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Disparition du DG de Pétrofa

Publié le mercredi 24 août 2005 à 07h12min

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La mort par pendaison du directeur général de Pétrofa dans la matinée du lundi 22 août à son domicile à Petit Paris (quartier Gounghin, laisse Kantigui perplexe surtout qu’on ignore pour l’heure, les causes de ce drame. Kantigui a appris que le défunt avait envoyé sa famille en vacances et semblait souffrir quelque peu.

Ce qui faisait qu’il était rare au bureau ces derniers temps. Fait curieux, quelques heures avant sa disparition, il était en conversation avec quelqu’un, qu’il aurait même envoyé effectuer une course en ville. C’est de retour de la ville, que ce dernier, semble-t-il, remarqua son absence et demanda au gardien. Celui-ci soutint qu’il est toujours dans la maison.

Ne l’ayant pas trouvé, une fouille minutieuse est vite déclenchée et c’est dans cette recherche que les deux hommes découvrirent le corps de M. Régis Nicouleau suspendu à un arbre dans l’arrière-cour. Kantigui espère que les circonstances de cette disparition brutale seront établies. En attendant, Kantigui s’associe à la douleur de Pétrofa et du groupe SMAF qui viennent là de perdre un collaborateur devoué.


Démissions au CODECO - Koudougou

Kantigui a reçu une note faisant cas de démissions au sein du Collectif pour la défense de la démocratie (CODECO) de la région du Centre-Ouest, Koudougou.

Dans cette lettre, les désormais ex-vice-président, responsable chargé des ressources, de la promotion de la citoyenneté, chargés de l’information et de la communication et des questions scolaires et universitaires se disent déçus de certains partis politiques de l’opposition burkinabè. Aussi ont-ils décidé de claquer la porte au Collectif à travers la lettre ci-dessous.

Collectif pour la défense de la constitution CODECO/Centre-Ouest

Koudougou, le 19 août 2005

Lettre de démission

Incompréhension et déception sont les sentiments qui animeront les uns et les autres à la lecture de cette déclaration. Mais qu’à cela ne tienne, c’est également une somme de déceptions qui motivent aujourd’hui notre attitude. En effet, depuis plus d’une décennie que nous avions conscience de la vie politique de notre pays, nous avons caressé le rêve de voir un Burkina Faso plus humain en travaillant farouchement auprès des partis politiques d’opposition et des associations et organisations de la société civile. Mais aujourd’hui, nous stigmatisons certains partis politiques de l’opposition burkinabè et nous remettons en cause toute la philosophie de la lutte au Burkina Faso, ces dix dernières années.

Le peuple burkinabè n’a rien connu d’autre que l’inconstance et une opposition stérile de nos leaders politiques à telle enseigne que les populations n’ont plus de repère.

Faisant le constat de toute cette inconstance, nous avons décidé de ne plus nous reconnaître comme les principaux animateurs de la coordination régionale du CODECO du Centre-Ouest. Nous le faisons en toute âme et conscience, frustrée d’une responsabilité soutenue en justifiant notre départ de manière publique afin que d’autres Burkinabè puissent comme nous se mettre à l’abri des assauts malveillants de certains politiciens.

Du reste, une sagesse chinoise dit : "Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de malheurs de voler au-dessus de vos têtes mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux".

En tout état de cause, nous n’allons pas abandonner la lutte politique à l’étape actuelle de l’avancée de notre jeune démocratie.

Par conséquent, soucieux du développement socioéconomique de la région du Centre-Ouest qui ne se réalisera que dans l’unité de ses fils et avec le concours des démocrates sincères, nous vous annoncerons le moment venu notre nouveau positionnement.

Ont signé :

Souleymane KABORE,
Ex-vice président

Zéphirin YOGO,
Ex-responsable chargé des ressources

Abdoulaye OUEDRAOGO,
Ex-responsable chargé de l’information et de la communication

Mahamadi YAMEOGO,
Ex-responsable chargé des questions scolaires et universitaires

Jérôme ZOUMA,
Ex-responsable chargé de la promotion de la citoyenneté


Le chronogramme de l’élection présidentielle disponible

Il est parvenu à Kantigui, une correspondance de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) relative au chronogramme des activités pour le premier tour de l’élection présidentielle du 13 novembre 2005. En effet, selon la lecture faite par Kantigui, la CENI entame à partir du 1er septembre prochain, la sensibilisation de la population sur le retrait des cartes électorales et sur les opérations de vote.

