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Journée mondiale de la radio : Message du ministre de la communication

Publié le mardi 13 février 2018 à 09h30min

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Journée mondiale de la radio : Message du ministre de la communication

Ce jour, 13 février 2018, la communauté internationale célèbre la septième journée mondiale de la radio. Cette commémoration a été décidée par l’UNESCO depuis le 3 novembre 2011, à la faveur de sa 36e conférence.

Le Burkina Faso s’associe aux objectifs visés par l’UNESCO : sensibiliser davantage le public et les médias quant à l’importance de la radio et encourager les instances de régulation et les organisations connexes à établir et donner accès à l’information par le biais de la radio ainsi que d’améliorer la mise en réseau et la coopération internationale entre les radiodiffuseurs.

L’instant est opportun, pour mon département, de marquer un arrêt sur le pluralisme atteint par cet outil de proximité, qui est parvenu, en un demi-siècle, à couvrir le territoire national avec à ce jour 163 stations de radios dont 152 réellement en activité. Nous ne sommes qu’à 59 ans du 25 octobre 1959, date à laquelle la Radio Haute-Volta commençait ses diffusions.

Le lieu n’est point de dénombrer les évidentes opportunités qu’offrent ces radios d’informer, de connecter et d’autonomiser les communautés. Il s’agit de relever et de mettre en évidence non seulement l’impact que peut avoir la radio sur la formation des opinions et les changements de comportements, mais aussi les plus larges influences qu’elle exerce sur la promotion de la liberté d’expression et le renforcement de la démocratie.

En raison de sa grande portée et de sa vitesse de transmission, la radiodiffusion est un instrument presque imbattable comme technologie de communication entre les peuples. L’ampleur et la composition de l’auditoire que peut atteindre une seule émission dépassent l’imagination. Les ondes hertziennes permettent au journaliste, à l‘éducateur, au leader politique ou de la société civile de se faire entendre simultanément par l’autorité, le décideur, le partenaire au développement, la ménagère, l’agriculteur, l’enseignant et le paysan, l’enfant et l’adulte.
La radio est aussi un ami intime, qui inonde librement et au quotidien l’entreprise, le foyer, le bureau, l’usine ou l’espace sportif. Où qu’il aille, l’homme reste toujours virtuellement à portée de la radio.

Des études menées sur la période 2010-2015 révèlent que 68% des ménages, au Burkina Faso, disposent d’au moins un poste radio et que 67% des populations écoutent, au moins une fois par semaine, la radio. Les populations citent majoritairement la radio comme leur première source d’information et de sensibilisation.

Afin d’actualiser ces données, pour mieux renforcer les capacités des radios, le ministère de la communication et des relations avec le Parlement a conduit, en partenariat avec le Fonds de Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en 2017, une étude sur la situation des radios locales au Burkina.

Cette étude devra permettre de disposer d’informations actualisées et plus précises et des données désagrégées sur l’importance des radios locales dans la mobilisation et l’implication des populations dans les actions de communication du gouvernement et de ses partenaires, pour un changement social propice au développement. Le MCRP disposera alors d’un outil d’aide à la décision pour mieux renforcer les capacités des radios locales sur le territoire national.

Cette septième édition, placée sous le thème « Radio et sport », me donne l’occasion de saluer l’immense travail abattu par l’ensemble des personnels des stations de radio publiques et privées au Burkina Faso, des organismes de régulation et d’autorégulation, des organisations professionnelles des médias, des auditeurs dans toutes leurs composantes, de souligner leur contribution extraordinaire au débat démocratique.

Bonne célébration à l’ensemble des acteurs, bonne et heureuse année 2018 à tous !

Vive la radiodiffusion !

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2018 à 15:41, par Maadenka En réponse à : Journée mondiale de la radio : Message du ministre de la communication

    Pour survivre, il revient à l’Afrique et aux africains de fermer (PLOMBER) l’accès à leur espace médiatique aux médias étrangers qui n’ont que trop longtemps contribué à la perversion du comportement de l’africain. Ces médias n’y distillent que le venin qui tue à petits feux l’âme africaine (acculturation, perversion sous toutes les formes les plus inimaginables, déconfiture mentale etc.), les mots ne sont pas suffisamment forts pour exprimer ma pensée.
    Forgeons nous un caractère africain, un personnage, une personalité africaine qui s’aime, qui aime africain et se protège contre l’autre.
    N’acceptons plus de consommer ce qui viens d’ailleurs à travers quoi on nous apprend à nous autoflageller par le rejet de soi.
    En demeurant des passoires, trop réceptifs qu’aux choses exotiques, nous ne sommes plus nous-mêmes.
    Les medias sont une des clés du succès de la domination des autres sur nous. Utilisons les pour notre service et non contre nous-mêmes.
    « Pour un nouvel ordre de l’information et de la communication, comme le reclamait (Amadou Makthar Mbow ancien directeur général de l’Unesco) ».
    Nos medias ne doivent plus être les caisses de résonnances de ce qui se dit ailleurs car contre nous. Nos journalistes ne doivent plus se contenter d’être des perroquets ne faisant que l’écho des messages venus d’outre atlantique.
    Produisons notre information, occupons judicieusement nos espaces médiatiques.

  • Le 13 février 2018 à 16:03, par Maadenka En réponse à : Journée mondiale de la radio : Message du ministre de la communication

    En somme, les médias sont une puissante arme que nous devons utiliser à notre profit.
    Par exemple, décrier à longueur de journée l’impérialisme à travers un travail médiatique bien orchestré, planifié, savamment pensé et soutenu ; vous en verrez les résultats. Pour l’illustrer, une sagesse africaine ne dit-elle pas que "....si tout le monde vous crache dessus, vous finissez par vous mouiller....". C’est exactement ce que la presse occidentale fait dans le traitement de l’information en direction du continent africain ; ils orchestrent savamment cette information pour dire que nos chefs d’états sont des dictateurs et à force de nous marteler cette information bien conçue pour ce faire, ils arrivent à convaincre les africains que cela est vrai alors qu’il n’en est absolument rien ! ! ! .Vous avez tout simplement été conditionnés, préparés et bombardés avec cette information qui quand bien même que fausse, archifausse, vous avez fini par l’intégrer comme vraie.
    Il n’est de meilleurs cas d’illustration que les fausses accusations portées contre Sadam Hussein pour le tuer ; il en est de même pour Kadafi, que pour Kudu Gbagbo et Blé Goudé, des nationalistes, des patriotes purs et durs, mais que l’on vous à présenté sous un mauvais jour pour vous emmener à accepter leurs forfaitures.
    Maintenant que leur dessein est atteint et que la réalité est bien là toute autre et très évidente, travaillons à presenter autant tous les auteurs de ces forfaitures au grand jour (georges bush, barack obam , david cameron, sarkozy etc.) ; retravaillons l’opinion publique pour que réparation soit faite.

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