement des fake news.

L’autre faiblesse de la communication gouvernementale, c’est qu’elle ne valorise pas assez les initiatives qui sont développées. Après l’appel au recrutement de volontaires pour la défense de la patrie lancé par le Président du Faso, il n y a pas eu une communication structurée pour permettre à l’opinion de cerner les enjeux de cette initiative ainsi que ses différents contours. Et comme la nature a horreur du vide, chacun y est allé de son commentaire. Finalement, l’opinion a le sentiment que la mesure a été prise sous le coup de l’émotion et que le gouvernement lui-même n’a pas encore réfléchi à son mode opératoire. Pourtant, l’initiative date de plusieurs mois. Elle était dans le circuit bien avant les attaques de Koutougou. Il aurait fallu une communication en aval et en amont pour favoriser sa mise en œuvre. Ces précautions n’ayant pas été prises, il faut aujourd’hui colmater les brèches. La communication ce n’est pas du micmac.

A l’heure où le pays est attaqué de toutes parts, il urge de repenser en profondeur la façon de communiquer. Les compétences sont disponibles dans le pays. Le gouvernement peut s’attacher les services d’une structure indépendante qui travaillerait à formaliser rapidement une stratégie de communication pour contrer le terrorisme. L’implémentation se ferait en exploitant judicieusement les différents canaux existants et en explorant de nouveaux. L’école de Palo Alto enseigne que tout échange de communication est symétrique ou complémentaire selon qu’il repose sur l’égalité ou la différence. Il est temps de se départir de la posture pavlovienne de victimisation pour prendre enfin en main son destin dans cette guerre contre des individus sans foi ni loi. Il faut pour y arriver un nécessaire aggiornamento de la communication politique.

Jérémie Yisso BATIONO
Enseignant chercheur
Ouagadougou

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 20 novembre 2019 à 23:57, par Papou En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Monsieur l’enseignant chercheur savez-vous ce que c’est que la communication politique ? ici il s’agit d’une communication de crise que vous décrivez dans votre article, pas une com politique qui elle, est complètement différente en approche, en objectif et selon la composante auteure. Et au fait, faites l’historique des contenus de vos interventions dans les médias sur le terrorisme au Faso, vous verrez que vous même votre communication n’est pas non plus à la hauteur.

    • Le 21 novembre 2019 à 12:33, par Tintin En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

      Papou, cela ne sert à rien d’ergoter sur le sexe des anges. Ici, il ne s’agit pas de verser dans des théories spéculatives sur la communication politique. L’enseignant chercheur est bien dans son sujet puisqu’il en a bien délimité les contours. Dans le contexte que nous vivons actuellement, la communication politique est forcement une communication de crise. Elle ne saurait occulter la grave crise que le pays traverse. Et justement, cette communication n’est pas adaptée à la crise que nous vivons. Il n y a guère d’amalgame. L’auteur est bien dans son sujet et son analyse est très claire n’en déplaise aux détracteurs tapis dans l’ombre. Nous sommes dans un pays de savane. on se connait tous Papou !

  • Le 21 novembre 2019 à 00:05, par Papou En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Et pour info, en tant que chercheur, vous devez avoir l’humilité d’utiliser une posture positive dans vos titres d’articles. Vous faites preuve de suffisance ici alors que vous même êtes hors sujet. CE N’EST PAS UNE COMMUNICATION POLITIQUE puisque les organes dont vous décrivez les prestations ne sont pas des structures politiques. Vous donnez l’exemple laconique d’Ablassé que vous assimilez aux organes étatiques ou des personnages du gouvernement dans des périodes précises...de crise. Donc vous avez faux. C’est votre article qui n’est pas à la hauteur

    • Le 21 novembre 2019 à 12:36, par Tina En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

      "Les organes DONT vous décrivez". Papou vous n’avez pas honte ? Vous n’êtes même pas capable de maitriser les règles grammaticales et syntaxiques et vous voulez donner des léçons à un enseignant chercheur. Retournez à vos léçons car vous êtes complètement à côté de la plaque. La communication politique a plusieurs acteurs dont les pouvoirs publics et les médias. Ici, il s’agit bel et bien d’une communication politique.