Dans ce même souci, elle organisera des rencontres avec les partis et formations politiques, ainsi que des journées portes ouvertes sur l’informatisation du fichier électoral national à Ouaga 2000. Aussi, constate Kantigui, la formation des membres des démembrements de la CENI, la distribution des cartes électorales et des rappels sur le contentieux électoral et les périodes d’inscription en dehors de la révision seront initiées du 7 au 12 septembre 2005.

Kantigui qui promet de suivre l’activité politique qui sera très intense, course pour la magistrature suprême oblige, note avec joie que la CENI est en train de mettre les bouchées doubles afin que l’élection présidentielle se déroule dans un climat de transparence et de sérénité. Parole de Kantigui, il y va de la crédibilité et du renforcement du processus démocratique amorcé aux lendemains des années 90.


Route de Pô : des militaires assurent la sécurité

La multiplication des braquages et attaques à main armée sur nos axes routiers à l’exemple de celui non moins spectaculaire qui s’est produit récemment sur l’axe Ouagadougou - Pô a semé la psychose chez nombre de citoyens burkinabè. Si dans l’orchestration de leurs sinistres besognes, les bandits développent des stratégies de plus en plus affinées, Djibrill Bassolé et ses hommes dans leur dynamique d’assurer la sécurité des citoyens ne dorment pas et ne manquent pas aussi d’imagination.

En effet, Kantigui a ouï dire qu’avec le dispositif de sécurité mis en place par Djibrill Bassolé et ses hommes, les usagers de l’axe Ouagadougou-Pô peuvent désormais rouler tranquilles. Il semblerait que les zones criminogènes, entendez là zones privilégiées par les bandits pour leurs attaques à main armée, sont désormais sécurisées par des militaires de l’Armée burkinabè. En tout cas, depuis que ce dispositif a été mis en place, aucune attaque à main armée n’a été signalée sur cet axe. Kantigui pour sa part, souhaite que ce dispositif ait définitivement raison des bandits afin de lever cette psychose qui subsiste toujours chez les populations.


Garango : Rififi autour du lotissement

Kantigui a ouï dire qu’un comité de protestation dans l’attribution des parcelles dans la commune de Garango a organisé, le 17 août 2005, une marche pour exiger du maire de ladite ville plus de transparence dans la gestion des parcelles.

D’après les sources de Kantigui, cette marche qui est intervenue après une rencontre entre le maire et le comité, le 08 août 2005 aurait connu une faible participation : une trentaine de personnes. Le comité exige entre autres l’affichage des noms des attributaires des parcelles. Surtout qu’il estime que pour les 5 026 parcelles dégagées, bien peu de demandeurs ont été satisfaits.


Que se passe-t-il à la mairie de Kombissiri ?

Après la démission de conseillers CDP au profit de l’ADF/RDA, Kantigui a appris que ceux de l’UNDD viennent de leur emboîter le pas. Un nomadisme qui entraîne, de fait, un changement de majorité au sein du conseil municipal de cette ville. Le parti de Me Gilbert Noël Ouédraogo y compte désormais 8 conseillers municipaux sur 14. Au nombre de ces démissionnaires, Kantigui compte le 2e adjoint au maire. Mieux, et ô surprise, tous ces hommes qui viennent de rejoindre l’ADF/RDA qui avait après la scission avec l’UNDD, zéro (0) conseiller municipal seraient tous des proches du maire de Kombissiri. Du coup, Kantigui se demane si le bourgmestre de la cité des "patates douces" ne va pas "tourner casaque" lui aussi et rejoindre ses anciens amis. A moins que la nouvelle majorité ne décide de le déloger de la mairie ... Kantigui reste aux aguets.



Un groupe de voleurs appréhendés au secteur n°10 de Ouagadougou

Pendant que les braqueurs continuent de défier les forces de sécurité sur nos routes, les voleurs, eux aussi, troublent le sommeil des paisibles citadins.

Le samedi 20 août dernier, les populations du secteur n°10 de Ouagadougou était en liesse pour saluer une opération salvatrice des forces de l’ordre qui a permis de démanteler un gang qui écumait sans pitié, leur quartier.

