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Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

Publié le lundi 30 septembre 2019 à 16h30min

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Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

Au Burkina Faso, l’actualité économique est marquée par la publication du rapport de l’UEMOA sur les critères de convergences économiques au sein de l’union. On retient qu’au Burkina Faso, la masse salariale a atteint 48% en 2019, dépassant ainsi la norme de 35% fixée par l’UEMOA. Il est également question des perspectives économiques pour l’union qui estime que l’ensemble des pays membres parviendront à respecter l’ensemble des critères de convergence en 2020. Dans le secteur minier, tout comme de manière générale dans les flux financiers illicites, une étude établie que le Burkina perd des centaines de milliards par an. Sur le marché financier, les indices de la BRVM reprennent vie à partir du vendredi 27 septembre. Retour sur quelques points de l’actualité économique de ces derniers jours.

Le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales est de 48% en 2019 au Burkina, dépassant ainsi la norme communautaire de l’UEMOA qui est de 35% maximum. Dans une conférence de presse, en date du 23 septembre 2019, la commission chargée des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) présentait le rapport de la surveillance multilatérale de l’espace UEMOA, dans lequel elle a fait cette précédente déclaration.

De cette conférence de presse, il est à noter que le Burkina Faso ne respecte pas beaucoup de critères de convergence fixés par l’UEMOA, notamment les critères de second rang que sont le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales qui est de 48% en 2019 contre 52,1% en 2018 et le taux de pression fiscale prévu à 19,9% en 2019 contre 17,2% en 2018. Un pays ne doit pas consacrer la majeure partie de ses recettes fiscales au paiement des salaires, soutien Félicien Arigdo, directeur de la surveillance macro-économique de l’UEMOA. Mais le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales est un critère de second rang.

En 2018, le Burkina Faso a respecté deux critères de convergence. Il s’agit des critères relatifs au taux d’inflation et à l’encours de la dette publique. Aucun critère de second rang n’a été respecté en 2018, tout comme en 2017. En 2019, seuls les trois critères de premier rang seraient respectés. Comme critères de premier rang, il s’agit du ratio du solde budgétaire (y compris les dons) qui sera à -3,0% en 2019, le taux d’inflation annuel moyen et le ratio de l’encours de la dette publique totale rapporté au Produit intérieur brut (PIB) nominal qui est prévu s’établir à 46,9% en 2019, contre 42,3% en 2018.

Les critères de second rang sont le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales et le taux de pression fiscale. La convergence de l’ensemble de ces critères vers une même norme pour l’ensemble des pays membres de l’UEMOA pourra permettre un développement harmonieux des économies et la facilitation de l’uniformisation des politiques économiques et monétaires.

Le rapport conclut pour le Burkina Faso, que la croissance économique s’est poursuivie avec un taux de 6,6% en 2018 après 6,3% en 2017, en dépit d’un contexte sécuritaire particulièrement préoccupant. Cette performance a été enregistrée dans un contexte de hausse modérée des prix. Les membres de la commission ont par ailleurs souligné que la croissance économique pourrait se porter mieux. « Mais les questions sécuritaires, la qualité insuffisante de la gouvernance sont entre autres des facteurs qui affectent cette croissance ».

Au sein de l’union elle-même, le rapport de surveillance note qu’en 2018, aucun Etat n’a respecté les trois critères de premier rang. S’agissant spécifiquement du critère-clé, il a été respecté par le Togo (-0,8%). En 2019, année de l’horizon de convergence, les prévisions indiquent que tous les Etats membres respecteraient les trois critères de premier rang. Toutefois, cela ne suffirait pas pour l’entrée de l’union en phase de stabilité en 2020, en raison du non-respect des dispositions relatives à la durabilité.

Le Burkina Faso perd énormément d’argent dans le secteur minier, écrit Mahamadi Sangla, dans une étude commanditée par le Centre d’études et de recherches appliquées en finances publiques (CERA-FP), avec l’accompagnement de l’ONG OXFAM au Burkina Faso. Cette étude réalisée en 2019 a porté sur : « Evaluation des pertes budgétaires dans le domaine minier au Burkina Faso ». En trois ans (2015, 2016 et 2017), affirme-t-il, l’Etat burkinabè a accordé plus de 200 milliards d’exonérations aux sociétés minières implantées sur son sol.

Un autre crime économique, et encore plus préjudiciable, relevé par l’économiste-gestionnaire dans son étude, est celui des Flux financiers illicites (FFI). Il estime que le pays ne dispose d’aucune donnée en la matière sauf les quelques clichés dressés par la commission d’enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières. Selon cette commission installée en 2016, l’Etat burkinabè a perdu, à la date de septembre 2016, la somme de 551 163 803 556 F CFA dû aux pratiques des FFI, un préjudice énorme pour l’économie nationale.

