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Gestion du droit d’auteur : Des praticiens renforcent leurs compétences à Ouagadougou

Publié le lundi 4 février 2019 à 17h00min

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Gestion du droit d’auteur : Des praticiens renforcent leurs compétences à Ouagadougou

Les praticiens de la gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins des pays membres de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) sont en formation à Ouagadougou. Ils sont venus d’une dizaine de pays africains et européens. La cérémonie d’ouverture, qui a eu lieu ce lundi 4 février 2019 dans les locaux du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) à Ouagadougou, a été présidée par le Ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango.

Abdoul Karim Sango, ministre de la culture, des artset du tourisme

Du 4 au 8 février 2019, à Ouagadougou, se tient une formation académique soutenue en droit d’auteur, droits voisins et gestion collective. La formation est destinée aux administrateurs des offices et sociétés de droit d’auteur. Durant cinq jours, les spécialistes du domaine, venus d’une dizaine de pays membres de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), seront formés dans le domaine. Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, a, à cette occasion, témoigné sa reconnaissance à l’OMPI pour la création de l’Académie et particulièrement pour l’initiative de la délocalisation de ce programme.

Une photo de famille pour immortaliser la formation soutenue des praticiens de la gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins

Un programme qui permettra aux différents participants de renforcer leurs connaissances et leurs capacités opérationnelles sur la propriété littéraire et la gestion collective. En effet, il s’agira pour eux d’aborder tous les aspects du droit d’auteur et des droits voisins, de la protection des œuvres à la gestion collective des droits y compris les questions émergentes, relatives aux problématiques du numérique.

Profitant ainsi de l’occasion, Abdoul Karim Sango a exprimé la gratitude du Burkina Faso à l’endroit de l’OMPI pour la longue et fructueuse collaboration. « L’accueil de la présente Académie vient confirmer la confiance réciproque et, mieux, conforter notre chère partie dans sa capacité à héberger des événements internationaux », a-t-il reconnu, précisant que l’OMPI mérite aussi d’être saluée pour ses actions de développement. Des actions qui ont permis d’avoir des assisses inestimables en matière de protection du droit d’auteur et des droits voisins au Burkina Faso.

Ouahabou Bara, DG du BBDA

Le représentant de l’OMPI, Simon Ouédraogo, a, quant à lui, précisé que son institution développe de plus en plus ses cours et programmes en adéquation avec les besoins des pays et surtout des pays en voie de développement. Et c’est dans ce cadre qu’il a été initié, pour la première au Burkina Faso et en Afrique, un programme en vue de coller la propriété intellectuelle aux besoins du développement des pays concernés mais aussi de faire bénéficier de l’expérience burkinabè aux autres pays de l’Afrique.

Le Burkina Faso, une référence en matière de gestion de la propriété intellectuelle

Pour le directeur général du BBDA, Ouahabou Bara, le Burkina Faso est une référence en matière de gestion de la propriété intellectuelle. Car, il totalise près de 34 ans de gestion collective à travers le BBDA et pendant 33 ans, il y a eu une constance dans la répartition des droits sans interruption. Une performance également reconnue par l’un des participants, Abass Bangoura, directeur général du Bureau guinéen du droit d’auteur (BGDA).

Abass Bangoura, DG du bureau guinéen du droit d’auteur

Selon lui, même si l’expérience guinéenne est à un bon niveau, il faut aller s’abreuver à d’autres sources dans la sous-région, comme le BBDA, le BIDA (Bureau ivoirien des droits d’auteur), etc. C’est pourquoi, dit-il, il faut toujours saisir des opportunités de ce genre pour venir se ressourcer et se mettre à un niveau appréciable et surtout s’abreuver à la source de l’intégrité burkinabè.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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