Plusieurs biens ont été emportés par ces sinistres individus : mobylettes, moutons, marchandises diverses, appareils de musique, portables, etc. Au nombre de 4, ils ont été transférés au commissariat de Boulmiougou. La cause de transfert serait due au fait que le gang habitait dans la même cour qu’un homme de tenue qui aurait tenté de le protéger. Kantigui qui s’est aussitôt mis sur la brèche, s’est rendu audit commissariat pour de plus amples informations. Le premier responsable qui vient de prendre service le lundi 22 août, a souhaité s’imprégner d’abord du dossier. Kantigui ira toujours à la charge, espérant disposer de plus d’informations pour mieux vous éclairer.


Fraude dans l’importation des motos (JC)

Lorsque l’on parle de fraude et du non respect des dispositions réglementaires en matière d’importation, le ministère des Finances et du Budget, à travers la direction générale des douanes et le ministère du Commerce et de l’Industrie sont interpellés.

Kantigui a ouï dire qu’il règne une anarchie voire un favoristisme qui est en fait un monopole sur l’importation des motos (JC). Les importateurs ne paieraient pas les mêmes taxes de douane. Or, les textes sont précis. Les taxes imposables sont fixées selon les catégories. Si un importateur fait de l’usinage (soudure, peinture) sur place en atelier, il va s’en dire qu’il paie moins cher. A notre connaissance, seule la SIFA assure l’usinage de ses cycles vendus sur le marché. Pourquoi donc des sociétés telles que Mégamonde qui ne fait que l’assemblage sans soudure ni peinture bénéficie du taux de la taxe préférentielle et paie cinq (5) fois moins cher que les autres importateurs ?

Ainsi pour ce type de tricherie, Mégamonde a causé la faillite de plusieurs importateurs de cycles et s’est assuré un monopole de fait. L’Etat burkinabè perd ainsi des milliards de F CFA par an.

Kantigui est en possession de plusieurs témoignages écrits et oraux qui confirment cette pratique frauduleuse. Mieux, des agents des douanes, selon des sources dignes de foi, se déplacent dans les bureaux de la société Mégamonde afin de signer dans les bureaux des responsables, les CMC. Ainsi, un seul CMC peut servir à dédouaner plusieurs centaines de motos. Kantigui poursuit son enquête et reviendra sur ce dossier. Affaire à suivre.


Célestin Koussoubé en justice contre des femmes de Lafiabougou

Kantigui a appris que le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Célestin Koussoubé vient de porter plainte contre des femmes du secteur 20 (Lafiabougou) pour « injure, diffamation, dénonciation calomnieuse et rébellion ». Le procès qui devait avoir lieu le mardi 23 a été reporté sur conseil de la partie civile. Il a été renvoyé au 6 septembre prochain. Kantigui a constaté que de nombreuses femmes de Lafiabougou ont pris d’assaut, ce mardi, la salle de conférences du gouvernorat où se tiennent actuellement les audiences. Le palais de justice étant en réfection.

Les femmes de Lafiabougou promettent d’être encore plus nombreuses le 6 septembre. Kantigui remarque que les avis divergent sur cette plainte du maire central, Célestin Koussoubé. Pour certaines personnes, cette plainte est la bienvenue parce que Célestin Koussoubé est une autorité qui mérite respect. Pour d’autres par contre, elle n’a pas sa raison d’être. Pour ces personnes, une autorité doit accepter les critiques même les plus acerbes parce qu’un chef est « une poubelle ». A chacun son opinion.

C’est suite à une lettre du 6 juin adressée au gouverneur de la région des Hauts-Bassins et dont Sidwaya fait cas dans sa livraison du 4 juillet 2005, que Célestin Koussoubé a porté plainte. Dans cette lettre, les femmes du marché de légumes du secteur 20 refusent de déguerpir du site qu’elles occupent actuellement pour aménager sur le nouvel espace qui leur a été attribué dans le même secteur. Les raisons de ce « nous pas bouger » sont expliquées dans la correspondance.

Kantigui suit de près cette affaire, qui pourrait prendre une tournure inattendue avec l’approche des élections présidentielle et municipales.


Trop de marchés spontanés à Bobo !