Les investissements de l’Etat dans des domaines tels que la santé, l’éducation, les infrastructures routières, la sécurité, l’allocation des bourses d’étude, etc. en prennent un coup et le manque à gagner devient très considérable. Les sommes perdues impactent négativement la croissance économique et, en fin de compte, la création d’emplois décents. Les FFI, selon lui, sont le résultat d’un désir de dissimuler des richesses et d’échapper à l’impôt. Pour en venir à bout, Mahamadi Sangla préconise un renforcement de la législation minière et fiscale.

Après la mesure d’imposer les images sur les emballages des cigarettes, c’est le Label des consommateurs africains qui s’invite sur la terre des hommes intègres, sous l’apanage de trois acteurs que sont le ministère du Commerce, le comité d’éthique du Label et les consommateurs des produits et services. La cérémonie de lancement officiel de ses activités a eu lieu le 26 septembre 2019. C’est une société qui a pour but d’étiqueter les produits et services sur la base de leur qualité.

Les produits et services seront désormais notés sur trois critères que sont le rapport qualité/prix, la satisfaction du consommateur et l’attractivité (la préférence des consommateurs pour le produit). C’est une initiative qui va doter les consommateurs d’un référentiel de qualité pour les guider dans le choix des produits et services qui leur sont présentés, déclare Manuella Ollo, directrice du Label des consommateurs africains. Désormais, toute entreprise qui le souhaite peut faire étiqueter ses produits par le Label. Et c’est là que peut se trouver l’insuffisance parce que c’est l’entreprise elle-même qui formule la demande d’étiquetage de ses produits.

La labélisation ne s’impose pas à tout produit commercialisé. Mais en retour, c’est un outil d’orientation de politique de production pour les entreprises, qui pourront tenir compte des préférences des consommateurs et ainsi optimiser leur production. Les produits alcoolisés, éclaircissants et les cigarettes ne pourront pas être concernés.

Le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement a procédé à des signatures de conventions de financement avec des structures sous-régionales et internationales. Avec la Banque mondiale pour le financement du secteur agricole burkinabè (le projet de résilience et de compétitivité agricole, PReCA) à plus de 100 milliards de F FCA, le 24 septembre 2019. Le PReCA vise à accroître la productivité agricole et l’accès au marché au profit des petits producteurs et des petites et moyennes entreprises agroalimentaires dans les chaînes de valeur ciblées que sont le riz, l’oignon, la tomate, l’arboriculture fruitière, le maïs et le karité.

Le ministère a signé ensuite une convention avec l’Agence française de développement (AFD), le 26 septembre 2019, pour un montant d’environ 20 milliards de F CFA, pour appuyer les efforts de l’Etat burkinabè dans les zones vulnérables touchées par l’insécurité. Concomitamment à la signature de la convention avec l’AFD, le ministère a signé un autre accord de financement de 25 milliards de F CFA avec la Banque ouest-africain de développement (BOAD).

20 milliards pour que le Programme d’appui au développement local (PADEL) s’étende au six autres régions restantes du Burkina et 5 milliards pour financer le Projet de promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faible revenu aux services financiers, qui envisage de bénéficier à terme à 1 032 000 Burkinabè exclus des systèmes financiers classiques, qu’ils soient issus de ménages pauvres ou à faible revenu ou encore des micro-entrepreneurs.

Faisons un tour au Ghana, où la Chine aide le pays à obtenir une nouvelle usine de transformation de fèves de cacao dans l’Ouest du pays, pour un montant d’environ 100 millions de dollars. Cela, pour permettre au Ghana, deuxième plus grand producteur de cacao après la Côte d’Ivoire, d’être plus proche du marché asiatique et celui chinois en particulier. Deuxième producteur mondial, le Ghana ne transforme que 15% de sa production actuelle (850 000 tonnes par an).

Joseph Boahen Aidoo, directeur général de la Cocobod (la cacaoyère), a déclaré que le pays espérait « accroître sa production de 850 000 tonnes à 1,5 million de tonnes à long terme » et précise que le gouvernement souhaitait transformer en matière organique à usage domestique les déchets de fèves de cacao, qui représentent 20% du volume total de la production. Avec le marché chinois, c’est environ 1,38 milliard de consommateurs que ce produit pourra viser, un important marché pour cette industrie qui doit remuer ciel et terre pour réussir le pari.

