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Fête des sports 2005 : séduisante Nuit des arts martiaux

Publié le mardi 12 juillet 2005 à 07h21min

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La troisième édition de la Fête des sports bat son plein à Ouagadougou. Elle est à sa quatrième journée aujourd’hui avec la journée des écoles de sports qui se déroule au stade René-Monory. Nous vous faisons le point des deux premières journées avec la Nuit des arts martiaux et la journée des sports et loisirs.

Samedi 9 juillet, la Nuit des arts martiaux a donné le top de départ des activité de la Fête des sports au centre culturel français Georges - Méliès. De 19 h 30 à 21 h 45, une dizaine de spécialités de la discipline était en démonstration. Chaque art avait dix minutes pour se mettre en valeur. Parmi ces arts, certains sont bien connus du public burkinabè tels le judo, le kung-fu, le karaté, le taekwondo, le vovinam - viet - vo - dao. Les arts qui ne sont pas encore bien connus sont l’aïkido, le yosei-kan, le vo khi - thuat (qui est à sa première participation à la Fête des sports), le qwan-ki-do et le taï - chi, héritage de l’ex-ambassadeur de France S. E. Maurice Portiche, un diplomate féru d’arts martiaux. Chaque école a présenté des katas en individuel comme en groupe contre des adversaires à mains nues, armés de sabre ou de couteaux. Au passage de chaque art, un historique a été fait sur sa genèse et son implantation au Burkina. On notera que la plupart de ces arts sont tous d’origine asiatique. Les spectateurs ont été beaucoup enthousiasmés par les différentes mises en scène. Le ministre des Sports et des Loisirs, M. Toundoum Sessouma et SE Francis Blondet ont assisté à la Nuit des arts martiaux. Cette Nuit des arts martiaux était placée sous le signe de la solidarité avec les personnes handicapées notamment les JAPHAF (Jeux de l’avenir des personnes handicapées d’Afrique) qui se tiendront fin juillet à Ouagadougou. Une quête a été faite au cours de la soirée et une enveloppe remise à M. Nicolas Declerc du comité d’organisation des JAPHAF. Espérons que cette Nuit des arts martiaux a marqué les esprits et que beaucoup de Burkinabè s’inscriront pour la pratique de l’art martial de leur choix. La Nuit des arts martiaux était soutenue par CFAO - Yamaha. Il y a aussi d’autres sponsors comme SOFITEX, TOTAL...

La journée de demain est sans activité. La dernière journée, baptisée "Festivités du 14-Juillet" aura lieu jeudi 14 juillet, fête nationale de la République française au stade René-Monory.

Barthélemy KABORE


Journée des sports et loisirs

Après la Nuit des arts martiaux le 09 juillet au centre culturel Georges Méliès, les festivaliers se sont déportés le lendemain au parc Bangr-Wéogo pour la journée dédiée aux sports et loisirs.

Bangr-Wéogo était les théâtres d’une ambiance inhabituelle durant toute la journée du dimanche 10 juillet 2005. De l’enceinte du parc aux abords, pullutait un petit monde. Au total, sept disciplines se partageaient les lieux. Ce sont le basket, la pétanque, le tennis de table, la boxe, le golf, le volley-ball, le damier et le sport équestre.

Amateurs et professionnels se côtoyaient dans une ambiance bon enfant. Les jeux étaient ouverts et sans condition pour y prendre part. Aucune discrimination d’âge, de sexe ou autre n’étaient faite pour être de la fête. La pétanque était le jeu qui attirait beaucoup de monde. On pouvait noter une cinquantaine d’équipes qui s’adonnaient à cœur joie à ce loisir. Des apprenants qui cherchaient à comprendre les règles du jeu des tireurs d’élites qui se faisaient valoir on faisait bon ménage. La fièvre de la fête était bien au rendez-vous.

Du côté du basket, on s’adonnait à des exercices de dunks et des tirs à distance. Cette journée faisait la part belle aux tout-petits. Bien d’enfants ont pour leur première fois chaussé des gants de boxe et aussi monter à cheval.

Les amoureux du jeu de damier se distrayaient dans la concertation comme l’exige le jeu. Il faut beaucoup réfléchir pour pousser un pion.

Le golf quant à lui, attirait la curiosité de bien de jeunes. L’occasion leur a été offerte de s’essayer à ce loisir très peu connu du public. Des connaisseurs se prêtaient volontiers pour expliquer comment s’y prendre pour jouer.

Qui par leur adresse ou par maladresse égaillait l’assistance. Du côté du volley-ball, une dizaine d’équipes formées spontanément sur les lieux s’affrontaient en toute gaieté. Puisque l’esprit n’était pas de faire des gagnants et des perdants, les alliés et adversaires rivalisaient sans trop d’acharnement. Des sponsors tels Diacfa, Youki, SOFITEX accompagnent cette fête sportive.

Léopold YE

Sidwaya

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