Kantigui constate avec une certaine amertume, la prolifération des marchés spontanés à Bobo-Dioulasso. En effet, presque chaque secteur en a. Ont-ils des autorisations, ces occupants de marché ? Kantigui en doute fort. Les gens sont généralement mis devant le fait accompli. Pour caricaturer, une femme commence à vendre quelques condiments au bord d’une rue, quelques clients y font des achats. D’autres femmes suivent l’exemple et le tour est joué, le marché est là. Les riverains, au début sont contents puisque le marché est à « deux pas » de chez eux. Après, il grandit et devient un véritable problème pour les mêmes riverains. Les nuisances et les plaintes commencent. Lorsque les autorités brandissent la menace du déguerpissement, c’est à peine si les « occupants anarchiques » ne crient pas à l’abus de pouvoir. Kantigui est convaincu que si on « tue le mal dans l’œuf », ces marchés spontanés n’auront plus pignon sur rue dans la ville de Sya. Pourvu qu’il y ait la volonté politique.


Un réseau de faussaires de billets de banque demantelé

Kantigui vient d’apprendre qu’un réseau de faussaires de billets de banque est dans le collimateur de la gendarmerie du côté de Bobo-Dioulasso. L’Ouest du Burkina serait un centre d’écoulement de ces billets dont la source et la zone de transit seraient respectivement le Ghana et le Mali. Au Burkina, notamment à Banfora et Bobo-Dioulasso, les pandores ont pu mettre le grappin sur quatre (04) personnes qui ont été déférées à Banfora. Déjà, près de deux millions de francs CFA auraient été récupérés. En coupures de 2 000, 5 000 et 10 000 F CFA, ces faux billets seraient « achetés » contre de vrais billets de banque. Par exemple, un million en faux billets peut être revendu entre 100 et 200 mille francs CFA.

Ces « grossistes » trouvent des petits « dealers » qui écoulent tranquillement cet argent en petits montants. La gendarmerie qui continue de mener ses investigations compte sur la bonne collaboration des forces de l’ordre des pays voisins pour démanteler ce réseau qui, foi de Kantigui, est un danger pour l’économie du Burkina. De sources proches de la gendarmerie, un peu d’attention permet de détecter ces faux billets. Kantigui prône alors la vigilance.


Un numéro vert et des boîtes à lettres anonymes pour la gendarmerie

C’est avec une réelle joie que Kantigui constate que les pandores veulent réellement communiquer avec les populations pour juguler l’insécurité qui devient inquiétante au Burkina. Ainsi Kantigui s’est-il vu communiquer le numéro vert de la gendarmerie qu’il s’empresse de divulguer : 80-00-11-45. C’est gratuit et ceux qui s’en seraient servis lorsqu’ils ont eu des pépins ou pour alerter les gendarmes en cas d’attaques en seraient ravis. Dans la même optique, Kantigui a vu circuler une note de service du commandant du groupement départemental de Bobo qui mentionne la création de boîtes à lettres anonymes dans les unités et sous-unités. Ces boîtes devraient permettre de recueillir auprès des populations des informations utiles pour la lutte contre l’insécurité et les critiques et observations du service et du personnel de la gendarmerie.


Braquage sur la route de Banankélédaga

C’est tout abasourdi que Kantigui a appris l’agression dont auraient été victimes le 7 août, un Peulh et le chauffeur du véhicule qui le conduisait de Bobo à Yasso dans les Banwa. Venu à Bobo-Dioulasso pour vendre des bœufs, le Peulh avait sur lui au retour, une somme de 10 millions de F CFA environ, selon la source qui a informé Kantigui. N’étant pas très rassuré, il aurait remis l’argent au chauffeur du véhicule qu’il avait emprunté afin qu’il y trouve une bonne cachette.

A la sortie de Bobo, au niveau de Banankélédaga sur l’axe Bobo-Faramana, des bandits, sans doute informés au moyen d’un téléphone portable par un complice parmi les voyageurs, ont arrêté le véhicule afin de déposséder le Peulh de ses 10 millions de F CFA. Celui-ci, malgré le passage à tabac qu’il a subi, a refusé de dire où se trouvait l’argent. Les bandits se seraient alors retournés contre le chauffeur qu’ils auraient également bastonné, mais sans gain de cause. A ce moment, un autre véhicule de passage serait arrivé et, comprenant la situation, aurait replié sur Bobo pour alerter les forces de l’ordre.

Quand celles-ci arrivèrent sur les lieux, les bandits avaient déjà détalé. Mais grâce au courage du Peulh et du chauffeur, ils n’ont pas pu mettre la main sur l’argent. La même source a révélé à Kantigui que les deux personnes qui ont subi la colère des bandits ont été conduites dans un piteux état à l’hôpital Souro Sanou. Chose qui reste à vérifier, s’est dit Kantigui qui reviendra certainement sur cette affaire de banditisme.

Kantigui

Sidwaya

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