    • Le 21 novembre 2019 à 12:55, par Bob En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

      Effectivement il s’agit d’une communication de crise qui est décrite ici. Elle peut paraître hasardeuse ou contreprodutive mais tant qu’on est pas à la place de ceux qui l’ecrivent et des enjeux et objectifs visés, on ne peut pas dire qu’elle n’est pas à la hauteur. Scientifiquement c’est assez prétentieux de dire ça comme cela sans avoir soit même démontre les limites par des faits vérifiables. Les exemples que l’auteur cite ne constituent pas scientifiquement une preuve. C’est plus un ressenti qu’un fait. Donc il aurait dû avoir de la retenue dans ses mots.

  • Le 21 novembre 2019 à 00:17, par Le relou En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Brave enseignant chercheur vous avez tout faux. Le titre de votre article ne reflète pas ce que vous définissez. Vous ne savez pas faire de différence entre communication politique, communication de crise, communication stratégique et communication gouvernementale ? c’est grave ça. Faut repartir en bibliothèque lire les manuels. Et je trouve le titre de l’article arrogant.
    Cordialement,

  • Le 21 novembre 2019 à 07:51, par TAGROU En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Merci Jérémie, de vous joindre à ceux qui, depuis belle lurette, n’ont eu de cesse de dénoncer une telle situation.
    Et dire qu’il y a jusquu’à trois professionnels de l’Information et de la Communication au sein du gouvernement !

  • Le 21 novembre 2019 à 08:25, par Ben sirac En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Waouh !!! Quelle profondeur intellectuelle. La situation est clairement dépeinte avec les mots appropriés. Professeur BATIONO, je vous tire mon chapeau car vous maniez avec dextérité tous les sujets que vous abordez. Je conviens avec vous que la communication gouvernementale est vraiment catastrophique. Pourtant, il y a de grands hommes de médias dans le gouvernement. Qu’est- ce qui ne va pas ? Certainement comme vous le dites, "Informer ce n’est pas communiquer". Beaucoup de DCPM sont aujourd’hui des "journalistes reconvertis" qui se contentent uniquement de couvrir les séminaires atéliers ou d’envoyer des communiqués de presse insipides dans les journaux. Il en faut plus dans un contexte de terrorisme. J’espère seulement que les uns et les autres se regarderont sans complaisance dans la glace et se remettront véritablement en cause. S’ils en sont incapables, qu’ils rendent le tablier ! En attendant, je vous tire mon chapeau pour votre patriotisme et pour la perspicacité de vos analyses. Dieu bénisse notre beau pays que certains hypocrites passent le temps à peindre en rouge. Burkinabè et fier de l’être ! A Jamais.

  • Le 21 novembre 2019 à 08:40, par Aline En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Bingo ! Dr, vous touchez là un sujet très sensible. Les loups sortiront du bois bientôt ! Préparez-vous.... Toutes mes félicitations pour cette analyse limpide digne vraiment de votre rang d’enseignant chercheur. Ce sont les mêmes qui induisent le Président en erreur avec des tweets inadaptés, des photos hors contexte sur les réseaux sociaux, des tournures bizarres du genre" duissions-nous" dans des communiqués où l’objectif premier est de se faire comprendre par le citoyen lambda. Comment peut-on avancer ainsi ? Il faut que les services de communication se remettent en cause ! Vous avez joué votre partition.

  • Le 21 novembre 2019 à 08:46, par Goulgoulé En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Je totalement d’accord sur le manque de stratégie dans la communication du gouvernement. D’autre part, la question idiote que je me pose est la suivante : Comment le Burkina, avec tous les moyens n’est pas capable de capturer 1 ou 2 terroristes pour recolter les informations utiles sur leur sources de financements, leur motivations, afin de remonter et demanteler la filière ?

