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Abdou Diouf, bientôt à Ouagadougou

Publié le lundi 22 août 2005 à 08h55min

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Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, Abdou Diouf, sera à Ouagadougou le 12 septembre 2005. A l’Université de Ouagadougou, l’ancien président sénégalais sera distingué Docteur honoris causa.

Depuis son retrait de la scène politique sénégalaise et son arrivée à la tête de l’OIF, l’homme travaille à faire l’unanimité autour de sa personne. C’est donc logiquement que l’université de Ouagadougou a décidé de le récompenser en lui décernant cette distinction.


Un homme tué au secteur 15 de Ouaga

En milieu de semaine dernière, un homme a été tué dans le quartier Zempoasgo au secteur 15. Si les raisons de ce meurtre restent encore inconnues, d’aucuns disent que l’homme tué, qui aurait longtemps séjourné à l’extérieur du pays, ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Dans la rubrique "Pots-pourris" de vendredi dernier, nous titrions "un homme tué à Ouaga, une fillette à Gaoua". Si les lecteurs ont pu effectivement lire l’information relative à la fillette tuée, ils se sont sans doute aperçus qu’ils n’ont pas eu l’information pour ce qui est de l’homme tué. Cela est dû à une malencontreuse erreur technique. Toutes nos excuses.


Nouvelles perspectives d’emploi pour les jeunes

Du 8 au 16 août derniers, environ 120 pays étaient représentés à Caracas au Vénézuéla dans le cadre d’un Festival mondial de la jeunesse et des étudiants. Invité officiellement par le gouvernement cubain qui avait organisé le Festival précédent, le Burkina faisait partie de la dizaine de pays africains à prendre part à cette rencontre au sommet.

La délégation burkinabè, conduite par Alain Ludovic Tou, le ministre du Travail, de l’emploi et de la jeunesse, était composée entre autres, de représentants des jeunes. Si le président vénézuélien, Hugo Chavez, a rencontré l’ensemble des délégués, les Burkinabè ont saisi l’opportunité pour introduire à leur niveau des dossiers importants de coopération, notamment en matière de formation des jeunes.

C’est du reste ce qui a motivé Alain Ludovic Tou à effectuer le déplacement car pour lui, c’était un tremplin pour ouvrir davantage de perspectives pour les jeunes, surtout en ce qui concerne l’emploi et la formation professionnelle. En ces temps où le chômage et les incertitudes de l’avenir constituent des angoisses de taille pour les jeunes à travers le monde, l’initiative, si elle aboutit aux résultats escomptés, représente une lueur d’espoir.

L’accueil des Vénézuéliens était irréprochable, selon des délégués burkinabè. Il faut tout de même reconnaître que la vie a été dure pour les participants qui ne comprenaient pas l’espagnol.


Excision à la naissance

Dans une maternité de la place, un bébé aurait été excisé à sa naissance et à l’insu de ses parents. Selon le père, le bébé, âgé aujourd’hui de 3 mois, éprouve beaucoup de douleur pour uriner. Contacté, un médecin a suggéré au couple de ramener le nouveau-né dans la maternité où la femme a accouché. Sur place, on lui a dit que le clitoris du bébé a été ôté mais que l’opération a été mal faite et que le méat urinaire n’était pas bien ouvert. Le médecin qui croyait que cette excision a été l’oeuvre des parents, les a rendus coupables de la situation. Ceux-ci ont dit n’y être pour rien. Affaire à suivre.


Koudougou : un homme décapité découvert au cimetière municipal

Le corps d’un homme décapité a été retrouvé ce dimanche 21 août au cimetière municipal de Koudougou. Le corps était dans un état de putréfaction avancé. Il devait être abandonné en cet endroit depuis deux jours, couché sur le dos, avec seulement une chemise repliée sur la poitrine et un slip. De nombreux curieux ont défilé au cimetière pour voir le corps. Mais beaucoup sont restés loin parce que le spectacle était difficile à supporter. Les commentaires vont bon train sur cette découverte macabre. Pour certains, c’était un débile mental qui a été tué. Pour d’autres, ce sont des chercheurs de fortune qui ont agi ainsi. Des traces de sang ont été retrouvée aux abords du cimetière. Une pièce d’identité a été découverte aux alentours du cimetière. Apparemment, il y a eu lutte entre la victime et son ou ses assassins, et cela a dû se passer à côté du cimetière.


Loumbila : d’anciens étudiants de l’ex-URSS reboisent

Le bureau renouvelé de l’AES-Soyouz (Association burkinabè des étudiants et stagiaires de l’ex-URSS) a organisé le dimanche 14 août dernier, une opération de reboisement à la préfecture de Loumbila. Les participants, au nombre de 50, ont mis en terre plus de 100 pieds de plants d’essences locales. Le reboisement a été précédé par un match de football qui s’est joué entre ex-étudiants et stagiaires de l’ex-empire soviétique. On notait à leurs côtés, le préfet du département de la localité. Cette opération de reboisement est la première activité initiée par l’AES-Soyouz depuis le renouvellement de son bureau. Elle compte, du reste, la renouveler chaque année.