Sur le marché financier, l’indice de la BRVM était en perpétuelle baisse depuis des semaines jusqu’au vendredi 27 septembre. Le marché a clôturé le lundi, le mardi, le mercredi et même le jeudi avec des baisses très importantes des performances de ses indices. Le vendredi 26, Sikafinance écrivait : « Un sursaut d’orgueil des investisseurs fait basculer la BRVM dans le vert ce vendredi ».

Une telle vague d’achat ne s’était plus opérée sur le marché financier régional depuis un moment, ajoute-t-il. Plusieurs titres sont sortis de leur léthargie au cours de la séance de ce vendredi et les volumes échangés sont plus ou moins importants. Ce réveil des acheteurs a dopé la performance de l’indice global du marché (BRVM Composite) qui a clôturé la séance sur une progression confortable de +0,59% à 142,84 points.

La BRVM 10 a repris également +0,99% à 136,55 points. Selon le site, on serait bien tenté de dire que cette révolte serait venue des titres du SOGR qui cumule une plus-value de +22,03% sur les trois dernières séances. Il note qu’un focus sur le comportement du titre SOGB montre à quel point l’absence d’information peut fragiliser un titre et au-delà un marché, ce qui fait de l’information la boussole de l’investisseur.

Pour finir, on s’intéresse à l’international où Kristalina Georgieva remplace Christine Lagarde à la tête du Fonds monétaire international (FMI). Après la démission de Christine Lagarde pour prendre les rênes à la Banque centrale européenne (BCE), le conseil d’administration du FMI a désigné la bulgare Kristalina Georgieva pour la remplacer. Elle est ainsi la 12e personne à cette fonction depuis la création du FMI en 1944 et la deuxième femme à accéder à ce poste. Un challenge pour Kristalina Georgieva qui mesure la taille du défi à la tête de cette institution.

En effet, déclare-t-elle, « c’est une responsabilité énorme d’être à la tête du FMI à un moment où la croissance économique mondiale continue de décevoir, où les tensions commerciales persistent et où l’endettement se situe à un niveau record ». Avant sa nomination, elle était directrice générale de la Banque mondiale depuis janvier 2017 et présidente par intérim du groupe de la Banque mondiale du 1er février 2019 au 8 avril 2019. Kristalina Georgieva prendra fonction le 1er octobre prochain pour un mandat de cinq ans.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2019 à 18:01, par Sacksida En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    A prori, felicitations appuyees a l’UEMOA et a ses economistes qui ont fait un travail de diagnostique sans complaisance de notre gouvernance generale et economique. Quand, nos citoyens crient a la mauvaise gouvernance et a la fraude il se trouve des esprits bien pensant qui croient que ces des "opposants" ou que ce sont des opinions nationales inconsiderees, or qu’il y’a bien une dose de verite. Tout demontre qu’une bonne gestion vertuse de notre Etat et avec un esprit de suite, notre pays peut avoir meme pres de 3.000 milliards minimum de recettres Budgetaires internes par an. En tout etat de cause, c’est tres grave ; mais ce n’est pas une situation irreversible, mais il faut que nos dirigeants change de paradigmes et d’esprit qu’ils ont accumule durant 27 ans du regime dechu en octobre 2014. Car, comme le dit un adage : "La plus grande gloire de l’homme n’est point de tomber, mais de savoir se relever pour continuer le combat". Salut.

  • Le 30 septembre 2019 à 18:27, par A qui la faute ? En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    On laisse échapper des centaines de milliards et en même temps on emprunte des centaines de milliards. Les experts de l’UEMOA arrivent à obtenir toutes ces informations et pas notre état ? Je n’accuse pas les sociétés minières, le pillage est organisé sur les instructions nos propres bandits les politiques. Le plus important pour les voleurs c’est de créer des occasions où l’argent coule. Ils s’enrichissent dans la fuite des ressources et s’enrichissent également dans crédits, puisque les projets ne vont jamais au bout. Mais comme nous sommes bêtes on est prêt à boire les discours populistes qui nous disent que la source de tous nos problèmes se trouve à 5000 km. Quand on devra rembourser les crédits eux ne seront plus là. Et nous allons dire "impérialisme a ba" parce qu’on n’aura peut être plus d’or et ça va faire mal

  • Le 1er octobre 2019 à 08:40, par HUG En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    La masse salariale du BF dépasse les normes de l’UEMOA mais cette masse salariale est n’est pas équilibrée. Il y a certains corps où la catégorie C et B ont un salaire plus élevé qu’un fonctionnaire de la catégorie A. Aussi, il y a une injustice sociale entre les fonctionnaires car il y a des fonctionnaires qui ont beaucoup bénéficié de la largesse du pouvoir du MPP et acolytes alors que certains fonctionnaires sont ignorés voire dénigrés.

  • Le 1er octobre 2019 à 09:26, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    - Sacksida, moi je pense plutôt que ceux qui ceux qui se gargarisent chaque fois avec le terme ’’la masse salariale a dépassé la norme de l’UEMOA...’’ qu’ils soient de l’UEMOA ou du Burkina, sont des faux-types, des escrocs moraux !! Moi Kôrô Yamyélé j’ai toujours dit que les économistes sont des brouhahas, des bavards et des menteurs ! Ils n’ont jamais développé un pays et font plus de théories que n’importe qui ! Taux de ceci, croissance de celà ! Tout est faux !

    Voyez le cas du Burkina Faso. En dehors de Luc Adolphe TIAO, tous les autres PM qu’on a eu jusque-là ont été des économistes. Vous qui allez me lire, soyez francs et honnêtes ! Quel développement ont-ils apporté ? Quel avancement ont-ils impulsé ? Rien !! Ils n’ont fait qu’inventer des taxes, des impôts, des prélèvements divers comme recommencer l’immatricualtion des engins, les changements de cartes grises, de permis de conduire, l’imposition de pénalités sur les parcelles, etc., le tout pour nous extorquer de l’argent pour alimenter leurs détournements grossiers. Ont-ils déjà fait cas des gros détournements impunis dans chaque pays de l’UEMOA ? En tout cas moi je n’en ai jamais entendu parler ! Ils ne se gargarisent chaque fois que du nombre élevé des fonctionnaires et rien d’autre !! Ceux qui nous racontent ces bôniments sont des planqués dans l’UEMOA, une boîte sans initiative avec de vieux fonctionnaires fatigués et malades qui ne mentent que pour survivre !!! Qu’ils nous proposent des initiatives pour renflouer les caisses de nos États en dehors des taxes et impôts nous allons apprécier !! Ces gens ne nous servent à rien !!!

    NB : Je sais que le Webmaster ne va pas mettre mon post car il aime censurer ceux qui disent la vérité crûment et Kôrô Yamyélé est parmi ces gens !!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er octobre 2019 à 13:37, par tanga En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    Je fait un calcul c’est claire c’est les institution de l’etat nos ministres deputes secretaires generaux et les cadres simon nos fonctionnaires Sont pas a comparer a ceux de Dakar ou de cote d’ivoire Rip Omar bongo pendant les crises ecomique en afrique le Burkina etait le seul a continuer a payer ses fonctionnaire et sa reponse est le Burkinabe n’a pa de salaire c’est des commissions et moins de 10ans c ’est le contraire

  • Le 1er octobre 2019 à 14:43, par Sheikhy En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    C’est ça. On va emprunter et même quémander. C’est ce même argent que nous laissons filer qui nous revient sous une autre forme. Pour les FFI et les exonérations, c’est simple et dommage. Des personnes préfèrent que le pays perde 100 milliards, mais eux ils récupèrent un milliard dans ces opérations que de permettre que le pays gagne 50 milliards (au moins), mais eux ils ne gagnent rien. C’est ça le burkinabè après le passage de Blaise Compaoré...

  • Le 1er octobre 2019 à 15:53, par Kaka En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    Où sont nos connaisseurs en collecte d’argent là. Si c’est pour créer impôts sur les citoyens, on connaît bien les textes et pour collecter correctement l’argent minier, on devient subitement médiocre. Pourquoi ces milliards restent dans la nature ?. Ko, on a augmenté les salaires, et ceux qui n’émargent pas au budget de l’état.... Il faut changer permis, payer taxe sur véhicule, changer carte grise et plaque, payer taxe de résidence.... Pauvre pays....

  • Le 2 octobre 2019 à 09:40, par Sacksida En réponse à : Revue de l’actualité économique : La masse salariale au Burkina dépasse la norme de l’UEMOA

    Vous savez, l’economie n’est pas si compliquee que ca ; lorsque apres avoir utilise une partie de votre salaire ou revenu pour vos depenses et que vous arrivez mettre l’autre partie en lieu sur, cet argent non depense constitue une epargne ou une economie. Ce principe s’applique a un individu, une entreprise ou encore un pays donne. Mais, si au lieu de faire des choix judicieux de vos depenses utiles ou de vos investissements, vous avez une propension a dilapider vos econmies dans par exemple l’alcool, les "femmes de joie" , les porcs au four et autres consommables inutiles et improductifs, vous ne recolterez que ce que vous avez seme. En plus simple, c’est l’explication de notre retard economique, social et caracterise par notre "mauvaise gouvernance. Salut.

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