    Pourquoi n’avons nous pas pris au sérieux les écoutes téléphoniques qui annonçaient clairement ce que nous vivont actuellement ?

    Ces écoutes téléphoniques ne sont -elles pas une atteinte à notre souveraineté ? qu’avons nous fait pour interpeller Guillaume Soro pour savoir comment il allait s’organiser pour destabiliser notre chère patrie ?
    Il y a t-il des complicités au coeur de l’état qui empêchent d’élucider toutes ces questions ?

    EN plus de toutes ces évidences , si mon post qui pose des questions idiotes est censuré, c’est que la complicité des média dans la désinformation de l’opinion deviendra de plus en plus évident.

  • Le 21 novembre 2019 à 08:49, par @Ensem En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Vous aussi critiquer, mais sachez vous même communiquer et ne pas dramatiser tout temps. Pensez vous qu’une mesure comme l’enrollement de vonlontaires se fait à la hâte ?

    Vous même avancer comme argument l’importance de bien communiquer et en même temps vous sembler demander à ce que des details soient versés à tout va sur la préparation de la mise en route de cette initiative hautement sensible ? Dans ce contexte d’insécurité brulante, qui a besoin d’être sensibilisé sur les enjeux de cette initiative ?

    Avez vous des informations comme quoi les gens ne travaillent pas pour la mise en oeuvre très prochaine de l’initiative ?

  • Le 21 novembre 2019 à 09:25, par Axel En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Félicitations Dr. Formidable analyse ! Puissent les pistes que vous avez suggérées être exploitées par qui de droit...

  • Le 21 novembre 2019 à 11:02, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Tu es un "intello" fécond mon frère. Tous tes articles sont révèlent ton haut niveau de chercheur. Que Dieu renforce ton savoir pour que tu puisse illuminer la génération future. Parlant de communication, nos dirigeants pourraient créer dans les zones de présence des terroristes, des radios"pirates" (pour éviter que les diables ne localisent et détruisent). Sur les ondes de ces radios, de grands savants et bon orateur pourraient intervenir pour sensibiliser les populations de ces zones . Et puisque ces obscurantistes se réfèrent au coran pour justifier leur barbarie, les animateur utiliserons la même sources pour les contredire. Beaucoup d’autres thèmes pourront être développés allant dans le sens de donner l’espoir à la population et de dissuader les jeunes qui seront tentés par l’aventure obscure

  • Le 21 novembre 2019 à 13:00, par En même temps En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    je partage l’avis des deux premiers forumistes. Il peut y avoir une communication politique en tant de crise mais là ce qu’il critique dans son article est une communication de crise. Je suis aussi d’accord que dire qu’elle n’est pas à la hauteur n’est pas un langage digne d’un scientifique. Il ne faut jamais dénigrer le travail des Autres. Même dans le titre