Le programme "Saaga" contesté

L’opération "Saaga" n’a pas bonne presse auprès d’un de nos lecteurs. En effet, sous le titre "Carton rouge pour l’opération "Saaga", il a fait parvenir à notre rédaction la copie d’une lettre de dénonciation de cette opération et adressée à qui de droit. Il estime que les sommes allouées à cette opération pourraient permettre l’achat et la distribution gratuite de 50 000 sacs de vivres, de ressusciter des structures comme l’OFNACER et d’améliorer la fiabilité de nos infrastructures routières. Il estime par ailleurs que les substances chimiques utilisées par cette technologie sont nocives pour l’homme, la faune et la flore.

Enfin, il ajoute que la seule utilité de l’opération, c’est de permettre le remplissage des barrages de Ouaga. Pour le reste, il fait remarquer que le recours à une telle opération n’a fait que concentrer la pluie dans presqu’une seule région, au détriment des autres. Comme quoi, les responsables de ce programme doivent encore redoubler d’efforts en communication pour convaincre les plus sceptiques.


Zoundwéogo : des écoles primaires cambriolées

La nouvelle alimente toutes les causeries. Depuis le début du mois d’août, les écoles primaires publiques des campagnes sont la cible de "rats de nuit". Les dernières victimes en date sont Gastoega et Zigla, deux écoles primaires situées à quelques encablures de Manga. Sur leur passage, les malfrats emportent tout : livres, craie, matériel didactique... La plupart des vols ont lieu la nuit, et les brigands opèrent en terrain conquis et en toute liberté, vu que ces écoles n’ont pas de gardiens. La situation est telle que certains directeurs entrevoient même de déménager le matériel de leur école et de le mettre en lieu sûr.


Soutenance de mémoires au CFPI : "Le Pays" passé au scanner

C’est la période de soutenances de mémoires de fin de formation au Centre de formation professionnelle de l’information (CFPI). Cette année, deux thèmes sont consacrés au quotidien "Le Pays". Ce sont, respectivement, "Médias et information politique : l’exemple du quotidien "Le Pays" pendant la présidentielle de 1998 et les municipales de 2000", que va soutenir l’étudiant Kalfa Ouattara, et "Valeurs communicationnelles des anachronies narratives dans l’écriture journalistique : cas du journal "Le Pays" janvier-février 2004".

D’autres thèmes sont abordés tels que "Le journalisme d’investigation dans la presse burkinabè : l’exemple du bimensuel l’Evénement", "La problématique de développement des agences de presse dans les pays africains. Cas de l’Agence d’Information du Burkina (AIB)". Au total, 16 sujets seront développés, le mercredi 24 août prochain.


La corruption prend des galons

Le REN-LAC procédera le mercredi 24 août 2005, au lancement de son rapport 2004. Ce sera au cours d’un déjeuner de presse à l’ABMAQ à partir de 9 h. Il sera question de présenter un document de 159 pages qui fait le diagnostic de la corruption au Burkina Faso. Le rapport est élaboré suivant trois axes essentiels. C’est ainsi que la première partie rend compte de la démarche suivie pour élaborer le document.

L’enquête s’est effectuée dans les villes de Banfora, Bobo Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya et Ouagadougou, disons les plus grandes villes du Burkina. Elle a concerné 1 600 personnes triées dans dix secteurs des services publics (impôts, enseignement, santé, marchés publics, etc.). Après avoir fait une analyse globale des résultats du sondage 2004, le visage de la corruption au Burkina Faso est présenté dans la deuxième partie.

Dès lors, chaque secteur d’activités est passé au peigne fin. A travers des pratiques propres à chaque service, la corruption est présentée dans toutes ses manifestations dans les dix secteurs de services énumérés. Il ressort que le phénomène est en train de prendre des proportions inquiétantes. Quant à la troisième partie, elle offre une perspective dans la lutte contre la corruption.

C’est dans ce sens que les engagements non tenus par l’Etat ont été relevés. L’Etat s’avère être un maillon essentiel dans la lutte contre la corruption. Egalement, l’effort de la presse dans la dénonciation du phénomène de la corruption est souligné. En somme, le rapport 2004 du REN-LAC rend compte de l’ampleur de la corruption et de la nécessité de l’endiguer.


Epidémie de choléra : aucun cas au CHR de Ouahigouya

Alors que le nombre de cas de choléra se multiplie à Ouagadougou (95 cas) et qu’un cas est signalé à Koudougou, Ouahigouya semble jusque-là épargné. Pas un cas connu au centre hospitalier de ladite ville, à la date du 19 août 2005.
Néanmoins des mesures de prudence s’imposent. Il faut, pour cela, observer les règles d’hygiène indiquées. Parce que selon les spécialistes, c’est une maladie qui "voyage beaucoup et qui est très contagieuse."

Le Pays

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