  • Le 22 novembre 2019 à 00:58, par Konkona En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Bravo Mr BATIONO. Ceux qui sont véritablement allés à l’école vous comprendront. Vous avez touché du doigt le véritable problème. Le malheur du Burkina est la bande actuelle de ses fils qui animent la vie politique. Aucune bonne stratégie avec des attaques insensés entre eux. C est triste pour ce pays qui devrait pouvoir être l’un des meilleurs pays du monde. Si et seulement si, toute la classe politique actuelle pouvait un temps soit peu avoir honte et avoir pitié des fils et filles du pays qu’ils ont mis à rude épreuve, ça sera un ouf de soulagement. Je n’ai aucune prétention de réveiller certaines questions du passé et m en excuse d avance mais pourquoi les dirigeants actuels ne s’inspirent pas des communiqués de guerre de la guerre de Noël ? Je pense que cela va galvaniser non seulement nos troupes mais aussi et surtout les indicateurs. Pourquoi, nos opérateurs de téléphonie ne créent pas des facilités pour encourager et permettre d’appeler gratuitement ? Ca sera aussi leur contribution. Ils font de bonnes affaires quand tout va bien et c est normal que quand ca chauffe, qu’ils acceptent contribuer. Cela devait devenir une obligation. Pourquoi passer le temps à indexer des responsables de ces attaques de lâches ? Nous ne sommes plus à là. Frapper sans pitié parceque c’est la seule et unique façon de retrouver la paix. "QUI VEUT LA PAIX, PRÉPARE LA GUERRE". Pourquoi l’opposition dans son sens global passe le temps à marteler le pouvoir sans apporter sa pierre ? Il y a un désordre total qui s’est installé dans le pays. Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple. Vive le Burkina, qie Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 22 novembre 2019 à 08:54, par Maxi Maxi En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Les débats inutiles mettent le pays en retard. L’ennemie est au front et au lieu de trouver des solutions en communicant efficacement, vous vous appesantissez sur des fautes orthographiques de vos collègues.

  • Le 22 novembre 2019 à 15:01, par Aida En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Bravo Dr . Continuez sans relâche dans votre travail d’éveil des consciences. Des pleurnichards et des pêcheurs en eau trouble, vous en trouverez toujours. Je prends tjrs plaisir à lire vos pertinentes analyses. Celle- ci ne déroge point à la règle. puissiez-vous maintenir cette dynamique au grand bonheur de tous !

  • Le 22 novembre 2019 à 21:14, par jeunedame seret En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    MAXI, où est ta solution après avoir jugé et trouvé ces débats inutiles ? Moi je suis d’accord avec internaute KONKONA. Il faut que que les téléphonies mobiles nous aident à communiquer gratuitement et discrètement. Et créer des liens de rapports sociaux entre habitants et chefs de villages. Il y a des choses qui ne peuvent se raconter qu’au chef discret et négligé ou aux aînés isolés ou aux femmes des équipes ménagères. Pour bien recueillir l’information et en faire bon usage. Savez-vous pourquoi les terroristes sont toujours bien hébergés ? Savez vous comment ls déménagent sans aucune crainte ? Mêmes les jours des petits marchés, il y a des susurrations à collecter par l’entremise de la population locale et les grands. Et il faut des réseaux discrets pour le transfert.

  • Le 23 novembre 2019 à 12:31, par Gwandba En réponse à : Lutte contre le terrorisme : La communication politique actuelle n’est pas à la hauteur

    Il est très clair que l’incompétence de ce gouvernement englobe cet aspect qui est aussi un élément de gouvernance. Les points de vue apportés ici par le professeur mettent à nue les insuffisances de ce gouvernement. Ce qui confirme qu’il ne sont pas arrivés au pouvoir avec un programme soucieux du développement du pays mais pour jouir.
    Il est incompréhensible de constater le tâtonnement à tous les niveaux de ce gouvernement. La communication est la première des armes en toute situation. Il semble que nos buveurs de whisky et des soirées BONGA BONGA de la république de MOUTA MOUTA n’ont pas compris cette évidence. Ce qui les amène à nous servir une communication sans saveur et sans aucun effet psychologique.
    Contrairement au professeur, j’irais pas aux Pyrénées pour trouver des exemples à ullustrer mes propos car, cela demontre une totale manque de confiance et de crédibilité aux événements historiques de notre propre patrimoine héroïque.
    Prenez le discours galvanisant de Thomas Sankara devant une jeunesse mobilisée et plus puissante qu’une bombe atomique qui fait trembler l’impérialisme faussement puissante.
    Quant aux commentaires creux de certains internautes sur la forme et non le fond, j’invite toutes personnes de bon sens à ne pas perdre une minute ni aucune énergie à vouloir expliquer à ces colonisés du mental que là n’est pas le sujet.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme